Chapitre 62 : Nous nous sommes aimés

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- Merci pour cette soirée... Finalement j'ai apprécié le cadre comme le repas, en fait tout était parfait. Dis-je à Matt alors que nous étions garés devant mon immeuble.

- Content que ça t'ai plut autant... J'ai adoré cette soirée moi aussi.

Nous nous regardâmes avec un sourire en coin, mes yeux n'arrêtaient pas de détailler son visage et alors que nos regard se croisèrent de nouveau il poussa un long soupir.

- J'ai pas envie de te laisser... Déclara-t-il.

- Alors viens avec moi.

- Vraiment ?

- Oui vraiment, je t'offre un verre. Peut être même plusieurs, enfin on verra bien avec ce que j'ai dans mes placards. Restes avec moi Matt.

Ces mots signifiaient bien plus que ce qu'ils disaient vraiment, c'était la promesse qu'il reste, non seulement pour la soirée mais aussi pour la nuit. Je n'avais pas envie qu'il parte, je n'avais pas envie qu'il me quitte, je n'avais pas envie qu'il m'abandonne, j'avais envie qu'il reste afin de profiter entièrement de cette soirée magique. Alors il me fit un magnifique sourire accompagné d'un hochement de tête, contente aussi je lui souris puis j'ouvre la porte d'en bas. Nous nous dirigeons vers l'ascenseur et y entrons... À croire que les ascenseurs ont quelque chose sur nous... Dès que les portes se referment je peine à le regarder dans les yeux préférant me concentrer sur l'électricité qui flotte dans l'air, je me bénis de n'habiter qu'au premier étage de cet immeuble. Les portes s'ouvrent et nous sortons de la cabine, une fois chez moi je lui propose de s'installer dans le canapé pendant que je le débarrasse de ses affaires et des miennes par la même occasion. Je le rejoins après lui avoir servit un verre de whisky-coca et un verre de Schweppes pour moi.

- J'avais jamais mangé dans un restaurant comme ça... Avouais-je en m'asseyant à ses côtés.

- Vraiment ? On ne t'a jamais amené dans un restaurant comme ça ?

- Non, je suis jamais vraiment sorti avec des gens ayant les moyens de me payer ça Matt...

- Alors je suis ravi d'avoir pu te faire découvrir cela.

- Oui...

- Qu'est ce qu'il y a ?

- C'est que... Ça me gêne...

- Et alors ? Si ça te gêne c'est tant mieux !

- Hein ?!

- Au moins ça veut dire que t'es pas comme les autres filles que j'ai rencontré et qui voulaient profiter de moi.

- Tu pensais que j'étais comme les autres ? Demandais-je en feignant d'être vexée.

- Quoi ?! Non ! Dit-il alors. Tu es loin d'être comme les autres... Écoute moi bien, tu es exceptionnelle ! Il me releva le menton afin de déposer un doux baisers sur mes lèvres.

- Mouais... T'as de la chance tu te rattrapes bien ! Dis-je alors qu'il se trouvait encore tout près de moi.

Pour toute réponse il se recula, me regarda dans les yeux puis me sourit un instant. Je lui répondis alors avec un de mes sourires puis il passa délicatement sa main sur ma joue, main que j'attrapai afin de déposer un doux baiser en son creux. Puis il fit pareil avec la mienne avant de venir poser son front contre le mien et de me regarder dans les yeux. Juste comme ça, on se regardait dans les yeux, c'était un moment banalement magique parce qu'en regardant dans ses yeux je voyais tout ce que je n'entendais pas, et en regardant dans les miens il voyait tout ce que je ne disais pas. Son regard vint alors glisser sur mes lèvres et après plusieurs aller retour entre mes yeux et mes lèvres il décida de clore ses yeux et de m'embrasser, une fois. Puis il me regarda de nouveau, et m'embrassa, une deuxième fois. Il me regarda de nouveau et m'embrassa, une troisième fois. Mais avant qu'il ne s'écarte mes mains vinrent se nouer derrière sa nuque et ma langue vint se lier à la sienne. Ses mains vinrent délicatement se poser au niveau de ma taille ce qui m'arracha quelques frissons, et me fit perdre la raison un peu plus. Alors mes dents vinrent s'emparer délicatement de sa lèvre inférieure et la mordiller ce qui eu pour effet de sentir ses mains attraper mes fesses. Doucement je le fis basculer sur mon canapé afin de me retrouver à califourchon sur lui ce qui fit glisser ma robe longue jusqu'en haut de mes cuisses, je profitai ce moment afin de l'admirer un peu plus et je me sentie terriblement désirée en remarquant la bosse qui venait gonfler sous mon tanga en dentelle noir. Alors je levai légèrement son t shirt et vint déposer de doux baisers à la base de sa ceinture ce qui lui arracha quelques soupirs lourds. Petit à petit je remontais son t shirt pour embrasser, lécher, suçoter les parcelles de sa peau qui m'étaient offertes avant de finalement enlever son t shirt. Une fois cela fait il me stoppa net en agrippant mes avant bras.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demandais-je en un souffle.

- Pas ici. Dit-il simplement.

Alors il se releva, et agrippa mes cuisses puis me souleva et m'emmena avec lui dans ma chambre. Il me déposa à terre et vint se poster derrière moi afin de déposer de doux baisers sur mon épaule droite, ce qui m'arracha un doux frissons, puis sur mon épaule gauche, ce qui eu le même effet. Et enfin, après avoir suçoter mon cou il décida de descendre la fermeture de ma robe et de venir caresser de ses doigts mon échine, il fit tomber délicatement les bretelles de ma robe et cette dernière glissa à mes pieds. Il vint contre moi et cette sensation de peau contre peau ne fit qu'accentuer mon désir, ses mains vinrent caresser mon ventre par un toucher aussi doux qu'une plume et je renversai ma tête en arrière afin de lui offrir mon cou pour qu'il l'embrasse à l'infini. Ce qu'il fit tout en découvrant et redécouvrant mon corps de ses mains expertes allant de mes seins nus jusqu'à mes cuisses. N'en pouvant puis je l'attirai dans le lit et entourai sa taille de mes jambes je l'embrassai comme si ma vie en dépendait et quand je n'eu plus de souffle je le laissais glisser de petit à petit vers mes seins qu'il lécha délicatement avant de venir mordiller et sucer les pointes ce qui me fit redoubler de plaisir et alors que je pensais qu'il avait finit de me torturer il descendit jusqu'à attendre le tissus qui recouvrait mon intimité, il vint déposer quelques baisers sur mes cuisses puis juste à côté du tissus puis sur le tissus et de ses doigts agiles il vint relever mon tanga et me procurer un plaisir inouï. Après qu'il eu fini cette délicieuse torture je décidais de me mettre de nouveau à califourchon sur lui afin de lui procurer autant de plaisir qu'il l'avait fait alors j'enlevais son t shirt et déposai de délicieux baisers sur son torse avant de descendre tranquillement jusqu'à la ceinture, là je déboutonnais son jean puis me permis de l'enlever avant de venir le caresser délicatement par dessus son boxer et d'enlever ce dernier puis j'essayai de lui procurer autant de plaisir qu'il m'en avait procuré et je me rendu compte que je le désirais de tout mon être, lui et personne d'autre.
Cette nuit, nous avions fait l'amour, passionnément, tendrement, amoureusement, cette nuit, nous nous sommes aimés.

De l'autre côté de Matt [FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant