- Ah mais non les gars, ne vous jetez pas dans les flammes, m'écriais-je.
La soldate fut la première à tomber, recevant une flèche en plein cœur et entourée de flamme, elle ne put survivre. Le Sombrage à l'espadon eu le temps de grièvement blesser l'archer de gauche avant de se prendre une flèche de l'archer de droite en plein poumon et de mourir sur le champ, il n'eut pas le temps de sentir les flammes lui lécher le corps. L'homme au marteau réussi à porter un coup dans l'épaule du deuxième archer et le blesser pour qu'il tombe à genoux au sol.
- Ah ouais mais si vous êtes con à bouffer du foin et que vous vous jetez dans les flammes. On aura tout vu dans cette armée de bras-cassés, m'exclamais-je.
Je contournai les flammes pour arriver au niveau des archers blessés au sol.
- Assez ! Pitié ! Me supplia un des archers.
- Pardon ? Pitié ? T'a eu de la pitié pour les Sombrages que tu as abattus froidement ? je ne crois pas non, concluais-je en lui mettant un coup d'épée dans le dos.
Sans la moindre once de remord, je m'approchai de l'autre archer qui se trainait au sol et lui planta mon épée dans le dos, entre deux vertèbres, et la ressortis aussitôt.
- Mais que s'est-il passé ici ? demanda Ralof en arrivant et en voyant les trois corps rôtis de ses camarades.
- Chef, je crois que j'ai eu un problème. Je crois que j'ai fait mourir vos troupes, lançais-je avec un air tout penaud.
- Mais, mais, comment est-ce possible ? me demanda-t-il.
- Baaaaaaah, bêtement. Je m'attaquais aux soldats Impériaux quand j'ai vu une flaque d'huile au sol. Ni une, ni deux, j'ai préparé ma magie de feu et je l'ai lancé sur l'huile pour me débarrasser des derniers archers sans me fatiguer. Et là, ces trois cons se sont jetés dans les flammes pour aller combattre au corps-à-corps les archers.
- Un peu de respect, bon sang, vociféra-t-il. Ils sont morts pour vous aider à vous échapper.
- Je le sais ! Mais avoue quand même, coco, qu'il faut être très con pour se jeter dans des flammes !!! Insistais-je. Surtout que j'avais la situation bien en main. Mais je te promets que ce n'était pas voulu, je les trouvais très sympathiques tes amis. D'ailleurs je recommande leurs âmes au Grand Chick'En Kylling, qui, dans sa miséricorde accueillera ces braves soldats au sein de son céleste poulailler où ils passeront l'éternité à chasser le ver de terre angélique.
- Je te remercie pour eux, mais je pense que Sovngarde leurs conviendra mieux, me reprit Ralof.
- Silence hérétiiiiiique, sinon tu subiras le même sort, sifflais-je.
- Au lieu de vainement me menacer, allez plutôt vérifier s'ils n'ont rien d'intéressant pour vous sur eux avant qu'on ne s'en aille, me conseilla-t-il.
- Pas bête comme idée, merci coco, lui répondais-je.
En fouillant l'archer prêt de moi, j'en profitai pour récupérer son arc, de toute façon il n'en n'aurait plus besoin. Sur les cadavres des soldats Sombrages et sur les autres archers Impériaux, je récupérai des flèches qui me serviront plus tard à rendre la justice divine de mon dieu tout puissant.
- YOOOOO, coco, criais-je à l'attention de Ralof. Viens ici.
- Quoi encore ? me demanda-t-il en me rejoignant.
- Pourrais-tu, s'il te plait et dans ta plus grande bonté, me retirer les flèches que j'ai dans les épaules. Car ça fait un mal de chien et j'aimerai pouvoir me soigner.
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Bordeciel: Le Périple d'Aegon
FantasyAegon, Nordique élevé sur les routes de Tamriel pour répandre la parole du Dixième Divin, Le Grand Dieu Poulet Chick'en Kylling. Capturé en Cyrodiil, à la frontière avec Bordeciel et envoyé sur sa terre natale pour y être exécuté jusqu'à ce que...