Chapitre 34

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Flashback

Pourquoi me fait-il endurer tout cela ? Pourquoi...

Mon corps est pris d'un soudain choc électrique me faisant presque soulever de la chaise, mes muscles se contractent au maximum ma tête surchauffe je sens le bout de mes doigts brulés par la chaleur de l'électricité. Je vais mourir, une sensation étrange naît dans ma poitrine, j'ai l'impression que mon coeur va s'échapper de mon corps. Puis enfin cette décharge quitte mon être. J'ai du mal à respirer, chaque inspiration est comme une épreuve insurmontable, je m'asphyxie.

Il s'approche de moi lentement, il allume une petite lampe de poche puis il m'ouvre les paupières pour m'examiner les yeux. D'un geste puissant il me frappe dans le dos, l'oxygène regagne mes poumons.

- L'expérience n'est pas très concluante...

Ce scientifique de quoi parle-t-il ?

- Monsieur Mora voulez-vous qu'on augmente les volts ?

Le regard de mon père rentre en contact avec le mien je le supplie, je veux que tout s'arrête, je ne peux plus continuer comme ça.

- Augmentez messieurs, tant que nous n'aurons aucun résultat satisfaisant nous continuerons.

Une plainte sortie de la commissures de mes lèvres.

- S'il te plaît... Arrête...

Il se déplace rapidement vers la table où se trouve le fameux boîtier.

- Non... Stop...

Il s'arrête, il me regarde une dernière fois puis il dit sans une once de pitié.

- C'est pour ton bien.

Puis il tourne quelques choses sur le boîtier, toujours ses iris encrés dans les miennes.

- Allez-y messieurs !

Un hurlement strident fendit mon coeur et mon âme.

***

Je me réveille en sursaut, de la sueur perle sur mon front, mon dos est trempé. C'était quoi ce rêve ?

Aryn est toujours profondément endormis, je me lève sans faire de bruit puis-je marche sur le sol froid jusqu'à une petite fenêtre. Le jour n'as toujours pas pointé le bout de son nez, le ciel c'est un peu éclaircit, j'observe le champ qui me fait face, les fleurs dansent au rythme de la brise qui caresse la végétation. Au loin apparaissent des silhouettes, je pense d'abord que ce sont des simples habitants, mais quelque chose me dit qu'il faut qu'on se barre d'ici et vite !

Je me dépêche d'aller réveiller le brun, je secoue son corps ,mais il ne se réveille pas.

- Ce n'est pas le moment de faire la grasse mat ! Réveille toi bon sang !

Ma main frappe contre sa joue, le claquement résonne dans le hangar. Il bondit de son pieu.

- ESPÈCE DE FOLLE !

- Mais tait toi ! Des gens arrivent. On doit partir maintenant !

Ni une ni deux, le tatoué m'entraîne au fond du hangar une porte en taule se trouve caché derrière les bottes de foins. On passe derrière puis on sort presque en courant, si on se fait choper on détruit le peu d'espoir d'arrêter les agissements de Victor et de ramener Javier. Cela détruit aussi la future vie paisible que je veux mener.

- On doit retourner à la moto.

- Viens je connais un passage pour retourner aux abords de la ville.

Je le suis en courant, j'ai du mal à le suivre. Bordel il a de l'endurance.

Je regarde derrière moi en entendant des hurlements, ils nous poursuivent !

- Aryn...

- Tait toi et cours !

On arrive au centre de la ville.

- On va essayer de les perdre dans les ruelles.

Le jour se lève enfin, seul le bruit de nos pas rythme la ville à cette heure-ci.

Je commence à reprendre espoir je ne les entends plus hurler derrière nous.

On arrive dans une énième ruelle, comment Aryn arrive-t-il à ce repérer ? Elles se ressemblent toutes...

- Merde...

Aryn s'arrête puis il serre les poings, je me stoppe à côté de lui essoufflé.

- Pourquoi tu...

Putain, un cul de sac !

- Je pensais que la ruelle continuais !

J'entends les cris se rapprocher de plus en plus.

- On fait quoi !

- Ferme là un peu tu m'empêches de réfléchir...

Je lui frappe l'épaule.

- Arrête de me parler comme si j'étais ton chien !

- Tu crois que c'est le moment de faire ta crise ?

Je rage, je ne le supporte pas dans ses moments.

- Trop tard ils arrivent.

Je sors mon arme je la pointe droit devant moi, il y a cinq hommes ils arrêtent leurs courses a quelques mètres de nous.

- ¡Baja el arma! (Baissez votre arme !)

- Je ne parle pas votre langue bandes d'abrutit !

Aryn me regarde lassé.

- Il t'as demander de baisser ton arme.

- Jamais.

Aryn chuchote.

- Tu est au courant que là on a aucune chance ils sont tous armés ?

Je réponds sèchement.

- Je préfère me battre et mourir pour ma liberté que de retourner auprès de ce qui me sert de paternel.

Un homme s'avance.

- Ne bougez pas sinon je tire.

- Vous me tirez dessus, mes quatres hommes n'hésiterons pas à faire de même.

Il continue à avancer je met mon doigt sur la détente.

Je commence à presser celle-ci quand j'entends crier.

- Crevez bandes de corrompues de mierda !

Je crie de bonheur en reconnaissant la voix.

- LUCAS !

Aryn se jette sur le sol en entendant le coup de feu il m'entraîne dans sa chute. Je place mes mains sur mes oreilles, en fermant les yeux. D'un seul coup plus un bruit et je sent quelqu'un attraper mon bras pour me relever.

- Guillermo c'est toi !

Je ne m'attends pas à la suite mais, il me prend dans ses bras.

- Vous nous avez faits peur à disparaître comme ça.

- C'est bon Guillermo tu peux la lâcher.

Aryn arbore un visage soulé par les évènements.

- Bah alors tu es jaloux ? Dis Lucas moqueurs.

Je me libère de l'étreinte de Guillermo.

Aryn prend la parole.

- Comment avez-vous faits pour nous retrouver ?

- Pas le temps de parler venez dans la voiture.



Tadaaam et un chapitre en plus ! Je vais essayer de poster 2 chapitres par semaines où plus si j'en ai l'occasion 😁.
J'espère que vous avez aimez ce chapitre !









Chained ( TERMINÉ )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant