Chapitre 29

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Pdv Lucie.

Mes bras tremblent, j'essaie de ne pas tomber en portant les seaux d'eau à bout de bras. Une fois arrivée devant l'abreuvoir je pose un peu violemment les seaux et j'essuie d'un revers de la main les gouttes de sueurs qui perlent sur mon front. Ça fait déjà plus d'une semaine que je suis dans cette ferme, pour l'instant tout ce passe bien, les hommes de la famille commencent peu à peu à m'adresser la parole. Les jumeaux, Julian et Fernand sont dans le coral, ils dressent des chevaux. Je verse l'eau dans les abreuvoirs, puis je me dirige vers les frères.

- Elle est têtue !

Je les regardes s'énerver sur la jument, ça me fait rire. Fernand ce tourne vers moi.

- C'est ça rigole gringa, vien avec nous. On va voir si tu peux réussir à lui mettre le licol.

Je passe sous la barrière et j'attrape un licol, il faut que j'arrive à enfiler ça sur sa tête ? Je regarde l'animal en face de moi, elle a les yeux qui sortent presque de ses orbites. Ses veines ressortent et sa robe brille de sueur. Elle est épuisé, son regard me supplie presque de la laisser tranquille.

- Bon c'est quand tu veux l'américaine.

Je souffle et je regarde Julian.

Je m'approche de la jument lentement, elle respire fortement. D'un seul coup elle se met à galoper dans ma direction je me décale de justesse.

- Alors Gringa ?

Je leurs jette le licol dessus, en signe d'abandon, ils rigolent en se foutant de moi.

***
Pdv Falco.

Les mains derrière la tête, je fixe le ciel. Il se trouve que jai réussis m'échapper des mains de Victor, mais j'ai aussi perdu un frère. Enfin j'ai récupéré en traître à la place, Erman. J'aurais du savoir qu'il travaillait pour ses fils de putes. Mais je ne comprends pas pourquoi il a fait ce choix, c'est du suicide.

Flash-back.

- C'est ça que tu cherche ?

Je reste debout sans bouger, le canon de l'arme et posé sur ma tempe. Oui c'est ça que je cherche et je vais le récupérer.

- Cela fesait longtemps Aryn, tu a bien grandi...

Tous les muscles de mon corps ce contractent.

- Ne m'appelle pas comme ça.

Un rire rauque résonne dans la pièce.

- Toujours aussi agressif.

Je ne répond pas, j'essaie de chercher un moyen pour me sortir d'ici sans me prendre une balle dans la tête.

Il appuie un peu plus fort le canon sur ma tempe.

- Où est elle ?

Je ne répond toujours pas. Putain je dois faire vite sinon ce dégénéré va me faire sauter la cervelle. Soudain une idée me vien. J'attrape le canon rapidement et je le dévie, la balle traverse le plafond. Le cinquantenaire me donne un coup de coude dans la mâchoire. Sonné je tombe sur le sol, il a de la force la vieille branche. Je regarde en face de moi, une bombe de peinture ce trouve perché sur l'armoire à moitié peinte. Je me relève et je l'attrape furtivement.

- Tu va mourir si tu me dit pas où elle est.

Mon corps reste stoïque, mes lèvres forment un mauvais rictus. D'un seul coup je sort la bombe de peinture et je lui en asperge dans la gueule. Il me reste pas beaucoup de temps avant que des renforts débarquent. J'attrape la malette, puis je saute par la fenêtre brisée.

Fin du flash-Back.

Bon, maintenant il me reste juste à trouver ma blonde. Ça ne va pas être simple, je suis sans arme. Je ne pense pas que je puisse tuer quelqu'un avec ma malette. Mes yeux restent grand ouvert, à l'arrivée du jour je commencerais mes recherches. Espérons juste qu'elle ne sois pas tomber entre de mauvaises mains.

***

Pdv Lucie.

J'ai enfin fini, je ne pensais pas que la vie à la ferme était quelque chose d'aussi éprouvant. Mais je ne me plaint, pas je préfère être ici que d'être six pieds sous terre.

Ici tout est calme, trop calme. Je marche en direction de la maisonnette, le doyen devrait être déjà rentrer pourquoi il n'y a aucun bruit ? Je rentre doucement dans la maison, sans un bruit je me déplace dans la cuisine.

Je découvre avec horreur le corps ensanglanté de Fernand, les larmes me montent au yeux. C'est pas le moment de pleurer, je dois rester silencieuse. Je dois surtout essayer de sauver le reste de la famille. J'attrape l'arme coincé dans mon short. C'est le flingue que Falco m'a donner, je l'ai toujours gardé sur moi. J'entre dans le salon, des flaques de sang sortent du dessous du canapé, je me risque à regarder au dessus de celui-ci. Le père et Julian le second jumeau sont inanimé, les yeux grand ouvert, sans vie. Mes mains tremblent, pitié que Carmen et Javier soient vivant.

Je traverse le long couloirs sombre qui mène au chambres. J'ouvre la chambre du cadet, elle est étrangement vide. Je fait demi tour et j'entre dans la chambre de Carmen. J'entend une forte respiration saccadé, je vois une fine silhouette dans le grand lit.

- Carmen ?

Je me rapproche rapidement, je peut à peine apercevoir son visage dans la pénombre.

- Gringa... Va t'en, part loin d'ici...

Elle tousse, du sang sort de la commissure de ses lèvres.

- Je ne vais pas te laisser mourir ici, il en est hors de question.

- Petite idiote, c'est un piège, ils reviendront, sauve toi pendant qu'il en est encore temps...

- Non...

- Mon petit frère est partis chercher le shérif.

Ses phrases se coupent à cause de sa toux.

- Arrête de parler bon sang, tu te fatigue pour rien.

Elle m'attrape la main.

- Promet moi, de...De prendre soin de mon petit frère...

- Je te le promet.

Elle me sourit une dernière fois.
C'est la dernière fois qu'elle sourit à la vie. Elle expire une derniere fois, paisiblement. Son visage se décontracte, et sa main lâche avec douceur la mienne.

Je ferme lentement ses paupières avec ma main. Cette famille ne méritait pas une mort comme ça. Personne ne mérite de mourir de cette façon.

Mes larmes coulent le long de mes joues.

- Je te promet qu'ils vont payer.


Wow presque 1 mois que j'ai pas publier. Vous pouvez me tuer par la pensée 😂 Non sans rire je ne pouvais pas écrire ses derniers temps j'ai passé les épreuves du bac, oral d'histoire, écrit de français et tout le bordel qui suis. Il me reste une épreuve et après je pourrais écrire pendant les vacances. Bonne chance à ceux/ celles qui n'ont pas fini leurs examens !

Chained ( TERMINÉ )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant