17 Vifazur 4E 201 (Part 1)

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17 Vifazur 4E 201

Aie ma tête, oooooooh pourquoi j'ai mal au crâne comme ça ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Où suis-je ? Ah oui je me souviens, j'étais du côté de Bruma quand je suis tombé sur les Impériaux et qu'ils m'ont assommés. Sûrement pour ça que j'ai mal au crâne à ce point. J'ai l'impression de bouger comme si j'étais dans une charrette, et j'ai l'impression d'avoir les mains attachées. Où est ce que je suis encore tombé. Je vais essayer d'ouvrir les yeux pour voir où je suis.

En me réveillant, je vis que j'étais dans une charrette comme je le pensais. Dans l'attelage se trouvaient un Nordique blond sur ma gauche, un paysan en haillons dépité sur la droite, moi et au début de la charrette se trouvait un autre Nordique bâillonné habillé de manière somptueuse avec une grosse fourrure sur le dos. Nous étions en train de voyager sur un chemin pentu traversant une petite forêt de pins, le convoi était composé, d'après ce que je pouvais voir, de plusieurs charrettes et de soldats impériaux à cheval qui nous escortaient.

- Ahoutch ma tête, gémis-je.

- Tiens, vous avez fini par vous réveiller ? demanda le Nordique sur ma gauche.

- Ouais, j'ai fini par me réveiller. Et alors ? grognai-je.

- Bah rien. Vous avez essayé de traverser la frontière, pas vrai ? Et vous avez foncé tête baissée dans une embuscade des Impériaux ... Tout comme nous et ce voleur, là, expliqua l'homme.

- Bah ouais, mais qu'est-ce qu'ils foutaient là aussi ces imbéciles ? ils m'ont eu du côté de Bruma.

- Maudits Sombrages. Bordeciel allait parfaitement bien avant votre arrivée. L'Empire était calme et nonchalant, pesta le voleur sur ma droite. Si la Légion n'avait pas été à votre recherche, j'aurais pu voler ce cheval et je serais déjà arrivé à Lenclume.

- Et ouais mais tu n'y es pas arrivé. Sombrages ? qu'est-ce donc que cela ? demandai-je un peu étonné.

- Vous, là-bas. Vous et moi, nous ne devrions pas être ici. Ce sont ces Sombrages que l'Empire veut.

- Je sais que je ne devrais pas être là, idiot du village va. Mais j'ai été capturé, donc je suis là, ripostai-je un peu piqué au vif.

- Nous sommes tous des frères et sœurs liés, lança un peu agressivement le Nordique de gauche.

- Silence, derrière ! s'écria le soldat impérial qui conduisait la charrette.

- Je t'emmerde toi la devant. On parle si on veut, on est déjà captifs. Alors, fout nous la paix tronche d'Horqueur, crachais-je vers le soldat impérial. On va se faire exécuter, du coup j'ai bien le droit de parler avec mes camarades prisonniers.

- Et lui, pourquoi il est là ? demanda le voleur de droite en parlant de l'homme bâillonné.

- Un peu de respect. Vous parlez à Ulfric Sombrage, le vrai haut-roi, s'indigna celui de gauche.

- U... Ulfric ? Le Jarl de Vendeaume ? C'est vous qui menez la rébellion, s'étonna le voleur.

- Quoi c'est lui le roi ? m'étonnai-je. Ben dit donc, il à droit à un traitement royal on dirait.

- Mais puisque vous vous êtes fait prendre.... Par les dieux, où nous emmènent-ils ? se demanda le voleur.

- Ils nous emmènent prendre le petit déjeuner, j'imagine, lançai-je un peu dépité par tant de bêtise chez une seule personne.

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant