17 Vifazur 4E 201 (Part 9)

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Je sortis une flèche du carquois que j'avais pris sur un des Impériaux précédemment et encochai la flèche. J'avançai doucement pour examiner les alentours, je ne voudrais pas être surpris par une bestiole bizarre. En avançant pas loin de l'entrée de la grotte, je vis une ombre bougée vers le fond. Sans hésiter, je bandai mon arc et tirai la flèche que j'avais préparée. J'entendais la flèche fusée dans l'air pour finir sa course dans un craquement sonore, comme si elle avait heurté une carapace et l'avait transpercée, s'en suivit d'un couinement puis le silence.

Après la mort d'une première bestiole, je vis deux longues pattes se dresser sur la droite de là où j'avais tiré. J'armai une deuxième flèche et la tirai pour tuer à nouveau une créature. Ralof passa à côté de moi et entra dans la grotte quand apparu une troisième créature qui ressemblait à s'y méprendre à une araignée géante. Je saisi une nouvelle flèche que je tirai rapidement car la créature fonçait sur Ralof et il n'eut pas le temps de sortir ses haches.

Quand il réussit à dégainer, ma flèche atteignit la créature en plein dans ce qui ressemblait à une tête et s'écroula au sol dans un craquement de carapace.

- Merci pour votre aide, compagnon, lança Ralof.

- Et ouais, t'as vu ça le tireur ici. On dirait que j'ai fais ça toute ma vie, répliquais-je.

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que, tombant du plafond, deux autres araignées apparaissaient. Je décochai rapidement une première flèche sur celle de droite mais je n'atteignis qu'une de ses pattes avant, elles se jetèrent sur Ralof qui avait ses haches en main et se battait comme un beau diable. Je pris une autre flèche, visant toujours la même araignée, je tire et touche, la voyant s'écrouler en reculant. La deuxième araignée, elle, continuait d'attaquer Ralof avec ses longues pattes avant, le griffant de toutes parts. Je n'eus pas le temps de prendre une troisième flèche que Ralof lui planta une de ses haches entres ses huit yeux.

- Ça va l'ami ? criais-je. Pas trop de casse ?

- Je déteste ces horreurs. Tous ces yeux, vous comprenez ? me réponda-t-il. Saleté de Givrépeire.

- Aaaaah bah qui ne les détestes pas ? rétorquais-je.

J'entrais enfin dans la grotte, assez lugubre avec des toiles et des petits nids partout, des corps d'anciens prisonniers morts emballés dans des toiles et suspendus au plafond, des restes de squelettes éparpillés dans tous les sens. J'approchai de Ralof et des cadavres des araignées que j'avais tués à l'arc et je commençai à récupérer mes flèches. Car il n'y a pas de gaspillage, quand on peut récupérer des flèches, on le fait. Après avoir récupéré les quelques flèches intactes que j'ai pu retrouver, je rejoignis Ralof qui m'attendait sur la gauche de la salle, vers la suite de ce qui nous attendaient.

Sortant de la caverne des araignées, nous retrouvons le petit cours d'eau qui passait sous les rochers et qui continuait sur notre droite, face à nous des restes d'os humain, encore de pauvres âmes qui n'ont pas réussi à trouver la sortie. Je continuais de suivre Ralof dans une grande cavité naturelle, plus grande que les précédentes, l'eau qui s'écoulait, le faisait de plus en plus fort comme une rivière. Un petit pont avait même été taillé pour pouvoir traverser en restant sec. Nous avons traversé pour nous retrouver de l'autre côté mais, une fois, arrivé prêt d'une vieille charrette abandonnée, Ralof s'accroupit.

- Un instant, murmura-t-il. Il y a un ours droit devant. Vous le voyez ?

- Où ça ? demandais-je.

- Droit devant ! Insista-t-il. L'espèce de gros rocher la bas qui bouge.

- Ah ouais tu as raison, qu'allons-nous faire ?

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant