Imagine Marvel

Vulnérable

Inspirée de Nutellamendes

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A

u lendemain de la grande bataille de New-York, causée par Loki et les Chitauri, de nombreux mystères sont encore à résoudre. Un, en particulier. La haine et la fougue de Loki. D'après son demi frère, c'est à cause du favoritisme que faisait leur père entre Loki et Thor. Mais cette histoire me semble prendre bien trop d'ampleur pour... si peu, et moi, Natasha Romanoff, compte bien enquêter la dessus. Je me rend au bureau de Fury, afin de lui faire part de mes doutes. Il me donne feu vert pour mon enquête. Il prévient Thor, qui ne paraît pas ravi de cette enquête, mais obtempère.

Je réuni le matériel nécessaire à ma mission. Des armes, principalement. Thor m'emmène dans un champ, et nous sommes transporté. Ce n'est pas le voyage le plus agréable que j'ai fait. Une fois à terre, Thor m'attrape le bras

-Natasha, laisse tomber cette histoire. Je t'ai déjà dit tout ce qu'il y avait a savoir sur mon frère.

-Mais il y a des choses que vous ne voulez sûrement pas qu'on sache. Je me trompe?

-Oui.

-On verra bien.

D'un air énervé, il me conduit à ma chambre.

-Ne bouge pas de cette chambre. Change toi. On viendra te chercher.

-Bien sûr.

À peine la porte fermée, j'enfile  mon uniforme d'espionne. J'entrouvre la porte, vois le couloir vide. Tant mieux. Je me faufile jusqu'à la prison Asgardienne. On voit bien le luxe, même dans les prisons. Les Dieux sont vraiment trop excentriques.

Lentement, je marche vers celle qui me paraît la plus luxueuse, et donc la plus approprié à Loki. Il est assis en tailleur sur son lit, en train de lire.

-Loki?

Il lève les yeux vers moi.

-Que me vaut l'honneur de la visite d'une Mortelle?

-Je cherche à comprendre.

-Comprendre quoi?

-Vos motivations, par rapport à l'attaque de New-York.

-Tiens donc. Et ma famille vous laisse faire? Ça me surprend.

-Non, Thor ne paraissait pas très enclin à me laisser vous interroger.

-Comme c'est étonnant. Après tout, il n'y est pas pour rien.

-Comment ça?

-Je préférais vous montrer.

-Très bien.

J'ouvre la cellule, et m'approche, mais pas trop non plus. Il me fait signe de venir m'asseoir à côté de lui. Je m'exécute, et, d'un simple contact de sa part, je suis transportée dans ses souvenirs.

...

J'ouvre les yeux. Encore un jour dans cette cage dorée. Tout porte à faire croire à la liberté, mais quelques détails démontrent le contraire. Les barreaux aux fenêtres, les gardes vous escortant partout. Le peuple Asgardien qui a l'interdiction d'entrer au palais. Toutes ces petites choses. Malgré cela, je me réveille chaque matin, dans l'espoir que la journée soit différente. Et chaque jour, mon espoir est de plus en plus petit. Jusqu'à aujourd'hui. Comme chaque jour, je me rend, par pure obligation, à la salle du trône, pour assister aux rares audiences qui y ont lieu. Je m'installe près de mon frère et prend mon habituel air ennuyé. Mon père se tourne vers moi, chose rare.