Silas, Le Prince Des Ténèbres (Terminée)

Un événement inattendu

Kiera,

Cela fait maintenant plusieurs minutes que je suis réveillée, Silas est  endormi dans un petit fauteuil à mon chevet, il semble épuisé, c'est pour cette raison que je l'observe plutôt que le réveiller. Je ne pensais plus jamais avoir la chance de le revoir , comment à t'il fait pour survivre?

L'irruption dans la pièce d'une jeune inconnue interrompt ce moment, elle entre tête baissée tout d'abord sans me regarder et s'avance près de mon lit, toujours sans me regarder elle commence à enfilé une paire de gant.
C'est le moment où je décide d'intervenir en murmurant un simple "Bonjour", mais la demoiselle ne s'attendent certainement pas à m'entendre parler, pousse soudainement un cri sur-aigus me transperçant les tympans.
Toujours sous le coup de la peur, elle recule précipitamment de quelques pas, renversant au passage une petite table mobile sur lequel était disposé du matériel médical.

Tout ce boucan à bien entendu réveillé Silas qui se dresse immédiatement debout, prêt à en découdre, les sens en alerte.
Lui non plus ne se rendant mon compte de mon réveil s'adresse à la jeune femme:

-Putain Malya ! Tu veux ma mort ou quoi?!
Cette dernière continu de me fixer bizarrement, si bien que je commence à penser qu'elle doit sérieusement avoir un problème, avant que Silas ne se mette à me regarder de la même manière. Sauf que lui se reprend presque immédiatement et demande à malya d'aller chercher le docteur.
Moi j'assiste à cette scène sans trop savoir quoi faire.

Je vois bien que nous sommes dans une infirmerie mais je me sens bien, alors pourquoi suis je allongé ici?
Je n'ai pas le temps de demander quoi que ce soit que le fameux docteur entre dans la pièce, il se présente avant de passer plusieurs minutes avec moi. Il m'informe que cela fait plus que 10 jours que j'été dans une sorte de comas, ce qui explique sûrement la réaction de Malya et Silas A la suite de ça il me dit que je pourrais sortir des le surlendemain, quarante huit heurs plus tard c'est le minimum après autant de temps allité m'assure t'il.

Une fois seule Silas m'interroge sur ce que je me souviens. Après plusieurs minutes de réflexions je peux avouer me rappeler d'absolument tout, la captivité, l'attente, la peur, l'espoir lorsque je les ai entendu, puis la peur à nouveau en le voyant blessé et chuter. Mais je me rappel surtout la manière dont j'ai tué Tobias sans aucun remords. Comment est ce que j'ai fait ça?

Je raconte à Silas tout ce qui m'est arrivé depuis que nous sommes séparé, je n'oublie rien malgré mes larmes qui coulent ou son regard noir lorsque je lui parle des projets que Tobias avait pour moi, et je lui raconte comment j'ai vécu sa chute, comment je l'ai cru mort... je lui explique ma colère au moment ou son cousin jubilait et je lui raconte en détail l'étrange phénomène qui est apparu autour de moi, ce qui a tué Tobias.

Après quelques secondes de silence Silas m'explique d'une vois douce

-Ma belle, ce n'est pas toi qui a fait ça... tu n'as tué personne rassures toi.
Comment peut il dire ça avec tout ce que je viens de lui raconter? Il n'a pas compris la peine que j'ai ressenti et la colère ensuite ? Il ne comprends pas que c'est moi qui suit responsable de cela même si je n'ai aucune idée de comment j'ai fait ? Je commence à protester lorsqu'il m'interrompt d'une voix toujours aussi douce
-Écoutes moi Kiera, tu n'y est pour rien promit il en posant tendrement sa main sur mon ventre. Il me regarde avec amour avant d'ajouter, ce n'était pas toi. Puis il pose le meme regard, que celui qui vient de me lancer, sur sa main posé sur mon ventre.

Et c'est à ce moment là que je compris.
Les vertiges, les nausées,... tout ça n'était pas les conséquences de ma captivité, mais celle de ma grossesse.
Toujours aussi émerveillé Silas ajoute,
C'est un miracle Kiera, il t'as protégé au moment où tu en avais le plus besoin, et il m'a soigné ! Je ne sais pas comment c'est possible. Je n'ai jamais entendu parler de pouvoir pendant la gestation mais ça ne peut être que cela !
Kiera, notre enfant nous a sauver la vie.
L'admiration que j'entends dans sa voix me met les larmes aux yeux, si j'ai été effrayé durant quelques secondes, à l'idée de mettre cet enfant au monde, toutes craintes à maintenant disparu. Parce que je sais que Silas sera là, avec moi, pour chacunes des étapes que je devrais franchir. Et ensemble nous surmonterons toutes les difficultés.

Et c'est ainsi que nous avons passé les quarante huit heures suivantes à imaginé de quoi notre enfant serait capable, tantôt émerveillé, tantôt effrayer pas toutes ces possibilités...