19 Vifazur 4E 201 (Part 8)

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Je me mis accroupi et les suivis à pas feutrés pour voir ce qu'il se passait. Je les vis rattraper la femme au détour d'un immense arbre couché au sol, l'encercler avant de lever leurs haches et de les abattre pour tuer la femme de sang-froid avant de cacher son corps dans l'ombre de l'arbre, loin de tout regard. Étant témoin de la scène, je décidai de me cacher derrière un rocher pour ne pas me faire voir, n'ayant rien mangé de la journée, j'étais trop faible que pour me lancer dans un combat contre 3 personnes en pleine possession de leurs moyens.

Mais c'est quoi ce pays de fou ? Les mecs poursuivent quelqu'un et tuent sans raison ... c'est des malades ... c'est des malades !!!

Je les entendis au loin faire un genre de prière.


- Marchez toujours dans la lumière ou nous vous attirerons à elle.


Pour ne pas me faire tuer, vu mon état, je décidai de contourner le plus loin possible ces hommes et de continuer ma route, ne pouvant plus rien faire pour cette potentielle recrue à l'Ordre du Grand Poulet Mystique. Je me retrouvais à nouveau le long des flancs de la montagne, surplombant la rivière, je vis au loin plusieurs bâtiments qui semblaient habités. Je fonçai en direction de ces habitations en évitant tout ce qui se mettait sur ma route.

Plus je m'approchais de ce village, plus les bâtiments me semblaient ... familiers, comme si je les avais déjà vu. Je vis un genre de scierie non loin du lit de la rivière et un pont plus loin.

Mais ... on dirait ... mais oui, c'est Rivebois. Chick'en Kylling soit sanctifié, je vais pouvoir me reposer, enfin.

Je me précipitais vers le pont, le traversai et me rendis immédiatement vers l'auberge quand je vis une bande de mercenaire progresser dans le village. La taverne du « Géant endormi » était bien pleine ce soir, et je croisais tous mes doigts en espérant qu'il ait encore une chambre de libre pour moi. J'allai directement voir le tavernier qui s'appelait Orgnar de ce que j'avais entendu.


- Bonsoir mon brave, lui dis-je. J'aurai urgemment besoin d'un bon lit et de nourriture.

- Nous avons des chambres et de la nourriture, me répondit-il. De quoi boire, aussi. Je cuisine. Y a pas grand-chose d'autre à dire. S'il vous faut une chambre, parlez à Delphine.

- Vous m'en voyez ravis l'ami. Qu'avez-vous pour me remplir l'estomac ? demandai-je

- J'ai tout un assortiment de viande, poisson, et alcool, m'expliqua-t-il. Dites-moi ce qui vous ferait plaisir.

- Donnez-moi deux beaux morceaux de bœuf cuit, du pain, du beurre, un gros morceau d'eidar, des poireaux grillés et une bonne bouteille d'hydromel, le meilleur que vous avez.

- Je vous conseille l'hydromel de l'hydromellerie Roncenoir, il est délicieux, me proposa-t-il.

- Va pour celui-là, répondis-je.

- Installez-vous à une table, je vous apporte ça tout de suite, m'invita-t-il. Ça vous fera 134 pièces d'or.

- Ah oui quand même, y'a pas moyen d'avoir un tarif d'ami ? négociai-je

- Je cherche pas à me faire de nouveaux amis, trancha-t-il sèchement.

- Okay, okay, mais pouvez-vous me dire où est l'aubergiste ? continuai-je.

- Elle est sortie, m'annonça-t-il. C'est la propriétaire, elle fait ce qu'elle veut.

- Oui je suis d'accord, mais dites-moi alors, comment puis-je louer une chambre ?

- L'auberge est fermée, me dit-il. Mais le bar est encore ouvert. N'hésitez pas à vous asseoir et à piquer un somme sur la table aussi longtemps que vous le souhaitez. Je ne vous dérangerai pas.

- Mouais, pestai-je. C'est mieux que rien. Mais je ne vous recommanderai pas, et j'enverrais un courrier au Guide Duchemin qui répertorie les bonnes auberges de Tamriel pour leurs dires comment vous loger vos hôtes.

- Faites comme ça vous chante, rétorqua-t-il. Je vous amène votre repas sous peu.


J'allai me placer à une table de libre et en profitai d'attendre mon repas pour sortir les livres que j'avais trouvé de la journée. J'avais déjà parcouru le Journal d'Arvel mais ne sait-on jamais que j'ai raté un indice. Il y avait également les livres « Voleur » et « Brève histoire de l'Empire, Vol. 2 » qui m'intéressaient et que je lis après le repas et avant de me poser sur la table pour dormir un peu avant de reprendre la route.

Donc ce vieux pourris d'Arvel avait volé la Griffe d'or à quelqu'un, j'ai bien fait de m'en débarrasser de ce foutu Dunmer et vivement que je trouve les livres « Mendiant » et « Guerrier » que j'en apprenne plus sur Eslaf et son frère jumeaux.

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant