SA - Chp. 4.1 Mienne

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Part 1

        Angella est assise dans un beau salon décoré au style du XVème siècle avec des beaux meubles et un tapis rouge qui était une touche spéciale. Elle soulève sa tête et regarde avec fascination le beau et grand chandelier accroché au-dessus. L'ambiance de la salle est très calme et sereine. Angella tourne doucement son regarde et remarque les peintures accrochées au mur, et les différentes vases soigneusement décorées. Elle observe les beaux cousins dont elle est assise dessus ; grand, noir, bien nettoyé, bien décoré par les lignes d'ors qui les traces. Elle caresse le canapé et sourit tendrement ; si doux...

Finalement, ses yeux tombent sur le beau jeune homme qui l'observe attentivement avec un regard curieux sur son visage. Il s'approche d'elle avec délicatesse et attention.

« Tu veux surement boire quelque chose ? De l'eau peut être ? »

« Non merci... Désolée... je ne connais toujours pas votre nom » Angella répond timidement.

« Ne me vouvoie pas je t'en prie. Je m'appelle Antonio Benedicto, j'ai 24 ans, je vis en Italie, et depuis deux semaines je cherche à te voir ». Il soulève son visage pour qu'elle le fixe.

« Ah bon ? Et pourquoi ? » Ses yeux m*rde...

« Ne le nie pas, toi aussi tu as ressenti ce que j'ai ressenti. Toi aussi tu voulais me revoir et me redonner se baiser ». Son regard est si perçant, Angella ressent des frissons. « Est-ce que je mens ? »

« N...Non tu as raison ». Angella est essoufflée.

Il la rejoint pour ensuite la cajoler. Ils sont sur le canapé, ensemble, nez à nez, les yeux fermés et le pouce caressant la joue de l'autre.

Antonio Benedicto n'a jamais été du genre à agir d'une façon aussi sensible. Il a toujours eu ce que les hommes voulaient : une fortune inestimable, les plus belles femmes du monde à ses pieds, des contacts très importants et influents, ...une vie de rêve, voilà tout. Il est plutôt le genre à se tenir debout devant les grandes vitres de son bureau et à regarder les gens de la ville continuer à vivre leurs petites vies sans excitations. C'est assez ironique qu'il assume cela, puisque sa vie a lui n'avait rien d'excitant non plus. Il faisait les mêmes trucs que les gens de tous les jours vénèrent comme des fous comme de simples routines de sa vie. Oui, il sortait beaucoup en compagnie de belles femmes et des gens importants, mais c'était que du boulot, que du business. Ou sont la passion et la joie de posséder tout cela ? Il ne l'a pas trouvé.

Deux semaines plutôt...

C'était un soir comme tous les autres quand il a remarqué cette jeune femme qui avait l'attention de ses amis ce soir-là, la même demoiselle qui s'était brusquement lever pour le laisser sur un banc, la même demoiselle qui avait du ketchup au coin de sa belle bouche. Il ne se rappelle pas pourquoi il avait déposé son verre sur la table de VIP et se lança sur la piste ; il n'a jamais fait cela au paravent.

La danse a été tellement sensuelle, il était surpris de n'avoir pas essayer de la prendre sur la piste, au milieu de la foule déhanchée. Personne n'aurait rien remarquer. Mais il doute fort que cette merveille de femme aurait consentit a un acte aussi illicite, aussi odieux. Peut-être qu'elle aurait accepté. Non, trop tôt. Trop indécent. Il s'est contenté d'un baiser, et doux ciel... ce contact était plus que suffisant pour le moment. Ce qui l'a plu, c'est que la beauté a semblé adorer leur échange. Il a du laisser la boite de nuit avec tant de regrets aux cœur après avoir perçu le signal de son cousin.

Une fois arrivée à la maison, son père Guido lui téléphone :
« Comment était la soirée mon fils ? As-tu conclu l'affaire ? » En général, Antonio répond 'correcte' ou 'bien', mais cette fois il a surpris son père.

« Oui papa, l'affaire est belle et bien conflue. Quand a la soirée, elle était... indimenticabilmente magica...incroyablement magique ».

