18 Vifazur 4E 201 (Part 3)

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Après avoir laissé la guerrière pantoise, la bouche grande ouverte et interrogative. Je décide de continuer ma route vers la ville. C'est alors qu'à l'entrée du petit bourg, j'aperçus un campement sauvage à l'étrange disposition. Etonné et surpris de sa présence ici, je choisis de m'en approcher, restant néanmoins sur mes gardes. A pas de loup et la main sur le manche de mon épée, prêt à la dégainer en cas de danger, je dégageai l'épais voile fermant la tente afin de découvrir ce qu'elle peut bien renfermer. Et c'est en entrant par effraction dans la tente que je vis un homme assis en lotus en train de méditer. Là l'homme, qui était un Khajiit, ouvra tranquillement les yeux, me transperçant de son regard.


- Qui êtes-vous ? dit-il sur un ton calme et posé.

- Un simple aventurier, lui répondis-je. Et vous ?

- Je suis un Khajiit marchand qui en a assez de toujours devoir voyager, se répondit-il l'air las.

- Que se passe-t-il l'ami ? d'où venez-vous ? je m'interroge au sujet de votre terre natale, lui dis-je.

- Les Khajiits proviennent d'un pays lointain appelé Elsweyr, bordé au Nord par Cyrodiil et au Sud par les eaux bleues étincelantes de la mer, m'expliqua-t-il. Elsweyr est un pays aride, fait de déserts et de canyons montagneux, où le soleil nous baigne constamment de sa chaude lumière. Il est des cités si anciennes que les sables les ont englouties tout entières. Mais je n'en dirais pas plus, car mon pays me manque terriblement.

- Pourquoi en être parti alors ? Pourquoi vendre vos marchandises à Bordeciel ? lui demandai-je.

- C'est une très bonne question, car nous sommes bien loin de chez nous et ce pays est froid et austère. Le marchand avisé trouve les meilleures occasions, même s'il doit voyager loin pour mettre la main dessus. Bordeciel en regorge.

- Comment ça « Bordeciel en regorge » ? m'exclamai-je.

- Les dragons et la guerre ont fait fuir bien des marchands. Mais pour les plus courageux, il y a beaucoup de bénéfices à faire, me dit le marchand Khajiit.

- Intéressant, marmonnai-je. Dites-moi marchand, qui êtes-vous et qu'avez-vous à vendre ?

- Je me nomme Ri'saad, je vous en prie, jetez un œil, me répondit-il en m'ouvrant ses coffres.


Ne trouvant rien d'intéressant, je remerciai le Khajiit pour son hospitalité et sorti de sa tente.


- Puisse votre route vous conduire vers les sables chauds, lança-t-il d'un ton léger.


Quand je sortis, je vis un guerrier et un chasseur Khajiits se réchauffer au coin du feu pendant qu'une Khajiit faisait sa part du travail en coupant du bois près du rempart. Reprenant le chemin du bourg, je passais une arche et progressais de plus en plus vers l'entrée. Montant de plus en plus j'approchais de la tour de garde, je vis un soldat en poste m'observer quand je passais. Je pris le petit tournant et arrivais face à un pont levis surveiller par un autre garde que je traversais pour enfin tomber sur l'entrée quand un garde vint vers moi l'arme au clair.


- Halte ! cria-t-il. La ville est fermée à cause des dragons. Seules les affaires officielles sont autorisées.

- Calmez-vous, garde. J'ai des nouvelles d'Helgen concernant l'attaque de dragon, donc laissez-moi passer.

- Bien, mais on garde un œil sur vous. Donnez-moi votre identité en cas de problème.

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant