19 Vifazur 4E 201 (Part 3)

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Un troisième draugr se trouvait au loin, je sautai au sol pour récupérer mon arc et lui décocher une flèche en pleine tête, ce qui l'arrêta net. Ne sentant plus de menace venir vers moi, je fouillai les corps des draugr pour voir ce qu'ils avaient et à part quelques pièces d'or, ils ne possédaient rien du tout En les fouillant et les comparant aux autres corps présents dans cette partie de la crypte, je remarquai que les draugr étaient mieux équipés que le reste des dépouilles.

À mon avis, ceux en armure sont ceux qui vont se réveiller pour m'attaquer. Un peu comme des sentinelles qui se réveillent quand ils perçoivent une présence ennemie. Je ferai mieux de les « tester » en leurs envoyant des flèches si j'en vois.

Je continuai à récolter des fonds pour l'église du Dieu Poulet sur les dépouilles de la crypte, je fus ravi que les cadavres aient été ensevelis avec quelques Septimes. Progressant dans la caverne, je vis au sol une plaque ronde surélevée par rapport au sol et une porte avec des pieux.

En même temps, ça se voit un peu que c'est une dalle de pression qui déclenche la porte à pieux si on marche dessus, faut vraiment être un soldat Impérial pour marcher dessus.

Après cette porte, je vis quelques rochers tomber au sol et au fond, j'aperçu un draugr en armure. Me doutant qu'il allait sûrement se relever si je m'approchai, je saisi une flèche dans mon carquois, la bandai et la tirai. À l'impact de la flèche, le draugr en question se releva et m'aperçut, j'encochai une nouvelle flèche et lui envoya dans la cuisse pour l'empêcher d'avancer trop vite. Une troisième flèche vint se loger dans son épaule quand il fut sur pied mais ça ne suffit pas à l'arrêter dans son élan.

Au moment où je m'apprêtai à lancer la quatrième flèche, il sauta en l'air pour l'éviter et commenca à me lancer sa magie de glace. Étant d'ascendance Nordique, le froid et donc la magie de glace de base n'avait que très peu d'effet sur moi, ce qui me permit de lui décocher 3 nouvelles flèches dans l'abdomen avant qu'il ne mette enfin le genou à terre. Le voyant en position de faiblesse, je lui décochai une septième flèche dans la tête en lui lançant.

Retourne rejoindre tes faux dieux, misérable impiiiiie.

Une fois mort et certain qu'il l'était, je récupérai mes 7 flèches sur lui et la petite bourse qu'il avait d'accroché à sa taille. Je continuai le chemin par lequel le draugr était arrivé et termina la fouille des dépouilles pour cet étage quand je vis sur la droite un escalier donnant sur la suite de la descente vers les profondeurs de Nirn.

Je descendis l'escalier et ne pus aller plus loin devant car un autre éboulement avait fermé cette partie du tombeau, je dus donc prendre à gauche pour progresser. À peine arrivé en bas des escaliers que j'aperçu du coin de l'œil d'autres cavités sépulcrales. Arc en main, je tirai une première flèche vers un draugr endormi que je venais de repérer, il se réveilla, voulu pour se relever quand il prit une deuxième flèche qui le cloua sur place mais la mort définitive que je venais de causer au draugr en avait éveillé un autre, que j'entendis grogner.

Je remontai à pas feutrés l'escalier quand je vis apparaitre le grogneur au fond du couloir en bas. Quand il fit demi-tour et presque disparut de mon champ de vision, je décochai une flèche au fond du couloir pour le faire revenir. Quand il vint voir d'où venait le bruit d'impact, je lui décochai une première flèche dans le dos, n'aimant pas ça, il se retourna pour voir qui l'attaquait quand il se prit une deuxième flèche en pleine tête qui lui fit faire un salto arrière avant de s'écraser au sol. Par chance, je n'avais pas vu un autre draugr qui dormait au pied de l'escalier et qui n'avait pas été réveillé par mon premier passage, il se releva quand j'abattis le grogneur en pleine tête, je lui mis une flèche en plein dans l'épaule ce qui le fit se retourner et se précipiter vers moi mais dû retourner à son repos éternel quand une nouvelle flèche vint à la rencontre de sa tête et l'envoya en bas des escaliers.