Temps Present...

Antonio riait un peu, laissant son père curieux. Mais Antonio n'a rien voulu expliquer et la conversation se termina dans moins de 5 minutes. Quand il a revu cette femme inoubliable à l'université, il voulait à tout prix lui parler.

« Je m'appelle Angella Duqai » Elle interrompe les pensées d'Antonio.

« Je le sais. » répond Antonio en admirant les cheveux d'Angella qui sortait de son chignon serré.

« Et comment le sais-tu ? »

Antonio relève sa tête et regarde Angella.

« Angella Duqai, originalement Angella Smith jusqu'à ce que ta mère pour abus physique. Ton beau-père Frantz Duqai t'a adopté et tu as changé ton nom de famille. Tu l'aimes et le considère comme le père que tu aurais du avoir. Tu es née en Haiti pendant une mission dans le pays. Ta mère est Cubaine d'origine Haïtienne, et ton père est Américain. Ton beau-père est Français ce qui explique le fait que tu parles sa langue. Dois-je continuer ? »

Angella ne répond rien, mais le regarde avec étonnement. Son nez est déjà dans le cou de la jeune femme, et elle ferme les yeux pour le laisser marquer son territoire. 'Mais qu'est-ce que je pense ?' Il lèche doucement la morsure quand Angella, dans une voix tremblante, demande

« Ou... ah... ou sommes-nous ? »

Il continue de mordre. Après un long moment, peut-être une minute, une heure, ou une seconde, elle ne sait plus, il lui répond :
« dans la ville de Salamanca, tu es chez moi pendant mon séjour en Espagne. »

Belle maison, beau jeune homme, quoi d'autre ? Elle regarde l'heure et sa classe préférée commence dans une demi-heure. Elle pousse Antonio doucement.

« Je dois retourner, euh... j'ai des cours... » les mains d'Angella tremblent, et elle s'efforce à se calmer.

Antonio remarque cela, mais ne dit rien. Il sait qu'il l'a effrayé. Merde, je suis tellement con !

« D'accord, mais promet moi qu'on se reverra ? Non, passe la journée de Samedi ici, reste avec moi... Je te veux une journée entière, on fera ce que tu veux. »

Angella se sent un peu piégée, mais elle répond quand même. « Ah... oui bien sur ok » lance-t-elle avec un sourire.

Après 20 minutes de conduite, ils arrivent à l'intérieur du campus. Antonio gare la voiture et embrasse Angella longuement qui, en dépit de ses doutes et de sa peur, ne le refuse pas.

« J'ai hâte de te revoir ». Elle sourit et elle sort de la voiture quand il ouvre la porte pour elle comme un vrai gentleman.

C'ést trop beau pour être vrai. Pendant la classe de littérature, elle n'arrêtait pas de penser à ce qui s'est produit il y a 2 heures de cela. Elle venait de rencontrer l'homme idéal, du moins il le semblait. Le genre d'homme qu'elle lisait dans ses livres. Ces histoires lui donnaient toujours de l'espoir, mais depuis le jour qu'elle a mis ses pieds au collège, elle les avait complètement sortis de son esprit. Pas de temps pour ses enfantillages.

Elle repensait aux paroles d'Antonio... « J'ai hâte de te revoir ».

Elle, Angella Duqai...Simple fille de la Caraïbes qui, par sueur et bataille, s'est retrouvée dans un charmant pays comme l'Espagne. Elle touche sa plume en classe, mais ses doigts ne ressentaient rien. Elle veut se réveiller de ce beau rêve qui, tôt ou tard, deviendra un cauchemar plutôt m*rdique. Comme toujours... Ses relations passées n'ont jamais duré, surtout avec son caractère stricte et droit-au-but. Mais maintenant, la voilà avec un homme... Il n'a même pas clarifié leur statut. WOAH... Un moment, ils ont un statut ? Depuis quand ? Elle ne pouvait pas laisser un homme, aussi charmant qu'il soit, la faire perdre la raison.


Samedi, tout devrait être clair et nette.


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*Soumis a l'Amour*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant