One more try

Chapitre 41

537 jours avant.

Je sortis de la voiture de Zayn et il me prit par la main, m'entraînant vers l'intérieur de la résidence.

Après la soirée – légèrement mouvementée – de la veille, il m'avait ramené chez ma tante, acceptant de laisser Niall tranquille à propos de son soudain écart de conduite. J'avais donc repris le cours de ma journée avec trois fois plus de questions en tête. Je me les étais posées encore et encore durant toute ma journée au café arrivant à la conclusion qu'il était juste complètement déchiré. Une part de moi-même aurait aimé qu'il ne soit pas sous l'emprise de l'alcool et qu'il l'ait fait juste parce que c'était moi.

A 23h, Zayn était venu me chercher devant mon lieu de travail et nous avais ramené chez lui.

Il glissa la clef dans la serrure et ouvrit la porte, mais au moment où j'allais entrer, il posa ses mains sur mes yeux.

- Zayn ? Qu'est-ce que tu fais ? m'étonnais-je

- Avance, souffla-t-il près de mon oreille

Je pouvais entendre le sourire dans sa voix.

- Non, Zayn, c'est pas drôle, j'aime pas ça, arrête.

- Toi, arrête et avance.

Je soupirai et avançai d'un pas à contre cœur. La porte claqua derrière moi, me faisant légèrement sursauter et, par réflexe, je tendis mes bras devant moi pour m'éviter de heurter un mur. Je pivotai légèrement sous l'impulsion de mon petit-ami, sans doute pour entrer dans le salon.

Soudain, un cri de joie suraigu et particulièrement familier me donna des frissons.

- Nolan ? Qu'est-ce que ... Malik, qu'est-ce que t'as fait à mon fils ? m'exclamais-je en posant mes mains sur les siennes pour essayer de libérer ma vue

- Rien, je te promet qu'il va bien, rit-il doucement, Allez.

Je me remis en marche prudemment et tournai à droite quand il me l'indiqua.

- Stop.

Je m'immobilisai et attendis nerveusement d'autres instructions.

- T'es prête ?

- Je suppose, oui.

- Ok, à trois tu ouvres les yeux, m'indiqua-t-il en retirant ses mains, Un, deux et trois.

J'ouvris doucement les yeux et mis quelque secondes avant de réaliser où je me trouvais. La chambre d'amis auparavant décorée dans des tons neutres était désormais bleue et meublée de magnifiques meubles en bois.

En face de moi, le mur peint du bleu le plus foncé habillé d'une armoire et d'une table à langer avec le nécessaire posé dessus, à ma gauche, le mur était plus clair et un ours en peluche y avait été dessiné à la bombe dans le coin, au niveau du lit à barreau désormais monté et fait avec des draps blancs. Sur ma gauche, un gros fauteuil et un coffre surplombées d'étagères où étaient rangés des biberons, des bavoirs et quelques décorations, et au sol, un grand tapis visiblement confortable protégeait le parquet. La fenêtre, qui habituellement baignait la pièce de lumière était habillée de rideaux blancs et bleus qui donnaient encore plus de charme à la pièce.