Chapitre 22

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Je me réveille lentement, la lumière du jour m'attaque directement les yeux. Je ne comprends pas tout de suite où je suis, mais en voyant les murs autour de moi je me souviens de la journée d'hier. Je suis couché sur Falco, ses bras encercle mon corps, je suis bloqué. Des flash de cette journée me reviennent à la mémoire, j'ai tué un homme, j'ai embrassé Falco et j'ai su que ma vie était un mensonge. Je ne sais même pas charger une arme, alors comment est ce que j'ai fait pour tuer un homme ? Les questions fusent directement dans ma tête, alors que je vien juste de me réveiller.

J'enlève les bras du brun et je me lève, je m'étire en faisant craquer mes articulations. J'ai faim, j'ai soif, la seule chose qui m'a nourrit hier c'est l'oxygène. Je pousse la porte de la vieille maison et je me retrouve dehors dans la forêt, les arbres m'entourent et une petite brise fait valser les branches ainsi que ma chevelure. Je marche dans un petit chemin qui mène sur une clairière. Une étendu d'eau ce trouve au milieu de cet endroit dénué d'arbre. J'ai une forte envie de me baigner, je regarde autour de moi, comme si des gens pouvais m'observer dans les buissons. J'enlève mes chaussures mon tee-shirt, ainsi que mon pantalon, je garde juste mes sous vêtements.

Je marche lentement vers l'eau jusqu'à ce que mes pieds nu rencontrent le liquide translucide. Une petite cascade vien s'échouer dans ce petit bassin. Je plonge directement dans l'eau, le contact avec sa froideur me fait extrêmement de bien. J'ai l'impression d'être lavé de tout mes péchés.

Je ressort la tête de l'eau en inspirant fortement, mon regard ce stoppe sur des yeux azur. Ce regard je l'ai rencontré des centaines de fois, mais il me donnera toujours des frissons. Puis il commence à enlever ses vêtements, mes yeux se baladent sur son torse, ses tatouages dansent au rythme de sa respiration. Il enlève ensuite son pantalon, je tourne les yeux par pudeur, même si il est en caleçon je veux pas avoir l'air d'une lionne prête à lui sauter dessus. J'entend l'eau rentrer en contact avec son corps, il se rapproche de moi, mon regard est toujours posé sur un arbre au loin. Des doigt froids viennent tenir mon menton, nos yeux ce rencontrent encore, je m'en lasserais jamais. Il caresse soudainement ma joue, mes yeux se ferment sous ce geste de tendresse, son pouce caresse doucement mes lèvres.

- Mi reina...

Ses paroles font accélérer mon rythme cardiaque, et de nombreux souvenirs submergent mon esprit.

Flash-back.

Il aime se moquer de moi, mais mon fessier aime moins. J'essaie de me relever, mon casque de moto est toujours ancré sur ma tête. J'entend ses éclats de rire, c'est ça rigole tant que tu le peux encore !

- Bah alors ? Pour l'instant je t'ai plus vue par terre que sur la bécane !

- Tait toi et aide moi à me relever !

Il s'approche de moi, et il me tend sa main. Je lance mon pied contre son tibia, sa chute est tellement mémorable, que je pense que je rigolerais encore dans ma tombe. Je me relève sauf qu'il attrape ma cheville, j'en ai marre d'être tout le temps par terre !

- Même énervée tu est belle, Mi reina...

Fin du flash-Back.

- Mon roi...

Mes mots le firent immédiatement réagir. Il m'attrapa sous les cuisses, mes jambes s'enroulent autour de sa taille, puis mes bras se posent automatiquement sur sa nuque. Ses lèvres fondent sur les miennes, une explosion fulgurante me tiraille le ventre. J'ai l'impression de reprendre de l'oxygène, de revivre pendant un instant. Les frissons qui parcouraient ma peau auparavant à cause du froid on complètement disparu, j'ai même chaud, très chaud. Nos corps ce collent un peu plus, de plus en plus. Mon coeur est en train de défaillir je suis en train de succomber.

Jusqu'à ce que ses mains se posent sur mes fesses, je recule violemment. Il me regarde bizzarement, mes mains son prises de tremblements.

La pièce sombre, la torture, la mort, les chaînes, les couteaux, le fouet, mes hurlements, la solitude, l'envie de mourir. Ce qu'ils m'ont fait, ce qu'ils ont fait de mon corps, jamais ses cicatrices disparaîtront. Mon âme est brisée, je suis brisée.

- Regarde moi, regarde moi.

Je ne trouve pas son regard, une violente vague de froid monte dans mon corps. Je n'arrive pas à m'arrêter de trembler, je n'arrive pas à arrêter de penser à ça. Je sent mon corps se faire compresser, je ne suis plus consciente de rien. Tout est noir autour de moi, j'entend juste mes sanglot, et mes larmes s'écraser violemment sur l'eau.

- Écoute moi, calme toi, jamais je te laisserait, je t'en fait le serment. Jamais tu retournera la bas, c'est fini, tout est fini.

Mon esprit s'éclaircit, je reprend peu à peu mes moyens. Je suis dans les bras d'Aryn, il me chuchote des mots qui m'apaisent. On reste quelques secondes de plus comme ça puis il s'écarte lentement. Son regard est triste, mais malgré ça un petit sourire vien éclaircir son visage.

- Crise de panique hein...

- Merci...

Puis je sort de l'eau, je ramasse mes vêtements et je part en courant me réfugier dans le tas de pierres qui nous a servis d'abris. J'ai été vulnérable, je dois enfouir tout ça au fond de moi. Je ne dois plus laisser toutes ses choses m'engloutir encore une fois. Mes pas se stoppent, mes pieds sont cloué au sol.

Erman ce trouve devant moi il me détaille de haut en bas, son visage est fermé, et ses poings se serrent. Guillermo sort du gros 4×4 noir et il vient en courant vers moi.

- Vous étiez où bordel !?

- Je...

Guillermo enlève sa veste de costard, puis il me l'a pose sur les épaules.

- Tait toi et met ça tu va attraper froid.

Falco arrive peu de temps après, heureusement il c'est habillé. Les garçon ne ce feront pas de fausses idée comme ça.

Erman n'a pas dit un mot depuis qu'on c'est vu. Je suis assise dans le coffre du 4×4, je ne voulais pas me mettre sur les genoux de quelqu'un, en plus j'étais encore trempé. C'est pas si mal d'être dans le coffre, comme ça j'affronte pas le regard de Erman, ni celui de Alia. En parlant d'elle, je ne sais même pas qui c'est, mais peu importe je ne l'aime pas de toute manière. Les vêtements de Lucas sont vraiment confortables, je nage dedans. Je place la capuche du sweat sur ma tête, et je me roule en boule.

J'ai juste besoin de dormir, pour oublier.

Hop ! Voilà le chapitre 22, j'espère qu'il vous a plu. Excusez moi d'avance pour les fautes, en ce moment j'ai l'impression de créér une nouvelle langue tellement j'écris n'importe comment 😂


Chained ( TERMINÉ )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant