La Revanche

Chapitre 4

《 Revanche, revanche.... dans un premier temps cet acte entraîne radicalement la vengeance! Et qui dis vengeance n'ôtes point la haine, la méchanceté, la cruauté et la colère . N'ai je pas raison ?

Dans un second contexte, c'est le rattrapage, c'est prendre le relais ! Aujourd'hui tu gagnes, demain tu sera un perdant. C'est acceptable quand il s'agit de sport, de combat ou de jeu. Ça demeure donc toujours aléatoire. Gagner, perdre, prendre la revanche ou accepter la défaite.....

Mais quand il s'agit de notre propre personne, de la famille, des amis, des proches, des voisins, il est interdit à nos frères et soeurs croyants de faire du mal à son conjoint. Pourquoi ? Juste pour se venger, en sommes, déverser sa colère et sa haine sur la personne pour apaiser son coeur. Allah ne sera plus de votre côté, vous êtes entrain même de guetter la mauvaise voie, de devenir pire que ces gens qui vous ont fait du mal. Celà en vaut-il la peine ? Il faut éviter d'être orgueilleux et rancunier. La rancune et l'orgueil vont-ils vous mener à de résultats satisfaisants ?
Même s'il s'agit de la personne la plus répugnante, la plus diabolique et délétère sur terre, c'est allah lui même qui la créé comme toi, c'est un être humain comme toi, il respire comme toi, sera enterré un jour comme toi, alors pardonne le, vous serez dans la même cimetière mais vos tombes n'auront point le même climat. Allah demeure le seul juge, tôt ou tard votre peine finira par se dissiper si vous la laisser entre ses mains . Il existe des gens qui souffrent N fois plus que vous . Êtes-vous meilleurs qu'eux?

Ne te venge pas, laisse Allah se venger pour toi, et pardonne à ceux qui t'ont fait du mal.

Pourquoi avoir la fâcheuse tendance de vous rabaisser de la sorte? Nit dey am classe way ish ( Il faut avoir de la classe ), il ne faut pas se salir les mains, soulevez les donc vers le ciel pour quémander le pardon et le guide du seigneur vers le droit chemin. La vie est courte, c'est comme une plume sur le feu, le temps passe très vite, de grâce avançons !

Ce qu'on appelle sheytan vous pousse à bout, il vous convaint, et essaie de vous diriger comme un vieux berger de 95 ans qui a même des problèmes pour marcher, avec un troupeau de boeufs très affamé, auront-ils une destination? Épargnez moi ces absurdités et tournez vous vers le seigneur, à chaque fois que vous sentez la colère arriver, buvez un verre d'eau et prononcez moi le mot "lahilaha illalah" autant de fois et achèvez le tout avec la prière sur notre très chère prophète (psl). Celà ne prendra que quelques petites minutes et vous procurent donc une immense paix intérieure.

La meilleure revanche, c'est de passer à autre chose et croître sa réussite.
Ignorez moi l'ennemi, qu'il n'aie jamais la satisfaction de vous voir laisser tomber. Et souriez autant de fois, il tempère donc votre hilarité. Que nul ne s'aperçoive de votre tristesse, de vos larmes ! Souriez à votre petite vie !

Apprenez donc à pardonner, de grâce apprenez à pardonner! 》

Tels sont les derniers mots inscrits sur le petit bouquin d'oumou kalsoum.

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Marianne me rend honteuse, gênée de jour en jour, elle me met toujours dans l'embarras et dans l'incommodité, pourquoi fait-elle tout ceci pour moi? Les bonnes personnes existent même s'ils sont rares de nos jours. Aujourd'hui c'est le jour du baptême de mon aîné. J'étais là, assise sur une chaise dans la salle d'attente de l'hôpital.
Pagne tissé couvert sur la tête de Marianne, elle tenait le bébé en s'asseyant sur le tapis près de l'imam qui est évidemment au dessus.

Ce dernier après quelques secondes, souffle quelque chose sur l'oreille de ma progéniture. Il répète les mêmes mots à son compagnon qui était à sa gauche, il s'écria subitement, comme pressé de rebrousser chemin :

- Le bébé porte le nom de Muhammad Al Amine Aïdara, Muhammad Al Amine Aïdara, répéta t-il !

Les battements de mon coeur sont indéchiffrables, j'ai toujours rêvé que mon aîné porte le nom du meilleur des hommes . Comme je suis heureuse et comblée de bonheur. Mon coeur est embelli, mon corps survie, ma joie n'a plus de limite, ma tristesse régulière est abattue. Comme une adolescente qui vient de recevoir son prix, je me retourne avec délicatesse pour transmettre mon sourire à Marianne.

Cette dernière me jeta sur le coup un regard sombre. Elle pensait que j'attribuerai mon nom de famille à bébé Muhammad. Elle me reprimandait ces deux jours sur le fait que j'aie toujours de l'espoir dans mon couple.

Elle me suis dans la chambre en hâtant le pas.

- Oumou kalsoum tu te fiches de moi, c'est ça ? Affirme t-elle l'air en colère.

- Mais marianne comprends-moi, je suis toujours mariée avec youssoupha même si l'enfant était née à Costa-rica, il portera son nom. Précisai-je !

- Ne prononces surtout pas son nom devant moi ! Est-ce-qu'il a été présent pour toi et pour ton enfant ? A t-il accepté la paternité ? Sait-il que le bébé est devenu malade à cause d'eux ? Est-ce-qu'il s'est une fois inquiété pour vous ? Il ignore même où tu te trouves en ce moment, Enchaîna t-elle avec une rapidité qui m'a plutôt effrayée !

- Marianne je sais tout ça mais n'oublie pas qu'il est le père de mon fils. C'est normal ce que tu affirme, il ne contrôle plus ses actes dorénavant, je le sais.

- (Rires) , un grand homme comme lui, tu me dis qu'il ne contrôle pas ses actes. Tu me dégoûtes sax. N'a t-il pas tout ce que les hommes possèdent ? Oubien il manque de quelque chose ? Il est bel et bien conscient, arrêtes de jouer avec ta conscience!

- Un jour tu comprendras !

- Tu m'as entendu prononcer que < je n'ai pas le temps >. Expliques moi une bonne fois pour toute et qu'on en finisse.

- Non Marianne pas aujourd'hui s'il te plaît. De toute façon tu mérites largement que je te narre mon passé tumultueux, mais donne moi du temps.

- Ok, donnes moi l'enfant, il faut qu'il retourne à la crèche, ajoute t-elle pour changer de sujet.

Je devais quitter la clinique aujourd'hui, j'ai déjà changé mon pansement et je me porte à merveille, la paresse et les crises de nerf se sont évaporés. Mais mon bébé est toujours hospitalisé, il doit sortir demain soir s'il plaît à dieu. J'espère que j'aurai le potentiel de pendre soin de lui, que je m'adapterai à sa fragilité et que je maîtriserai ses conditions de vie.
Peu importe, je suis prête à affronter radicalement ce qui se trouve à l'extérieur de cet établissement médical.
Ce petit être accroît ma bravoure, ma capacité de percevoir les douleurs. Je m'occuperai de lui avec attention et protection, comme l'oiseau le fait avec ses oeufs. Même les animaux éprouvent un amour fou envers leurs petits.
Alors nous, les êtres humains, ne sommes point épargnés, je serai sa mère ainsi que son père. Je serai son amie, sa confidente ainsi que sa soeur et son frère. Et marianne est la marainne. Oui, Marianne est la marainne de bébé Muhammad. Elle le mérite largement cette femme avec le coeur en or parsemé de diamant.

Quelques heures plutard, nous signons les dernières formalités de la clinique. Ceintures bien attachées, nous sommes là, dans la somptueuse Renault de Marianne qui m'a exigé de la suivre sans broncher. Je n'osai même pas d'ailleurs.
Moi qui pensais à mon retour dans cet enfer !

- Heu Marianne, il faut que j'appelle ma mère, comme que le malheur est déjà passé. Mon téléphone est toujours éteint. Tu pourrais me prêter le mien un instant? Questionnai-je !

Et brusquement Marianne freine la voiture en ouvrant légèrement la bouche, les traces de pneus doivent sûrement être marquées sur la route.

- Marianne qu'est ce que tu as ? Tout va bien ? Marianne, mais Marianne réponds moi ! Qui y'a t-il ?

- Tu... tu... tu as une mère oumou kalsoum ? Ta maman est vivante? Demanda t-elle en agrandissant le volume de ses yeux!

On s'arrête là pour le moment les namourty. J'espère que vous avez adoré. Allez, portez vous bien et à la prochaine in chaa Allah .

Des bisous 💋

Muslimah_NS 💫