Chained ( TERMINÉ )

Chapitre 14

Pdv Lucie.

Je sentit une main caresser ma cuisse. Mes yeux s'ouvrit lentement, une vague de dégoût me submergea. Je plante mes ongles dans la main du blond. Il attrape ma gorge, tout mon corps se retrouve coller contre le siège de la voiture.

- Ne refais plus jamais ça, compris ?

Je hochais difficilement la tête.

- Bien, on arrive bientôt.

Ou est ce qu'il m'emmène ? J'en ai marre de faire la bonne fille a l'écouter au doigt à l'oeil, je dois le déstabiliser et le ralentir. C'est un jeux dangereux.
Il sort de l'air d'autoroute, j'avance ma main vers le poste radio et j'allume la musique.

- Je t'ai demander d'allumer la musique ?

- Non

- Alors éteint.

J'augmente le son au maximum, le blond prend peur et il dévie de sa trajectoire en manquant de percuter un camion.

- Arrête ça !

Je coupe la musique. Il souffle, et il se passe sa main sur son visage.

- Tu sait, je me retient de ne rien te faire, mais ne t'en fait pas j'aurais bientôt l'occasion de te faire mal.

- Arrête donc d'être aussi impulsif, juste à cause de la musique ?

Je vois ses mains resserrer le volant.

- Tais-toi.

- Si je serait toi j'irais consulter un médecin, non ? Non ! L'asile c'est l'endroit où tu devr...

- J'AI DIT LA FERME !

Il faut vraiment que j'arrête de jouer avec le feu, ou je risque de me brûler un de ses jours.

***
Pdv Falco.

Flash-back

Je n'arrête pas de taper du pied depuis plus d'une heure. Cette situation commence vraiment à m'énerver, je regarde l'heure, 23 h 44. Elle est en retard, comme d'habitude, elle a vraiment pas changée.

- Elle fou quoi ?

- Déstresse je pense qu'elle va bientôt arriver.

- Ça fait une putain d'heure qu'on l'attend.

Guillermo souffle.

- Je sais.

je sent une main sur ma joue, je l'attrape et je me retourne d'un coup.

- Je suis là chérie, je pensait pas que je t'avais autant manqué.

Elle me fit son fameux regard de biche.

- J'ai besoin de ton aide Alia.

- Tu ne me propose pas quelque chose à boire ?

- Assis toi je t'apporte quelque chose.

Je me dirige vers le bar, et j'attrape une de mes nombreuses bouteilles de whisky.

- Tu n'aurais pas du whisky de France ?

- Contente toi de celui-ci et ferme ta jolie bouche d'accord ?

Elle me fit un sourire dragueur.

- Pourtant tu ne disait pas ça la dernière fois qu'on a...

- Parlons affaire veux tu ?

Elle bu d'une traite son verre.

- Explique donc ce que tu attend de moi.

- On a besoin de toi pour infiltrer le QG de la mafia italienne.

Elle me regarda longuement.

- C'est du suicide, qu'est ce qui te pousse à aller la bas ?

- Ils on enlevés notre pion.

Elle se mit à rire niaisement.

- C'est drôle ?

- Mon pauvre petit choux, pour un pion tu m'appelle ? Tu est tomber sur la tête, prend en un autre ce n'est pas une grande perte, laisse les s'amuser avec, il ou elle n'a aucune valeur à mes yeux.

Je me lève à une vitesse fulgurante, et je lui attrape la gorge. J'approche ma bouche de son oreille.

- J'ai besoin de cette personne a mes côtés, à mes yeux elle compte plus que ta pauvre vie, donc tu va faire ce que je te dit, ou sinon tu ne verra plus jamais la lumière du jour. D'accord ?

Elle dit un faible " Oui ", je la lâche et j'attrape sa main. J'embrasse le dos de celle-ci.

- Je suis ravis de refaire affaire avec toi.

Ses yeux ne démontre que de la peur. Cette fois c'est moi qui lui lance mon plus beau sourire, elle se lève et commence à partir mais avant qu'elle quitte le manoir elle dit :

- Rendez vous demain à 7 heure à l'aéroport de Madrid.

Puis, elle quitte enfin l'habitation. Je ne pensait pas que se serait aussi simple, j'ai de la chance d'être le seul à avoir de l'influence sur elle.

- Tu la manipule.

- Et qu'est-ce que ça peut te foutre ?

Erman se rapproche de moi.

- C'est mal de jouer avec les sentiments des gens.

- Nous sommes pas censés être des saints, tu n'était pas aussi vulnérable avant.

Il fronça les sourcils.

- Avant ?

- Avant que Lucie arrive, tu n'aurais pas quelque chose à me dire ?

- J'ai rien à dire.

- Fait gaffe je t'ai déjà avertis plusieurs fois... Aucun attachement compris ?

Il frappa le murs de toutes ses forces, le con il a détruit la peinture !

- Arrête un peu !

Je serre les dents.

- Que j'arrête quoi ?

- Tu fait que de m'avertir parce que c'est toi qui t'es attaché à elle, tu ne veux tout simplement pas te l'avouer !

Je commence à bouillonner, il faut qu'il se la ferme sinon je risque de faire quelque chose que je risque de regretter.

- Ta gueule, tu ne sait strictement rien, tu n'est pas dans ma tête.

- Alors juste, dit moi pourquoi tu lui consacre autant d'importance ? Tu n'a jamais réagis de cette manière avec Alia pourtant tu allais te marier.

Fin du flash-Back.

" Pourtant tu allais te marier". Cette putain de phrase résonne encore et encore dans ma tête. Oui j'allais me marier, mais je n'ai jamais rien ressentis pour elle. C'était un mariage arrangé par ses parents, enfin son père en particulier. Il voulais nous unir, car il trouvait que j'avais une influence importante dans tout le globe, grâce à mes "Affaires". Le père de Alia est le chef de la mafia italienne, c'est pour ça que j'ai fait appel à elle. Je savait qu'elle était prête à trahir son père par amour, elle fera toujours tout pour moi. Je suis conscient que je joue avec ses sentiments, mais ce n'est pas, et ça ne sera jamais réciproque. Tout ce dont j'ai besoin dans ce monde c'est de mon oxygène, et en occurrence on me l'a enlever, je suis prêt à remuer ciel et terre pour la retrouver.