Maintenant que le silence régnait à nouveau dans cette partie de la pièce, je pus descendre et faire les poches du draugr qui avait essayé d'attaquer en dernier. Je ne trouvai qu'un peu d'or, les flèches que je lui avais plantées, ainsi qu'un magnifique grenat d'un rouge éclatant. Je continuai à fouiller les dépouilles que j'avais renvoyées à leurs sommeils millénaires quand j'entendis un bruit de balancier et de lames, comme si des grosses pièces de métal se frottaient l'une contre l'autre. Après avoir fouillé encore une fois tous les cadavres et avoir trouvé des flèches nordiques antiques, je pus continuer mon chemin quand je compris enfin d'où venait le bruit de balancier.

Il y avait face à moi, trois grandes haches qui basculaient de droite à gauche en rythme ne laissant qu'une fraction de seconde, le chemin dégagé. Je m'approchai du mécanisme pour voir comment il fonctionnait et s'il y avait un moyen de l'arrêter. Je trouvai le dit moyen de le stopper, mais il était hors d'atteinte de l'autre côté des lames pendantes. Une seule solution pour passer, traverser ses lames.

Je remarquais assez vite que les haches bougeaient en rythme, elles passaient toutes les deux ou trois secondes, ce qui me laissera le temps de faire un pas en avant et de me placer pour passer la suivante. Je mis mon arc contre ma poitrine pour me préparer à passer, pris une grande bouffée d'air et bloqua ma respiration pour passer la première lame. Je n'avais pas avancé assez et la hache vint me trancher un bout de fesses, quand je traversai la deuxième, elle vint le taillader juste au-dessus des genoux et je fus enfin en sécurité de l'autre côté quand je passai la troisième hache. J'entrepris de me soigner avec ma magie tout en actionnant la poignée qui mit fin au balancement des haches, me permettant ainsi de pouvoir faire demi-tours en cas de besoin.

Une nouvelle forme de crypte se trouvait devant moi, un peu plus travaillée bien que les emplacements ne laissaient pas la possibilité au mort de sortir de là et c'était tant mieux. Il y avait juste la place par endroit pour dresser des statues en mémoires d'anciens hérauts tombés aux combats. Je progressai prudemment car j'avais remarqué plusieurs lampes à huile au plafond. Je parcourais la pièce sans trouver la moindre pièce d'or a ajouté charitablement à ma bourse quand je vis un nouvel escalier qui s'enfonçait encore plus dans les profondeurs de Nirn.

En arrivant en bas, je ne fus pas étonné le moins du monde de voir un draugr en armure se tenir là où je pensais qu'on mettait des statues. Je me mis accroupi et préparai mon arc et je tirai une première flèche dans ce qui me semblait être un draugr. Je ne fus absolument pas surpris de voir ce dit draugr se réveiller quand ma flèche l'atteignit et descendre de son piédestal pour tenter de venir, mais son entreprise fut mise à mal quand une deuxième flèche vint se ficher en lui, le forçant à reprendre son repos.

Je le savais ... foutu mort-vivant.

Je fis très attention en descendant, de ne pas me retrouver nez à nez décomposé avec un draugr, je me plaçai derrière un grand brasero pour voir si d'autres arrivaient, mais comme je n'entendis pas d'autre bruit, je repris ma marche.

Avant de fouiller le draugr que je venais de calmer, je décidai de regarder ce que donnai la suite du couloir, quand je vis un autre draugr à l'autre bout du couloir. Il y avait au sol un drôle de liquide.

Tiens ! Ça me fait penser au liquide inflammable auquel j'ai mis le feu en m'échappant d'Helgen et dans lequel ce sont jeté les compagnons de Ralof pour se suicider.

Voyant le draugr dormir dans son alcôve et le liquide au sol, je me suis dit que ce n'était pas une mauvaise idée de mettre le feu pour cuire les draugr et enfin avoir la paix avec ceux-là. Je tirai une flèche sur une des lampes à huile tout près du draugr, pensant le réveiller et l'attirer dans les flammes. Le liquide s'embrasa quand la lampe s'éclata au sol mais ne perturba pas du tout le draugr. Afin de l'attirer tout de même dans les flammes, je lui décochai une flèche qui se planta dans son bras. Malheureusement il sorti de sa léthargie un peu trop tard car quand il descendit de son perchoir, les flammes s'éteignirent.

Merde, raté.

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant