547 jours avant.
Je raccrochai mon tablier à sa place dans l'arrière-boutique, une pièce minuscule située juste en face des cuisines, et y retrouvai mes affaires – à savoir ma veste et mon sac. Sans attendre, je fouillai frénétiquement dans ce dernier afin de trouver mon téléphone qui, évidemment, c'était logé tout au fond de la besace, sous une montagne d'autres choses, plus ou moins utiles.
Je rallumai rapidement l'appareil et attendit quelques secondes, espérant voir l'alerte d'un nouveau message apparaître. Rien.
La tournée américaine des garçons s'était terminée la veille et Zayn m'avait appelé à peine sorti de scène pour me prévenir qu'il passait la nuit à l'hôtel avant de prendre un avion pour Londres. Je lui avait fait promettre de me faire signe lorsqu'il serait de retour sur la terre ferme et je n'avais toujours rien.
Je n'avais pas particulièrement peur des avions. J'étais montée dans l'un de ces appareils volants pour la première fois il y a quelques semaines lorsqu'on m'avait fait la surprise de m'entraîner presque de force vers les USA et je n'avais ressenti aucune appréhension, même pas un léger stress. Cependant, lorsque j'avais les pieds bien ancrés dans le sol et qu'il s'agissait d'un proche, coincé dans l'oiseau de fer géant, c'était une autre affaire.
Je commençais réellement à m'inquiéter et le fait que je tombais systématiquement sur sa messagerie n'arrangeait rien. Angoissée, j'ajustai mon sac sur mon épaule et pris mon manteau à la main avant de sortir du café.
Je verrouillai la porte, vérifiai mon portable une nouvelle fois dans un réflexe nerveux et m'engageai dans la rue rendue sombre par l'heure tardive, pressée de retrouver mon lit et mon bébé.
- Salut, m'interpela une voix derrière moi
Je fis volte-face, reconnaissant l'intonation sans l'ombre d'un doute. Garée à quelques mètres de la boutique dans le sens opposé, la berline noire se fondait parfaitement dans l'obscurité et Zayn, appuyée contre sa voiture ne s'en détachait pas énormément non plus.
Je sentis un poids s'envoler de ma poitrine et un sourire incontrôlable prit possession de mon visage alors que je me jetais littéralement au cou de mon petit-ami qui recula d'un pas pour encaisser le choc tout en laissant échapper un petit rire.
Ses bras se resserrèrent autour de ma taille, me maintenant dans les airs alors que j'enfouis mon visage dans son cou, inhalant l'odeur rassurante de son eau de Cologne boisée mêlée à celle presque agréable du tabac froid qu'il portait presque constamment sur ses vêtements.
- Tu m'as manqué, marmonnais-je contre la peau de son épaule
Ces quatre mots furent probablement les plus sincères que j'eu prononcé jusque-là. Il m'avait vraiment énormément manqué et ça n'était que maintenant que je m'en rendais vraiment compte.
Je pris son visage entre mes mains et posait chastement mes lèvres sur les siennes. Il ne put évidemment pas s'empêcher d'approfondir notre baiser et bientôt, sa langue rejoignit la mienne. J'étais toujours quelque peu gênée lorsqu'il m'embrassait, surtout quand il le faisait avec autant de force, mais c'était comme ça que nous marchions. Du moins, que je marchais.

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FanfictionNiall a 19ans, il a une carrière mondiale, une teinture blonde à refaire tous les deux mois, des millions de fans, des yeux d'une couleur absolument surnaturelle, des amis irremplaçables, une quinzaine de guitares, un talent fou, un accent irlandai...