Chained ( TERMINÉ )

Chapitre 4

Pdv Falco.

- Dans ce cas Erman nous allons voir combien de temps elle tien en apnée.

Elle se met à crier qu'elle ne sait rien. Cette garce commence vraiment à m'énerver.

Je plonge sa tête dans le seau, elle se débat très violemment, j'ai vraiment du mal à la tenir. Au bout de quelques minutes, ses mouvements ralentirent.

- C'est bon Falco, tu va la tuer !

- Elle ne mérite que ça.

- Je sais, mais elle ne doit pas mourir maintenant !

Ma pression sur sa nuque se relâche et je sort sa tête de l'eau.
Ses lèvres sont violettes, et ses yeux sont clos. Je contrôle son pouls, elle est vivante mais son coeur bat très lentement.

- Ta déconné mec, maintenant à cause de tes conneries, on est recherchés dans le monde entier ! Tu te rend pas compte de qui on a kidnappé il va...

- Ferme là, ta pas à me dire quoi faire, pourquoi si tu te sent si coupable tu ma aider à monter le coup hein ?

Ce lâche me regarde avec dégoût.

- Je ne me sent pas coupable, je dis juste que, à cause de cette salope, on va sans doute se faire exploser la cervelle par le FBI !

- Je les attends avec impatience.

***
Pdv Lucie.

Je ne ressens plus rien, je vois du noir, je n'arrive pas à parler ni à bouger. J'ai l'impression d'être enchaînée dans les ténèbres. Est-ce ça la mort ?
Non c'est pas possible... Je peux pas mourir maintenant, je dois me battre, et non pas me laisser lâchement mourir.

Je ressent une étrange chaleur qui émane sur tout mon corps. Puis des voix. Des fortes voix, j'ai l'étrange impression que ces voix ne me sont pas inconnues.

- Tu va la fermer maintenant Lucas ! Si il ta emmener ici, c'est pas pour assouvir tes pulsions malsaines !

- Je fait ce que je veux, quand je veux Erman.

- Ta de la chance que G est dans le manoir sinon tu serais déjà mort à cette heure ci.

Mon heure, n'a pas encore sonnée.

Toujours les yeux clos, j'essaie de bouger ma tête. Malheureusement, je n'aurais jamais du faire ça. Une énorme pleinte de douleur sortit de ma bouche, je suis sûre que les psychopathes m'ont entendu.
J'ouvre les yeux lentement, la pièce dans laquelle je me situe, est sombre. Cependant je ne me trouve pas dans ma cellule habituelle, cette fois ci, je suis dans une grande chambre attachée dans un lit. Erman et l'autre homme, sortent de la pièce. Le basané me lance un regard de mort avant de sortir. Je suis donc seule attacher à un lit. Je baisse les yeux sur ma silhouette, et je peux voir, que je n'ai plus mes vêtements de sport tâchés de sang. Je porte un long tee-shirt blanc, avec sûrement un short dessous. J'en ai rien à faire, de qui m'a changé et lavé, j'ai d'autres préoccupations.
Je ne peux pas non plus me plaindre, car ce lit ( même si j'y suis attachée ) est bien plus confortable, que le vieux matelas qui pourrissait dans ma cellule.
Un peu de lumière traverse les persiennes de la grande fenêtre, qui se trouve à la droite de la pièce. Je peux apercevoir grâce à celle-ci, qu'à  l'extérieur il fait étrangement beau, et que le ciel est bleu azur. On est en novembre... Jamais il ne ferait ce temps ci à San Francisco durant un mois de novembre.

Des flashs, de ce qu'il s'était passé, revinrent en ma mémoire. Qui est Victor ? Falco à essayé de me tuer, parce que j'ignorais qui était cet homme. Si j'essaie de m'échapper, que serait il capable de me faire ?

La porte s'ouvre, et elle laisse place à un homme en costard. Il est très intimidant. Il s'approche de moi, il prit une chaise, puis il s'assied à mon chevet. Un large sourire, trône sur son visage de porcelaine.

- Bonjour.

Je ne réponds point.

- Je vois que tu n'est pas très bavarde.

Silence.

- Je vais te prévenir qu'une seule fois. Tu répond, sinon je me ferais un malin plaisir de te remettre dans le coma.

- Moi je crois plutôt que tu devrais fermer ta gueule l'aristocrate. Dis-je entre mes dents.

Je me pris une grosse claque. Je n'aurais sans doute, pas du ouvrir ma bouche cette fois ci. Ma joue me brûle, je sent un goût de sang qui se propage dans ma bouche, il n'y est pas aller de main morte.

- Falco ne t'a pas parler de moi ?

Son sang froid était déconcertant.

- Non.

- Je me présente, je me nomme Guillermo, je suis non pas aristocrate mais un tueur à gage.

Mon sang ce glace.
Il caresse ma joue, avec le dos de sa main.

- Et tu était sur ma liste noire, On m'avait ordonner de te tuer. Mais Falco avait un plan bien plus intéressant.

- Je ne comprend pas pourquoi vous vouliez me tuer, et pourquoi je me retrouve ici ?

Il se dirige vers la sortie.

- Falco te le dira bientôt, patience.

Je me pose certaine questions.
Si ils me cachent pourquoi je suis ici, et que Falco à tenté de me noyer. Je pense que tout ce qu'il m'arrive est à cause de ce Victor. Et si ils s'en prennent à moi, c'est que je suis quelqu'un d'important, aux yeux de cette personne que je ne connais pas.

Un bruit sourd interrompt mes pensées.
C'était comme si, quelque chose de lourd, venait de s'écraser contre le sol.
Puis un long cri, un cri d'horreur qui venait du sous sol, me donna des frissons. On aurait dit qu'une femme était en train de se faire torturer.
Et un bruit, de détonation mis fin aux hurlements de la femme.

Ses hommes sont des monstres ! Je me débat dans tout les sens, je réussis par je ne sais quel moyen, à détacher ma main droite.
La porte s'ouvre encore une fois. Mon être tout entier se pétrifie, mes yeux fixent le corps sans vie de la jeune femme. L'homme cagoulé qui m'avait enlevée, jete le cadavre au pied du lit.
Puis l'homme s'en alla

Un long spasme pris possession de mon être tout entier. Mes tremblement sont incontrôlable, l'odeur de mort vînt à mes narines.
Mes pleurs, fûrent de plus en plus abondant.

- Pourquoi tu pleure chérie ? Ça gâche ton si joli visage...

Mon souffle se coupa.

- Q...Qui est là ? Dis-je apeurée.

Silence.

- Ton pire cauchemar chérie...