18 Vifazur 4E 201 (Part 2)

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Ne sachant par où aller, je décidai de vérifier mon chemin en allant jeter un œil au panneau indicateur se trouvant au croisement des trois routes. Comme je l'avais soupçonné quelques instants plus tôt en voyant l'immense cité se dressée non loin de moi, Blancherive se trouvait sur ma gauche. Je décidai donc de prendre le chemin menant à mon objectif. Sur mon chemin se trouvait la fabrique vu d'au-dessus, je décidai d'aller voir le panneau histoire de savoir ce que c'était. Ma curiosité me permit de découvrir qu'il s'agissait de l'hydromellerie d'Hydronning de Blancherive.


- Hé ben, je sais où je vais pouvoir venir me fournir en hydromel de messe moi, rigolai je en découvrant ce qu'était la fabrique.


L'hydromellerie repérée, je décidai de poursuivre ma route dans cette vallée déboisée en direction de la ville. Je suivais tranquillement la rivière en longeant la cité quand j'approchai d'une ferme d'où montait un bruit de fracas et de combat. Je montai sur la petite butée qui dissimulait la ferme depuis la route quand je vis la source du bruit.

Un géant était occupé à ravager les champs de la ferme, il était en train de se faire distraire par plusieurs guerriers qui me semblaient avoir assez de mal. N'écoutant que courage, je saisis mon arc et encochai une flèche pour tirer sur le géant qu'il se prit sous le bras droit alors qu'il levait sa masse d'os pour l'abattre. La flèche vint se loger dans l'énorme créature qui s'écroula au sol, probablement épuisée par le combat qu'il avait mené contre ses adversaires et achevé par ma flèche.

Voyant la créature tomber au sol, je rangeai mon arc et m'approchai des combattants qui avaient défendu la ferme.


- Hola fiers guerriers, vous allez bien ? demandai-je.

- Bien, merci, me répondit un grand guerrier en armure lourde. Vous avez l'air robuste, venez à Jorrvaskr et devenez un Compagnon.

- Un ... Compagnon ? qu'est-ce donc ? m'interrogeai-je.


Pour seule réponse, le guerrier croisa ses bras, se retourna en me présentant sa fidèle épée longue et surveilla les alentours. Derrière le guerrier se trouvait une femme en armure légère, semblable à la mienne, avec un bouclier fixé au bras et une épée à la ceinture, ainsi qu'une autre guerrière avec un arc et des flèches et des peintures tribales sur le visage. Elle était en armure de cuir lourde pour pouvoir se mouvoir rapidement et vint vers moi d'un pas décidé.


- Voilà une bonne chose de faites, lança-t-elle. Mais ce n'est pas grâce à vous.

- Mais je vous emmerde ma chère, lui rétorquai-je. Et si vous n'avez pas remarqué, il y a une flèche logée sous son bras droit qui remonte jusqu'au cœur. La dites flèches qui provient du carquois fixé dans mon dos. Donc si, c'est grâce à moi. Et puis vous n'aviez pas l'air d'avoir besoin d'aide.

- Non, un guerrier digne de ce nom n'aurait pas laissé l'occasion d'affronter un géant. Souffla-t-elle un brin vexée. C'est pour cette raison que je suis ici avec mes frères d'armes.

- Un frère d'armes ? Qu'est-ce qu'un frère d'armes ? lui demandai-je poliment.

- Vous n'êtes pas du coin, hein ? me questionna-t-elle.

- Je suis né sur cette terre mais j'ai grandis dans tout Tamriel. Ça se voit tant que ça ? lui répondis-je.

- Vous n'avez jamais entendu parler des Compagnons ?

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant