Chained ( TERMINÉ )

Chapitre 2

Des grosses secousses me réveillent en sursauts. Je me cogne la tête contre un plafond étrangement bas. J'ouvre les yeux, il fait sombre, trop sombre. J'entend le bruit d'un moteur, et les secousses se fonts de plus en plus fortes.
Je suis dans un putain de coffre de voiture !
Je pense, que je suis trop sur le choc pour pouvoir extérioriser mes sentiments. Je ne pleure pas, je ne crie pas, je ne tremble pas.
D'un seul coup, les secousses cessent, et la voiture se stoppe.
Que dois-je faire ?! Je n'eût pas le temps de réfléchir à quelconque solutions, que la portière du coffre s'ouvrit. Mes yeux se plissent automatiquement, tellement la lumière du jour agresse mes yeux.
Une poigne forte attrape mon poignet, je fus éjecté en moins de trois secondes du coffre dans lequel j'ai séjourné.
Je m'écroule par terre, mes jambes ne me supportent plus.

- Relève toi, j'ai pas ton temps bordel !

L'homme me fis sursauter, je le dévisage, il a une cagoule qui cache l'entièreté de son visage.
Je me relève difficilement, mes yeux s'habituent petit à petit à la lumière du jour, il fait étrangement chaud...

Mais où suis je ?

Ma mère comment va t-elle réagir ? Elle n'a plus que moi et je la laisse seule. Je vais sans doute mourir lâchement. Une larme coule lentement sur ma joue.

- Bouge !

J'avance lentement, il me tien par la nuque pour pas que je ne puisse m'enfuir.

J'observe les alentours, nous sommes dans une forêt dense, ou quelques rayon de lumière traversent les feuillages des arbres.
On continue d'avancer dans cette forêt. Au bout de quelques longues minutes, ou j'ai failli tomber au moins cinquantes fois, j'aperçois une maison, mais pas une maison comme la mienne. Elle est énorme, les murs sont blanc ivoire, on dirait un grand manoir.
L'homme qui me tien par la nuque resserre sa prise.
Je serre les dents pour ne pas montrer que j'ai mal.
Dans quelle galère suis-je tomber...

On arrive devant le manoir, une grande porte en bois qui doit faire au moins trois mètres, se dresse devant nous. L'homme cagoulé ouvre la porte violemment, puis il me jette sur le sol. J'essaie de me relever, mais je me reçoit un coup de pied dans le dos.
Je lâche un cri.

- Je vous en pris laissez moi... Ma voix se brisa à la fin de ma plainte.

- Ferme là !

Je me reçu un coup de pied au visage, puis des nombreux coup s'enchaînèrent. Un cri rauque s'échappe de ma bouche, et alors que j'allais me recevoir un énième coup de pied, une voix interrompit mon agresseur.

- Lucas arrête faut pas quelle crève maintenant.

Je relève ma tête vers cette voix. Un homme, très imposant ce trouve assis sur un canapé en face de moi, comme si il regardais un spectacle.
Beaucoup de tatouages sont visibles. Je rencontre malencontreusement les yeux de cet homme, il a des yeux bleu comme jamais j'en ai vu dans ma vie.
Il se leva, et se dirigea vers moi.
Il empoigna mes cheveux, et tira pour me forcer à me relever.

- La prochaine fois que tu me regarde dans les yeux, je te colle une balle dans la tête ta compris ?

Je baisse la tête c'est la seule chose que je peux faire, je ne peux pas me risquer à faire la quoi que se soit, car ils risqueraient de me tuer sur le champs.

- J'ai pas entendu la réponse ta
compris ?!

Il me tira encore plus fortement les cheveux.

- Oui j'ai compris !

Il me lâcha, et je m'écroule lourdement sur le parquet.

- On en fait quoi ?

Dit l'homme cagoulé comme si je n'était qu'un vulgaire objet.

- Je vais l'emmener dans la salle.

Qu'elle salle ?

L'homme aux yeux bleus attrapa ma cheville, et il me traîna sur le sol.

- J'en ai pas fini avec toi.

Celui qui m'a kidnappée sortit du manoir rapidement.

Un sanglot s'échappa une nouvelle fois de ma bouche

- Tu est tellement faible.

Il avait raison j'étais faible, une moins que rien.
Il ouvre une porte et il descend des escaliers en béton, mon crâne se cogna plusieurs fois contre les marches. Il ouvre une lourde porte en métal, et il me mis à l'intérieur. Il ressort, et il claque la porte, j'entends la serrure claquer, puis ses pas s'éloignèrent de ma cellule.
Je me redresse, et je m'assied sur le béton froid de la pièce, je pris ma tête entre mes deux mains pour qu'elle arrête de tourner, mais en vain.

Mon regard fis le tour de la pièce, il fait très sombre, les murs sont à deux doigts de s'écrouler. Une petite fenêtre, se trouve en face de la porte en fer, un doux rayon lumineux émane de celle-ci.
Au milieu de la pièce se trouve une chaise, au fond à gauche de l'entrée, des toilettes et un lavabo, puis tout à droite de la salle se trouve un vieux matelas. Je n'arrive pas à me relever, mon corps n'est plus qu'un morceau de viande bleuté. Je met ma main à l'arrière de mon crâne, et je sent un liquide sortir de celui-ci. Ma tête tourne beaucoup trop, je regarde ma main, elle est remplie de sang.
Je me mis à ramper jusqu'au matelas, mes blessures ne me permettent pas de me lever.

Une fois sur le matelas, je me couche sur le dos, j'observe le plafond, et tout un tas de questions se bousculent dans ma tête.
Pourquoi mon t-il kidnappée ? Il doit y avoir une raison valable, mais je l'ignore encore. Il y a une seule chose que je sais, je dois survivre et sortir d'ici.

Je sombre lentement, dans un lourd et douloureux sommeil.