- Quoiiii ? S'écria t-elle de nouveau, Tu aimes trop les suspens Oumou kalsoum, pourquoi tu n'as pas précisé que c'est ton homme ? Tout au long de ton histoire, je n'ai nullement pensé que tu t'es mariée avec l'oustaz, pardon ma soeur, je ne savais pas, wallahi je n'y savais rien, excuses-moi. Tu sais que nul ne rejète un homme jeune, pieux et généreux dans cette génération actuelle , affirma t-elle !- Ah tu sais, pour donner aux gens l'envie de poursuivre une histoire, il nécessite beaucoup de suspens, il y'a toujours des têtes de mule, ils sont très difficiles à convaincre, ils disent jamais oui je confirmes, tout le temps ils objectent. Pour cette catégorie de pierre taillée, ils faut fermer leur bouche en mettant toujours une casse-tête pour qu'ils torturent un peu leur conscience et réfléchissent un peu , dis-je en rigolant !
- Non Oumou, tu m'épates je te jures, ( Rires ), mais heureusement que je suis déjà convaincue. Je n'ai rien à signaler de plus, à part m'excuser encore pour l'oustaz privée, je veux pas mourir décapitée à cause d'une jalousie maladive, affirma t-elle en se marrant toujours !
- T'inquiètes ma chérie, je l'ai fais exprès. Mais leïla, attends, tu ne sens pas quelque chose qui brûle par hasard ? Dis-je en reniflant la pièce !
- Wuyyy le repas Oumou dit-elle en mettant ses mains claires sur sa tête , le riz doit être cramé, achève t-elle en courant comme la fille d'Aminata Mbacké Thiam !
Quelques minutes plutard.
- Marianne va me tuer Oumou, j'ai gâché son plat préféré, on a gâché plutôt, c'est toi qui m'a embarqué dans ta propre bulbe, moi aussi, avec mon esprit voyageur, je t'ai rejoins sur la planète saturnes en oubliant que terre est là , tchippp, ajoute t-elle !
- Est-ce-que j'ai saisit ta main et ensuite te demander de me suivre ? Si je te demandais de poser ta main sur le feu, le feras-tu ? Si je te demandais de plonger ta main dans la chaise anglaise pour ensuite ressortir mes selles, le feras-tu ? . Alors ma Leïla, quittes ici, quant à moi je pars prier d'accord , j'ai déjà bu ma bouillie de mil moi. Encore une chose, c'est juste le début de l'apprentissage, c'est donc normal, rétorquai-je en la narguant .
J'avais l'habitude d'entendre les gens dire qu'il existe des personnes que tu vient de rencontrer et vous vous entendez tellement bien que vous avez l'impression que vous vous êtes connu jadis.
Leïla est une jeune fille gracieuse, souriante, naturelle, ouverte, qui prend la vie comme une plume, j'ai même envie qu'elle soit ma petite soeur.Elle n'a aucune vergogne, elle cuisine encore, c'est sans nul doute l'effet Marianne, tout le monde la respecte, même les vieilles dames du quartier, elle connaît même les talibés ( enfants de la rue) du coin. Je l'ai vu ce matin distribuant des pièces et du pain de mil à toute la foule, en prenant tout son temps, elle discutait, rigolait avec eux comme de vieux potes.
Quelle générosité, quelle modestie !
- Bonjour tout le monde, salua cette femme qui aime trop son nom.
- Oh la belle, t'es descendu tôt aujourd'hui tu vas bien ? qui y'a t-il ? J'espère que tout va bien ? La questionnai-je !
- Tu as la fâcheuse tendance de t'inquiéter sur tout, si je suis là à cette heure, sache que je vais bien Oumou, tu m'as vu non ? Juste que mon petit bébé m'a trop manqué, il est où?
- Ah bébé Muhammed dors, il fait cette routine toute la journée, et ensuite m'embête la nuit, affirmai-je !
- C'est toi qui a voulu avoir un enfant non alors assumes, ne me tentes pas hein !
Mais pause, oumou c'est quoi cette pourriture ? Dit-elle en indexant les bagages !
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La Revanche
Non-FictionVoulez-vous découvrir l'histoire d'Oumou Kalsoum ? Alors vous attendez quoi ? la balle est dans votre camp !!!