-Chapitre 22-

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Point de vue de Noelia :

Je me réveille doucement par les rayons du soleil. Il est 7 h, je regarde durant quelques minutes James. Il était là, à côté de moi. Je retire son bras et me lève. Ne voulant pas le réveiller je décide de chercher moi-même une quelconque salle de bain.

-Troisième porte à gauche.

- Ah!! Tu m'as fais peur !! M'énervais-je devant James hilare.

- Tu aurais dû voir ta tête.

Il se mit à rire de plus belle, ce qui moi ne me faisait pas du tout rire. Je croise mes bras sur ma poitrine.

-Hé princesse je plaisante. Me dit-il une fois son calme repris.

-Mouais, dis je peux prendre une douche?

-Oui. Si tu veux je t'accompagne ? Me demande-t-il avec un sourire en coin.

J'arrivais enfin à la porte et regarda James avec mon plus beau sourire.

-Désolée mon chou mais non.

Je ferme la porte à clef derrière moi. Je retire mes habits, me fis un chignon et fis couler l'eau sur ma peau. Après avoir fini, j'enroule ma serviette autour de moi. Me maquille légèrement et m'habille d'un jean légèrement troué, d'un t-shirt et d'une veste en cuire kakis. (Oui j'avais pris quelques vêtements avant de partir à la plage ainsi que deux trois trucs pour me maquiller). Une fois fini je sortis de la salle de bain, et descendis pour aller rejoindre James à la cuisine.

-Ça s'en bon dis moi?

- Je t'ai préparé le petit-déjeuner. Bon ce n'est pas non plus de la grande cuisine mais...

-C'est parfait.

Je lui déposai un baiser sur la joue et m'installa pour manger des pancakes, crêpes...Oh mon dieu c'est trop bon!!!! James s'assis en face de moi et commença à déjeuner tout en gardant un œil sur ma réaction face à ce festin de roi.

- Qui t'as appris à cuisiner comme ça?

Son visage se referma et aucune expression ne peut me permettre de savoir ce qu'il ressent à ce moment précis. Je n'aime pas quand il fait ça, j'ai l'impression que même s'il m'aime je ne serais jamais la clef qui ouvrira ce coffre qu'il s'est forgé. J'aimerais tellement connaître son passé et aussi pourquoi il est rentré dans ce stupide gang? J'abandonne la simple idée qu'il me réponde. Je pris mon téléphone pour regarder l'heure. 7h50!! Je me dépêchai de monter me brosser les dents et de prendre mon sac sous le regard surpris de James qui ne compris pas ma réaction. Une fois de nouveau en bas je l'interpelle.

- Il faut qu'on aille en cours.

- Ok.

Il ne m'a pas adressé un regard sincère depuis que je lui ai posé cette stupide question. Peut-être n'aurais-je pas dû. Je m'installe dans sa voiture et regarde le paysage défiler. Il faisait tellement beau aujourd'hui. Pour un mois de novembre c'est plutôt rare. Mon portable se mit à sonner. Je décroche sans regarde le numéro, comme d'habitude vous me dirais.

Conversation téléphonique

-Allô??

-Ma chérie?

- Maman! Tu m'as tellement manqué comment sa se passe à New York?

-Toi aussi ma puce. Très bien, et toi comment ça va?

- Super!

- On voulait prendre des nouvelles plus tôt mais appeler coûte très chère et avec le boulot c'est un peu compliquée.

- Ce n'est pas grave tu sais!

- Je te passe ton père. Bisous ma chérie je t'aime.

- Je t'aime aussi maman. Bisous

- Salut ma puce comment tu vas?

-Très bien papa. Et toi?

-Très bien. Tu nous manques tu sais.

- Vous me manquez aussi.

- Ta mère et moi te rappelleront d'ici la semaine prochaine sinon se seras dans deux semaines. On t'aime fort. Gros bisous.

-D'accord, moi aussi. Gros bisous.

Fin de la conversation téléphonique.

D'avoir eu des nouvelles de mes parents me rassurer avec les menaces de Maxime je ne suis pas très tranquille. James n'a pas détourner le regard une seule fois de la route mais malgré cette tension je suis heureuse d'avoir enfin pu parler avec mes parents.

On arrive enfin au lycée. Je ne descendis pas tout de suite de la voiture.

- Tu vas rester aussi et froid avec moi pendant encore longtemps?

- Écoute je ne veux pas que tu me pose des questions sur mon passé et comment j'ai appris à faire des trucs est-ce bien claire?

Son ton était plutôt menaçant. Je n'aime pas du tout quand il fait ça on dirait....

- Tu sais que quand tu fais ça on dirait Maxime.

Son visage se décomposa et je sortie de la voiture. Je me dirigeai vers le lycée pour rejoindre les filles laissant en plan James toujours sous le choc de mes propos.

- Salut!

- Salut!

- Nicki, quel cours as-tu là? Lui demandais-je.

- Français et toi?

- Pareil on y va ensemble.

On laissa les filles et nous nous dirigeâmes en cours. Cela faisait assez longtemps que je n'y avais pas était. On s'installa au fond et on attendit le prof arrive.

- Il faut qu'on arrive à mettre en couple Alison et mon frère. Dis-je à Nicki.

- Ta raison faut trouver un truc.

On était toutes d'accord sur se sujet là, Alison et mon frère sont tous les deux amoureux l'un de l'autre mais ne veulent pas se l'avouer.

***


La fin des cours sonna comme un soulagement pour moi. Je n'avais pas étais à la boxe aujourd'hui donc je prends le chemin pour m'y rendre. Une voiture noir me suivis de près même un peu trop près. Elle s'arrêta à ma hauteur et quelqu'un me pris par le bras et me fis rentrer dans le véhicule.

- Salut toi! Me dit Kyle d'un air effrayant.

- Qu'est-ce que tu me veux?

- Te montrer quelque chose.

La voiture démarra. On arrive dans une ruelle où se trouvait une homme et une jeune femme dont je n'arrive pas à identifier.

- Et alors?

- À quel point fait tu confiances en ton copain?

- Ben je l'aime sa devrait te suffire.

Un sourire sadique s'afficha sur son visage. La fenêtre s'ouvrit et j'aperçus... James et...Ashley. Mais qu'est ce qu'ils font? On dirait une pute. Elle était maquillée comme je ne sais pas quoi. Soudain elle commença à chauffer James. Je pensais qu'il allait la repousser mais il ne fit rien. Il commença à l'embrasser. Les larmes commencé à monter aux yeux. J'ouvris la porte et sortis. Je m'approche de James et le gifla.

- Tu n'es qu'un gros connard. Différent des autres hein?

- Attend je peux tout t'expliquer. Me dit-il en me prenant le bras.

- Il n'y a rien à expliquer toi et moi c'est fini.

Je partie en courant vers la salle de sport pour me défouler un peu. J'avais besoin de frapper quelques choses. Pourquoi m'a-t-il fait ça? En fait je ne suis qu'un aimant qui attire tous les gros connards de la Terre. Mais pourquoi moi? J'ai rien demandé. Je continue de frapper le sac tout en versant toutes les larmes de mon corps. J'étais plus qu'énervé contre lui.

Détruite (Tome 1) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant