Ses cheveux presque noir retombent sur son visage, il est beau. Son visage est endormis, je caresse lentement sa peau dorée. Ça fait depuis que je suis petite que je le connais, de mon plus lointain souvenir je l'ai toujours aimé. Je ne sais pas si c'est réciproque.
- Quand tu me regarde comme ça j'ai l'impression que tu va me sauter dessus.
Je bégaie, et je me ravise à répondre quelque chose. Il adore me gêner.
- Aryn ?
Il ouvre les yeux.
- Oui cariña ?
Aryn ?
***
Je sent mon corps se faire légèrement secouer, j'émerge lentement de mon sommeil. J'ouvre les yeux, Falco est au dessus de moi il a l'air inquiet.
- Qu'est ce que tu fait ?
Il me touche le front, je ne comprends pas ce qui lui prend.
- Tu était en train de trembler dans ton sommeil, et tu pleurait.
Je touche mes joues, il a raison elles sont remplies de larmes. Il se relève, et il s'assoit au bord du lit.
- Prépare toi on va partir.
Enfin ! Cela fait trois jours qu'on séjourne dans l'hôtel. J'ai demandé plusieurs fois à Falco pourquoi nous avions attendu autant de temps, il m'a répondu la même chose à chaque fois.
Il fallait que mes blessures se soignent un minimum, avant de partir car on était jamais à l'abri d'une potentielle attaque venant de la mafia italienne.
Je me lève, je récupère des vêtements et je m'enferme directement dans la salle de bain. Après avoir fini de me préparer, je m'apprête à ouvrir la porte. Un bruit assourdissant explose dans la chambre, je ne bouge pas comme paralysé par la peur. Je me fait violence et j'ouvre cette satané porte.Falco est par terre au dessus d'un homme cagoulé.
- Parle espèce d'enculé !
L'homme a la cagoule se mit à rire, un rire incontrôlable qui me fit froid dans le dos. Falco le frappa au visage, mais l'homme continuait à rire. Il reprit sa respiration.
-Dit adieu à ta vie... Et à ta salope...
La fenêtre de la chambre éclata en morceau, je saute sur le sol pour éviter les éclats de verres. Trois hommes nous font face. Ils ont tous les trois un sourire plaqué sur leur visages figé. Falco se relève, et il tire directement dans la tête de l'homme cagoulé, puis il détourne son canon vers les trois hommes.
- Lucie vien derrière moi.
J'exécute ce qu'il me dit.
- Falco...Falco... Quel plaisir de te rencontrer enfin.
Le brun mit un bras dans son dos pour me maintenir contre lui. Un geste protecteur sans doute.
- Foutez le camps d'ici.
- On vien juste d'arriver, tu veux déjà qu'on s'en aille ? Ça me blesse profondément. Tien je ne me suis pas encore présenté, je me nomme Franz.
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Chained ( TERMINÉ )
ActionTon absence à creuser un vide en moi impossible à combler. Ta présence est comme une auto destruction, lente et douloureuse. Je suis enchaînée à toi, alors si tu me quitte je pars avec toi. ...