♨Chap.34♨

3.1K 239 9
                                    

Point de vue de Jordan

Il se décale pour me laisser rentrer.

-Tu n'as pas eu trop de mal à trouver ?
-Non je connaissais déjà. Je pose mes affaires sur la table, prend mon agenda pour noter l'adresse de mon prochain client.
-Tu es gauchère?
-Oui pourquoi ?
-Moi aussi. Enfin je sais écrire de la main gauche.
-Elle est où la différence ?
Je me rapproche de lui.
-Quand j'étais jeune je voulais impressionner une fille à moto. Et j'ai eu un accident.
-Aïe.
-4mois dans le plâtre. Il me montre son bras droit.
Vu que c'était la période d'examen je ne pouvais pas me permettre de rester sans rien faire.
-Donc tu as appris à écrire de la main gauche ?
Je mets mes bras autour de son cou.
-Voilà.
-Tu l'as eu au moins cette fille?
-Oh que oui ! Crois-moi ça valait la peine. Et en bonus j'avais mon infirmière pour s'occuper intégralement de-moi si tu vois ce que je veux dire.
-Oh le pervers ! Il penche la tête en arrière et rit.
-J'en ai fait des choses dans ma vie. C'est Emilie qui m'a calmé.
-Je vois. Je me détache de lui. Je m'appuie sur la table et souffle. J'adorais les moments qu'on passait ensemble mais il ne pouvait s'empêcher de parler d'elle. J'étais presque jalouse.

-Qu'est-ce qu'il y a?
-Rien. Il me retourne.
-Tu n'aimes pas quand je parle d'Emilie c'est ça? Ce n'est pas la première fois que je te vois mal à l'aise quand je parle d'elle.
-C'est un peu glauque comme situation tu vois.
-Dans ce cas j'arrêterai alors. Il m'embrasse.
Je suis désolé, laisse-moi me faire pardonner. Il retire mes lunettes et les pose. Il met sa tête dans mon cou et me fais des baisers. Alors mes baisers te manquent ?
-Hum hum.. J'avais les yeux fermés, je le laissais me poser sur la table.
-J'espère que ton rendez-vous est dans très très longtemps.
Il dit contre mes lèvres en déboutonnant ma chemise
- Même pas. Tu as 1h pour me faire rêver.
-1h ? Humm c'est large..
-A oui ?
-Oui j'ai déjà fait bien pire au lyc'
-Ta gueule baise moi !
Je l'embrasse avec fougue et me colle à lui.
-Tu joues à l'arrogante maintenant? Il se détache de moi.
-Oui et ? Qu'est-ce que tu vas faire?
Il recule pour mieux me regarder descendre de la table de manière insolente.
Mr Kane a perdu sa langue ? Il ne répond pas, il se contente de sourire. Il regarde ma chemise dans sa main gauche un long moment. Elle va t'aider peut-être?
-Peut-être qui sait.
Il avance d'un pas lent, alors que je ne m'y attendais pas il me retourne subitement, met ma chemise entre mes lèvres et l'attache.

Ne te fâche pas ma belle mais je préfère quand tu la fermes.
Il dit en me cambrant sur la table.
Pas de perte de temps, il tire férocement mon pantalon qui atterri à mes pieds. Il fait de même pour le sien puis me prend directement.
Sans tact, ni douceur il me pénètre avec puissance.
Le bout de tissus entre mes lèvres étouffait mes cris, mais le grincement de table était inévitable face à ses coups de reins.
-Alors ? On fait moins la maline là?
Il me prend par les cheveux pour me rapprocher de lui, et me tiens par le cou pour rester bien en place.
-Je ne comprends pas? Qui est ton putain de boss ?
-Mm
-Je ne comprends toujours pas. Il accélère ses mouvements, je suis à 2 doigts de craquer. Il le sent, il le sait. Il me lâche d'un coup sur la table. Je perds l'équilibre et tombe maladroitement.
-Ce n'est pas fini ma belle. Il m'attrape par les cheveux me force à le regarder.
Ça va ? Tu aimes ce que je te fais ?Je hoche la tête, il retire le tissu. Je veux entendre ta belle voix.
-O-oui.. J'avais le souffle plutôt court.
-Mauvaise réponse, tu dois détester, me supplier d'arrêter.
A ce moment je me suis sentie un peu désarmé. Je suis une fan de hard mais là j'avoue que je suis impressionnée par la domination que peut avoir Naël. Si je ne le connaissais pas ou qu'on ne l'avait pas déjà fais 3fois. Oui, je crois que vous avez raté quelques épisodes, j'aurais cru que c'est un gros psychopathes ce mec. Aurais-tu peur ?
-Moi? De qui ? De toi ? Never baby
Je n'ai pas le temps de finir il me pousse sur le lit. Retire mes talons et finit de retirer mon pantalon.
Il me croise les jambes et s'enfonce lentement. Trop lentement d'ailleurs.
Je suis intriguée, il fait des vas et viens lents et longs.
-Qu'est-ce qu'il y a? Tu n'aimes pas?
En disant cela il fait un mouvement circulaire qui m'arrache un juron.
-Oh pas de gros mot voyons. Il refait de même. Je me cambre.
-Naël putaiiin..Je tenais fermement l'oreiller.
-Quoi ? Il sort doucement.
Je me prépare mentalement à la suite, je ferme mes yeux et attend avec impatience.
-Tu attends quelque chose peut-être?
J'ouvre les yeux, il est debout à côté de la table, ramasse son pantalon et l'enfile.
-Tu déconnes? Tu n'es pas sérieux là ?
-Pourquoi ? Il dit en me regardant normalement.
- Dis-moi que c'est une putain de blague que tu ne vas pas me laisser comme ça?
-Si. Il cherche son haut à long manche.
-Toi qui voulais que je te supplie et tout t'
-Ce n'est pas ce que tu fais ?Il dit sourire en coin.
-ENCULÉ ! Il rit.
-Allez viens ma Tigresse, tu pensais bien que je n'allais pas te laisser filer comme ça?
Il retire le tout et vient me rejoindre.

***

J'ai un souffle dans le cou, une chaleur contre moi. Humm comme c'est agréable.
Mais comme toute bonne chose à une fin, une envie pressante m'oblige à me réveiller.
J'essaie de me détacher mais c'est peine perdue. Une masse de cheveux atterrit sur mon visage, des grognements se font entendre, mon pauvre corps est coincé sous une tonne de muscle. J'essaie de bouger pour le réveiller.
-Bébé! Bébé sors !
-Humm
-Je t'en prie Naël réveille-toi, j'ai envie de pisser !
-Putain t'es chiante. Il roule sur le côté.

Je me rends aux toilettes et me débarrasse de cette envie. Je me lave les mains et retourne me coucher.
Je ne me suis même pas encore installée convenablement, que le locksey pose sa tête sur mon ventre, prend ma main et la met dans ses cheveux.
Il adorait ça, à chaque fois que nous étions ensemble il réclamait ses papouilles. Parfois je me demandais pourquoi je ne l'avais pas rencontré plus tôt. Pourquoi j'ai dû quitter mon pays, peut-être qu'à l'heure actuelle c'est à moi qu'il aurait fait sa demande.
Je souffle avec une pointe de peine en me posant l'unique question.

Pourquoi pas moi ?

DÉSIR MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant