Chapitre 4

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               Thomas, 

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               Thomas, 


j'ai appris ça en rentrant de cours. Comment y croire ? C'est pas possible. C'est irréel. J'ai tout essayé pour me réveiller de ce cauchemar. Mais rien ne me réveille. Comment arriver à se dire que tu ne seras pas là, la prochaine fois. Que tu ne me prendras plus dans tes bras, que tu ne m'embrasseras plus face à la mer. C'est dur à réaliser, carrément impossible même. La preuve, je t'écris.


Mais j'ai pas vraiment le choix, parce que j'ai tellement de choses à te dire. Tellement que je ne sais même pas par où commencer.


Je me sens comme vide, comme si on avait coupé une partie de moi. Pas une main. Couper une main ou même un bras ne ferai pas aussi mal. Enfin, j'imagine, on m'a jamais coupé la main ou le bras. La réalité pour moi n'existe plus. Parce qu'une réalité sans toi ça n'existe tout simplement pas. 


Qu'est-ce que je dois faire maintenant ? Comment je vais faire ? 


J'aimerais tant te voir dans la vieille rue, courir jusqu'à toi, te sauter dans les bras, tu me ferais tourner, virevolter, tourbillonner. 


Tu m'embrasserais, tu m'enlacerais. 


Tu me dirais "je t'aime". Je te répondrais que moi aussi, je suis amoureuse de toi. On ferait notre vie ensemble. On se marierait, on aurait des enfants qu'on aurait adopté, parce que c'est ce que tu voulais.


J'ai pas de mots. Aucun ne me vient à l'esprit. À part Je t'aime. Tout est dit dans ces trois mots. 


Je t'aime, pour toujours.


                                                                                                                                             Juliette  

correction et mise en page le 16.08

Avant que le Soleil ne se CoucheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant