SA - Chp. 7 Plus jamais de ceci

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Angella sort de son immeuble ; pour une fois elle ne pense pas à Antonio. Elle sourit en buvant son Nescafé Expresso et marche vers les édifices universitaires. Elle écoute de la musique et bouge sa tête de temps à autre ; soudainement une voiture se dirige vers elle. Elle se mit sur l côté pour que le véhicule passe, mais a sa surprise l'engin s'arrête devant elle. Antonio sort de la voiture... Il est simplement parfait, surtout avec ses cheveux mouillés. Le beau salop !

Il ne sait pas quoi dire ou quoi faire, et ce sentiment est partagé avec Angella. Après quelques minutes de regards, elle commence à marcher tout droit, et continue de boire son Café. Il la suit sans rien dire et la contemple. Elle a maigri, ça lui fait mal au cœur de savoir qu'il est la cause directe de sa perte de poids. Ce regard qu'elle lui a donné n'était pas sympathique ; juste froide et indifférente.

« Angella... Ne m'ignore pas s'il te plait... »

Elle s'arrête brusquement et se retourne. Des larmes se sont déjà écoulées de ses beaux yeux marrons. Elle enlève ses écouteurs.

« Tu as beaucoup d'audace de revenir ici et ensuite de me demander de ne pas t'ignorer. Du culot, ça oui tu en as... C'EST QUOI TON FOUTU PROBLÈME HEIN ? ET TOI ALORS, T'AS FAIS QUOI ? TU NE M'AS PAS IGNORE PEUT ETRE ? VA CHIER ! »

Elle est sérieusement en rogne. Elle ferme ses poings et ses larmes se font de plus en plus grosses. Après cela, elle se retourne et continue à marcher. Il commet l'erreur d'attraper son bras :

« Angella ! »

*PAOW*... Le visage d'Antonio est rouge et il ouvre la bouche d'étonnement.

« Ne me touche pas, ne m'approche plus, reste loin de moi... ». Ses lèvres tremblent, ainsi que ses mains, et elle l'a brusquement poussé.

Antonio n ;n'a jamais été frappe par qui que se soit outre que sa mère. Pourtant il se reprend.

« Angella... Laisse-moi t'expliquer... »

Elle continue de marcher droit devant en essuyant ses larmes, laissant derrière elle un Antonio en pétard et confus. Il monte dans la voiture et conduit de façon mortelle, il veut aller n' importe où. Elle remarque la voiture qui court à toute vitesse vers la barrière de l'université, mais elle continue de marcher.

Sur la route, Antonio secoue sa tête, puis commence a rire de façon démoniaque. Elle a osé ? Me frapper ? Il se rappelle sa mère qui n'hésitait jamais a le mettre dans sa place. Après quelques heures de conduite, il est loin, vraiment loin... Il se trouve dans une plage vide et il plonge ses pieds dans la mer. Il se sent perdu et effondré. Comment a-t-elle ose ? Personne n'a jamais osé faire un truc pareil ; les gens craignent toujours sa réaction. Mais elle a raison... Elle aurait dû de lui frapper encore et encore si elle le voulait. Trois semaines sans aucunes nouvelles de lui... Il mérite amplement ce baffle. Il caresse ses cheveux et réfléchit à son prochain coup.

Comment la reconquérir ? Comment mériter son pardon et sa confiance ? Il ne veut surtout pas perdre ce qui lui rend le plus heureux...N'importe quoi mais pas elle... Il retourne dans sa voiture et décide de la revoir, même s'il recevrait plusieurs de ces baffles. Il aime bien ses gifles – puissantes, mais envoûtantes, tout comme elle. Et voilà il ne manquait plus que ça : je deviens fou ouais... Et il veut le rester. Il est amoureux, fou amoureux. Surtout âpres cette gifle ! Les autres femmes qui ont partagé sa vie se foutaient vraiment de ce qui lui arrivait, mais elle... Elle l'aime tellement qu'elle s'inquiète ; qu'elle lui administre le plus beau baffle de sa vie ! C'est de la passion ça, de l'amour. Elle m'aime... Avec ces pensées, Antonio conduit comme un fou vers l'université pour retrouver sa femme.

Angella prend la douche la plus froide qui soit... Elle pleure doucement et son front est appuyé sur le mur. Elle voulait sauter dans ses bras quand elle a vu Antonio, mais sa fierté et la mémoire fraîche de sa douleur l'en empêchait. C'était dur de l'ignorer, de le frapper, mais pas aussi dur que de se sentir abandonnée tous les jours pendant ces trois dernières semaines. Après une longue douche, elle s'habille avec un jean Hollister rouge, un maillot Klein noir, des sandales pour couronner le tout, et ses cheveux lâchés comme toujours. Elle marche avec un petit sac et se dirige vers la sortie. Quand elle y arrive, Antonio est sur les lieux à l'attendre depuis une heure et demie, assis sur le capot de sa voiture. Elle s'immobilise ; elle prend son temps à finalement le regarder : il n'a pas changer. Toujours aussi bien vêtu, très beau, élégant, et calme. Ce dernier fait Angella en rogne absolue. La voilà qui pleurait sous la douche comme une veuve parce qu'un homme qu'elle connait à peine disparaît sans jamais lui donner de signal de vie. Elle se retourne rapidement vers son immeuble et il court après elle. Elle saute des marches pour arriver dans sa chambre, mais, trop tard - il l'attrape.

« Ne me TOUCHE PAS J'T'AI DIS ! LAISSE-MOI... »

« Non ! Jamais... » Dit-il dans un ton qui fond la barrière de protection d'Angella.

Elle veut lui apprendre une leçon très précise... Tu récoltes ce que tu sèmes. Alors elle se retourne et le fixe

« Ecoute... C'est terminer entre nous...Si tu ne me laisse pas tranquille, j'appelle les flics et je porterai plainte. Je ne veux plus être avec toi Antonio... Maintenant laisse-moi tranquille ».

Tous deux sont à bout de souffle, en toute proximité. Ces mots lui font mal, surtout en sachant qu'elle est sérieuse. C'est intéressant ; comme un mafioso, il ressent tout l'insulte du monde à ces mots, mais il sait aussi qu'elle ne sait pas qui il est vraiment. Elle ne sait pas comment cet acte l'affecterait ainsi que sa famille. En y pensant, tout en la regardant, c'est peut-être mieux pour sa sécurité. Il est plus un danger pour elle qu'une solution. C'est vraiment fini entre nous... ? Alors il se penche et l'embrasse dans la joue, puis il murmure un 'je t'aime' avant de se retourner pour partir sans regarder derrière. Mais tout au long de sa conduite vers sa maison, il sait qu'elle l'attendrait ; qu'elle l'attend maintenant. C'est ce qu'il souhaite en tout cas. Mais il va lui donner du temps et de l'espace pour qu'elle réalise seule que sans lui, elle est incomplète ; 


bien qu'avec lui, elle pourrait être en plus grave danger. 





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*Soumis a l'Amour*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant