Silas, Le Prince Des Ténèbres (Terminée)

Toujours garder confiance

Silas

Un nom?
Mince je n'y avais pas penser.
Pour un plan réfléchis maintes fois, je trouve que ça commence mal.
Je n'ai même jamais réfléchis à un nom de famille.
En enfer ce n'est pas nécessaire.

L'hôtesse me sort du fil de mes pensées en toussant poliment pour me rappeler sa présence.

-Monsieur? Votre nom je vous prie.

-Hadone. Silas Hadone.
Un mixte entre le nom de mon père et celui de ma mère. Hades et Persephone. Je n'ai rien trouvé de plus original en si peu de temps. J'espère que ma petite absence est passée inaperçue aux yeux de ma promise.
Je lui jette un rapide coup et me rend compte qu'elle me dévisage.
Pour faire diversion je lui souris. Elle rougit. Je pense que mon petit stratagème à fonctionner, cependant j'ai l'impression de voir une pointe de tristesse dans son regard, comme si elle était blessé. Je me demande à quoi elle peut pensée... .

L'hôtesse nous conduit à notre table, dans un coin de la terrasse ouest un peu ombragé, comme je lui avait demandé. Je n'ai rien laisser au hasard. A cet heure de la journée, il devrait y avoir, un coin ombre et un coin soleil, afin que ma princesse s'installe où elle préfère, et comme je m'y attendait, elle s'installe côté soleil pendant que je m'installe à l'ombre.
La terrasse à m'est magnifique surtout avec cette fontaine en son centre.

C'est maintenant qu'il faut que je sorte le grand jeu. Être soit même. Être confiant. Être honnête sans trop en dévoilé.

Je m'apprête à ouvrir la bouche lorsqu'elle me surprend en me demandant de but en blanc :

-Vous êtes marié ? Elle rougit jusqu'à la racine de ses cheveux, je ne pense pas l'avoir déjà vu si gêner depuis que je la connaît. Je pense qu'elle ne voulais pas exprimer cette question à voix haute.

-Non, bien sûr que non. Enfin, qu'est qu'il vous fait penser ça ?

-Je... je... Elle hésite. Me regarde intensément, inspire profondement puis débite à une vitesse folle :
Vous m'avez donner des vêtements de femme, je suppose que ce n'est pas pour vous surtout qu'ils étaient parfaitement à ma taille. Puis, tout à l'heure vous avez hésitez à donner votre nom à l'hôtesse, comme si vous ne vouliez pas donner votre vrai nom. Alors je réitère ma question Monsieur Hadone. Êtes vous marié?

Elle me regarde franchement maintenant et attend une réponse de ma part. Si je ne m'explique pas, ou si elle ne me croit pas, alors tout mon plan tombera à l'eau. Mon avenir également.

Je lui répond le plus sincèrement possible :

-Promettez moi de me laisser le temps de vous expliquer si vous ne comprenez pas et je vous expliquerez.

Elle hésite une nouvelle fois mais sa curiosité prend le dessus et le hoche la tête :

-J'ai acheté les vêtements ce matin, j'ai déduit vos mensurations en vous observant hier. Je n'ose pas la regarder pendant que je répond à ces questions,  elle va me prendre pour un psychopathe. J'ai hésité à donner mon nom à l'hôtesse car ma famille est assez connus dans le sud de la France. Je ne voulais pas que tu puisse faire le rapprochement en entendant mon nom. Si jamais je devais te plaire, je voulais que ce soit pour moi et non pas pour la facilité que mon nom à, pour ouvrir certaines portes. Je n'ai pas trouver mieu comme excuse, mais je pense que mon histoire est plausible.

J'ose enfin un regard vers elle. Elle m'observe certainement pour voir un signe de mensonge de ma part. Intérieurement je m'effondre sous le poids de son regards mais extérieurement j'essai de garder mon visage le plus neutre possible.

Je suis rassurée lorsque je l'entends me répondez d'une petite voix :

-Je ne sais pas si je dois me sentir flattée, pour le mal que vous vous êtes donner pour moi, ou si je dois prendre mes jambes à mon cou.
Cette idée me fait me redresser sur mon siège, de facon a etre prêt à la retenir si elle s'en fuyait.
Ce que je sais en revanche c'est que je suis extrêmement gênée d'avoir douté de vous.
Je souris, amusé par sa répartie et la véracité de ses paroles.

-Si tu restes assises avec moi ici, pour déguster un bon repas je te promet d'oublier que tu as douté de mon honnêteté. Je lui propose avec un sourire en coin, qui je sais, la fait craquer.
Je me félicite intérieurement lorsque je vois son visage rougir petit à petit et qu'elle hoche discrètement la tête.

C'est à ce moment là que le serveur arrive pour prendre nos commandes.
La carte du restaurant que l'hôtesse nous a laissé lorsque nous nous sommes installés à table doit en faire saliver plus d'un.
Je laisse Kiera commander en première, puis commande à mon tour.
Je ne connais pas la composition des plats humains proposé ici, mais je connais les spaghetti à l'italienne pour en avoir déjà commander au restaurant italien qui se trouve dans la rue où je vis. J'opte donc pour ce choix qui est plus sûr pour moi. Quand à Kiera je l'ai entendu demander au serveur du poisson.
Peut être me laissera telle  y goûter si je le lui demande?
Puis mes pensée dérive à l'idée de manger un partie de son plat avec sa fourchette. Fourchette qui aurait touchée ses lèvres et été dans sa bouche... Je ferme les yeux et deglutis. Foutu fourchette, meme elle se glisse dans des coins que je reve d'explorer. Quel imbécile ! Me voilà bientôt jaloux d'une fourchette. Pathétique.