Chapitre 49

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453 jours avant.

Je couchai Nolan et retourna me blottir contre Zayn devant la télévision. Il embrassa doucement mon crâne et enroula ses doigts autour des miens sur ma hanche.

Je n'avais pas vu Niall depuis deux semaines et je ne savais pas si je m'en portais mieux ou non. Il n'avait pas appelé. Nous nous étions simplement dit au revoir officiellement et adieu silencieusement. L'intrusion de Liam nous avait réveillés et ça n'était plus possible. Ça ne l'avait jamais vraiment été.

Depuis, mon quotidien était devenu routinier. C'était, certes, confortable mais ça n'avait plus rien de stimulant. Plus rien ne venait réchauffer mes journées monotones. Les heures passaient juste les unes après les autres et je les regardais défiler.

Plusieurs fois, mon petit-ami avait tenté de savoir ce qui n'allait plus. Il sentait que je « m'éloignais » avait-il dit, mais je n'avais rien eu à lui répondre. C'était juste comme ça. J'aurais dû reprendre la photo, seulement pour quelques semaines, pour capturer ces instants privilégiés que j'avais eu avec Niall, parce que maintenant que tout était fini, j'aurais pu les regarder, encore et encore, pour m'enlever le sentiment de vide qui faisait son petit bonhomme de chemin dans chaque goutte du sang qui irriguait mon corps.

Je laissais mon esprit divaguer, essayant de me rappeler de chaque détail de son corps, me remémorant ses mains sur moi, sa bouche qui me comblais de ses baisers, les surnoms qu'il me donnait sans cesse, la manière dont sa langue caressait mon prénom lorsqu'il le mentionnait, le sien que j'avais plaisir à voir s'afficher sur l'écran de mon téléphone.

Soudain, me tirant de ma rêverie, Nolan se remit à brailler. Il était insupportable depuis quelques jours, comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas et qu'il l'exprimait pour moi. Je soupirai lourdement et laissai mon visage retomber dans le creux du cou de Zayn.


- Tu veux que j'y aille ? proposa-t-il

- Ouais, je veux bien.


Il me sourit et embrassa mon crâne avant de se lever pour se rendre dans la chambre de mon fils. Je doutais qu'il arrive à le calmer. S'il y avait bien une personne contre laquelle Nolan se rebellait, c'était Zayn.

Alors que j'étais avachie sur le canapé, l'oreille tendue vers le fond du couloir, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche.

« Viens »

Rien de plus. Un ordre, sans explication, sans indice, et je ne savais pas si j'étais heureuse d'avoir de ses nouvelles ou offensée qu'il se permettre de m'envoyer de tels messages.

Je rangeai mon portable et me levais du sofa. Zayn chantonnait et Nolan gémissait. Je soupirai et m'avançai vers le lit. Mon petit-ami me lança un regard désespéré et je lui fit signe que je m'en occupais.


- Bon, Nolan, tonnais-je, ça suffit. Il est tard alors maintenant, tu dors.


Peu habitué à ce que je hausse la voix, il me fixa, ses yeux encore mouillés de larmes choqués et la bouche entrouverte. Rapidement, il prit son pouce et je le remis en position allongée avant de quitter la pièce avec Zayn.


- Stan vient de m'appeler. Je vais passer un coup chez lui, annonçais-je

- Mais il est minuit passé, protesta le basané

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