SA - Chp. 14.2 Rencontre

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Part 2



La petite cloche du magasin sonne. Le maitre d' regarde passivement les hommes rentrer dans établissement de vêtements masculin, sombre, calme, et intime. Le monsieur est très familier avec ses clients particuliers – c'est pour cela que le magasin est fermé pour le moment.

« Osvaldo, Ravid ».

Ils regardent des tenues pour la soirée. Bien sûr, Antonio a déjà choisi son tuxedo Versace qui l'attend sagement dans son placard. Tout compte fait, ils ont tous déjà leur tenue ; ils sont ici pour affaires.

« Antonio, et Giorgio, bien sûr. » Ravid hoche la tête.

Antonio demande « Comment t'en sors-tu avec le business de ton père ? »

« Qui est maintenant mien ? Très bien, je m'en sors bien. »

Ravid Saraf est le fils du tout-puissant Mered Saraf, nul autre que le plus dangereux, le plus terrible, et le plus imposant des chefs de mafias de la Méditerranée. Tout le monde le craint parce que la famille Juive Saraf s'immisce dans toutes les affaires qu'elle veut. Il n'y a pas un domaine ou une couche de la société que cette famille ne s'y trouve pas. Il a même un représentant politique dans le gouvernement et un chef de section dans la police.

« Oui on le sait tous Ravi » répond Osvaldo Vitor.

Fils du maitre de l'Amérique du Sud au Brésil, Raymundo Vitor, Osvaldo est en charge des transports d'armes et de trafic avec son père. Pour y passer au Brésil, il est nécessaire de les voir.

« On sait aussi que tu vas très bien avec ton père. Bref, nous tous, nous allons bien. Mais il y a un problème et vous le savez tous » répond Giorgio un peu ennuyé par tout cela.

Les hommes de pouvoir ont des complexes de dieu chez eux ; ils se croient puissant et du coup leurs cranes deviennent trop petits pour leurs cervelles enflées.

« Ne me dites pas qu'on revient sur cet Australien avec sa petite équipe de foot ? »

« Oui, cette petite équipe est assez puissante la d'où il vient, et on doit trouver un moyen de le faire conclure le pacte avec nous, que sa lui plaise ou non. Être isole n'a jamais été un grand plaisir pour personne. »

Le nouveau venu de l'Australie a réussi à faire fleurir son marché à travers le monde, mais bien entendu, il ne possède pas la protection nécessaire pour continuer ses affaires, surtout dans un continent ou les profits sont...socialisées. Alors, 'le pacte' financerait cette protection ; si ses gardiens en profitent un minimum, il sera content. Simple et efficace jusqu'à ce jour.

« Et l'Américain ? » Antonio demande en regardant...des chaussettes.

« Ils sont tous les mêmes... Ils veulent la crème avec beaucoup de sucre. Trop facile et naïve ses gens-là. » Ravid répond avec un sourire sinistre en regardant des pantalons.

« Celui qui me fait rire c'est le Congolais... Il se croit tout permit ; le roi du monde. » Osvaldo remarque en tapant sur la vitrine exposant des cravates.

« Pour être honnête, toutes les organisations pensent comme cela. Alors, la surprise je ne la remarque pas du tout. » Giorgio dit en s'installant sur un fauteuil.

« De son monde. En tout cas, jeunes gens, vous savez quoi faire s'ils se foutent de nos gueules » Antonio dit en choisissant deux paires de chaussettes.

« J'suis déjà prêt alors » répond Ravid qui sourit avec un air de psychopathe.

Les autres messieurs secouent leurs têtes et achètent leurs chaussettes... Du shopping ouais... Qui parcourt toutes ces distances pour acheter des chaussettes ?


* * *


Après un bon diner et un bon film, la famille se prépare ; sauf Frederico et Marissa qui sont restés avec leurs enfants. Analyssa est la première à terminer ; sa démarche dans le salon attire tous les regards.

« Ma fille, tu pars déjà ? »

« Si moi padre, on m'attend pour un accord de territoire. Je t'aime » dit-elle en embrassant tendrement Guido.

Elle prend la clé de sa 1966 Jaguar XJ13 rouge et file pour sa rencontre. 'Epoustouflante comme sa mère' pense Guido.

Une heure plus tard, Angella sort de la chambre et retrouve un Antonio plus qu'élégant dans un tuxedo noir qui fume un cigare avec son père qui porte un smoking. Ils sont tous deux beaux comme des gangsters de film et ça l'excite un peu. Elle approche...

Antonio se retourne en voyant le regard profond de son père au-dessus de ses épaules.
« Mierda...m*erde » dit Guido tout doucement.

Antonio sourit en voyant sa copine, magnifique et en feu. Sa tenue est exceptionnelle, ainsi que ses cheveux d'une part enroulées en boules et a moitie relâchées. Elle va attirer toute l'attention de la salle.

« Tu es ravissante ma fille.»

« Merci Mr... Um, Guido » répond Angella qui sourit.

Antonio approche et l'embrasse tendrement. 

« On y va ma chérie ? Tu m'excites et si ça continue, on ne sort pas ce soir ». Il murmure cette dernière partie dans l'oreille d'Angella qui rit. « Allons-y mon amour ». Antonio l'embrasse une dernière et prend les clés de sa voiture. « Ciao padre, on se voit plus tard »

« Attention mes enfants. » répond Guido en riant.

Il se lève pour se rendre dans sa chambre. Il regarde sa grande fenêtre et voit Antonio qui ouvre la porte de son Matte Audi R8 noire pour Angella. Il sourit, parce qu'il a élevé un vrai gentleman. 




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*Soumis a l'Amour*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant