♨Chap.51♨

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Point de vue de Jordan

Je marche d'un pas rapide vers ma cellule. Ça ne peut pas être vrai.
Pourquoi pas? C'est une suite logique non ? Marié, bébé.

"-Ceci dit je veux bien faire l'exception pour toi. Il revient vers moi et se met sur moi.
-T'es lourd bébé, tu m'écrase.
-Tu ne disais pas ça il y a une heure.
-Cochon va ! On rit puis un silence tombe. On reste à se regarder dans les yeux.
-Je suis prêt à être père à une seule condition.
-Laquelle? Son souffle contre mes lèvres me fait fondre.
-Soit la mère, il m'embrasse du bout des lèvres."
Non c'était avec moi qu'il voulait'
J'essaie de me calmer mais ma conscience ne fait que me torturer. En plus regarde où tu es, sérieux?
Tu croyais quoi ? Qu'il allait arrêter de vivre pour toi ? Je ferme les yeux en tenant ma tête.

Tu n'es plus rien pour lui maintenant! Tu n'as jamais été importante de toutes les manières.

C'est faux! Pour personne d'ailleurs.
Ton père, qui en passant est repartie dès ton incarcération, Steeve, Sasha oups tu l'as tué. Et maintenant Naël. Décidément tu n'as pas de chance !
Arrête ! La vérité fait mal ? Ohh te n'inquiète pas on en meurt pas. Ta gueuleeee j'ai dis ! Je tire sur mes cheveux. Ça suffit.. ça suffit laissez-moi.. je tape le mur.

C'est déjà le cas, tout le monde te laisse.

J'éclate en sanglots.
Pourquoi? Pourquoi il a fallu que je survive ? Pourquoi je ne suis pas morte? A quoi ça sert de vivre si je ne fais qu'enchaîner les malheurs?

Au bout d'une heure je me lève, j'essuie mes mains sur ma combinaison et sors de ma cellule.
J'ai pris une décision, il est temps d'aller voir la personne qui pourra m'aider.

***

-Tu en es sûr? Il demande inquiet.
-Oui, plus que sûr. Je veux me débarrasser de ça le plus vite possible. Cela faisait 1h ou 2 que j'expliquais à l'infirmier ma situation.
Il avait l'air de comprendre mais en même temps d'être contre mon idée.
-Tu sais c'est vraiment dure ce genre de chose. Il prend le petit tabouret et se met à mes côtés.
Il fait une pause et lève les yeux vers moi couchée sur le petit lit.
Je ne veux pas que tu le regrettes.
Je secoue la tête.
-T'inquiète ça ne risque pas.
Je lui fais un petit sourire forcé. Il se lève me regarde attentivement. Il me caresse la joue, je ferme les yeux puis les ouvrent
-Ça ne presse pas poupée, réfléchis-y encore. Il m'embrasse le front et se retourne pour finir de ranger les boites des médocs.
Je dois avouer que son geste ma réconforté. Mais surtout qu'en lui je l'ai vu lui. En plus ce surnom, mon Dieu..

Je finis pars descendre du petit lit, arrivée à la porte, j'hésite, me retourne et lui demande d'une petite voix.
-Je peux avoir un bonbon ?
-Comment ? Il se retourne. Je prends le temps de le détailler. Grand, il a l'air d'être plutôt bien foutu, ses locks lui arrive arrivent aux épaules, des lèvres pulpeuses. Humm
-Parker ?
-Euh.. excuse, je te demandais si tu avais des bonbons.
-Non désolé c'était le dernier.
-Oh dommage. Je sors en me mordant les lèvres.

N'y pense même pas, me crie ma conscience.

Et puis merde !

Je retourne, il ne s'attend pas. Je le plaque contre le meuble.
-Pas grave je vais prendre celui-là. Tu permets ? Je lui enfonce presque ma langue au fond de la gorge.
Le baiser est fougueux, sauvage, plein de désir.
-Putaiin non..je.. Je ne peux pas. Il me repousse ! Tu es une détenue! Il me prend par le poignet et me force à prendre la porte.

Au dernier moment il me tire vers l'intérieur, me met sur la porte en la claquant.
-Fuck ! Il capture mes lèvres.
Tu es une putain d'allumeuse.
Il me porte jusqu'à son bureau où il me pose violemment.
Si je dois perdre mon boulot autant en profiter, tu ne penses pas ? Il retire son haut puis son bas.
-Wouaw. Son corps est magnifique, des tablettes de fou, le V, la longueur et l'épaisseur qu'il faut.
-Je sais sous la blouse on n'a pas cette vision. Il se rapproche de moi avec un sourire très coquin.
Il retire ma combinaison calmement en prenant le temps de regarder chaque partie de mon corps avec appétit.
T'es...
-Je sais. Je le rapproche d'un coup pour l'embrasser. J'enroule mes jambes autour de lui pour raccourcir la proximité. Au moment où je défais son chou pour jouer avec ses locks, il gémit de plaisir.
Je me détache de lui, le regarde.
"Ses yeux verts si envoûtant...
-Tu m'as manqué Jordan, Dit-il doucement.
-Moi aussi Naël. Je l'embrasse et le laisse me pénétrer.
-Oh Seigneur.
-Laisse le seigneur où il est, il n'a rien à voir dans ça. Il dit plaine de malice.
Je ris à sa connerie. Mais j'arrête tout de suite en sentant les coups de reins suivant.
Mes griffes lui marquaient le dos, il grimaçait de douleurs.
-Vas-y, viens pour moi bébé..

En quelques mouvements de sa part, je me sens me contracter, je ne vais pas tarder. Il met sa main sur ma bouche pour étouffer me cris.
J'ai à peine le temps de me libérer qu'il fait de même en grognant d'une voix très grave.

Il se met sur le côté, je ramasse mes affaires, m'habille et file comme une fusée.
Dans le couloir, je m'arrête, prend appuie sur un mur.

Qu'est-ce que j'ai fait?

DÉSIR MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant