18 Vifazur 4E 201 (Part 5)

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Voyant que j'acceptai d'aller chercher leur morceau de cailloux dans l'ancienne tombe, le jarl fit demi-tour et reparti s'occuper des affaires de sa châtellerie. Farengar, quant à lui, reprit l'étude des manuscrits qu'il avait sous les yeux. Je pris également le chemin des affaires qui m'occupaient en me dirigeant vers la porte qui menait à l'extérieur. En arrivant dehors, j'en profitai pour admirer à nouveau le paysage.


- Bon, l'autre encapuchonné m'a dit que je devais repartir vers le sud. Je viens de Rivebois et il m'y fait retourner, si ce n'est pas du foutage de gueule, je me demande ce que c'est, pestai-je.


Après avoir examiné la région depuis les hauteurs du château, je repérai le chemin par lequel j'étais venu et que j'allai devoir réemprunter. Je repris l'escalier qui m'avait mené à Fort-Dragon et me retrouvai à la rotonde religieuse que je traversai à nouveau en sens inverse pour repasser sous l'arche qui menait à la place marchande.

J'en profitai d'être au marché de Blancherive pour aller voir à « l'épicerie Belethor » si le marchand avait quelque chose d'intéressant ou alors si je pouvais lui revendre quelques objets à bon prix.


- Bienvenue à « l'épicerie Belethor », me dit l'homme derrière le comptoir. Dites-moi si vous voyez quelque chose qui vous plait.

- Bonjour marchand, lançai-je en approchant de l'homme. Je viens voir ce que propose votre humble établissement.

- Tout est à vendre, absolument tout ! m'informa-t-il. Si j'avais une sœur, je la vendrais sur le champ !

- Ah oui quand même ! m'étonnai-je. Mais ça ne me dit pas ce que vous proposez.

- Il y en a qui appellent ça de la camelote. Moi, j'appelle ça des trésors, m'expliqua le marchand.

- Permettez que je jette un œil ? lui demandai-je.

- Je vous en prie, le client est roi, s'enjoua-t-il.


Je fouillai vite fait la besace magique que je transportai pour voir ce que je pouvais revendre. Je trouvai au fond de mon sac divers armes et tenues que j'avais récupéré sur les soldats que j'avais affronté. J'achetai quand même quelques crochets pour pouvoir ouvrir serrures et coffres que je pourrais rencontrer au cours de mon périple, ainsi qu'une carte de Bordeciel pour pouvoir me repérer. Je pris également quelques provisions pour ne pas me retrouver sans rien à manger la nuit venue. Entre mes achats et mes reventes, je me fis un petit bénéfice de vingt-sept pièces d'or.


- Merci marchand, au plaisir de vous revoir, dis-je en m'inclinant légèrement.

- Revenez donc quand vous le souhaitez, m'invitait-il. Si vous venez votre belle-mère, je vous l'achète ! Ha ha ha, je plaisante, bien sûr... Et n'oubliez pas, je vous ferai profiter des meilleures offres ou je ne mérite pas mon nom !

- Au plaisir, marchand.


Retrouvant l'air frais du milieu d'après-midi, je pris le chemin qui menait à l'entrée de Blancherive quand je croisai un garde qui s'adressait à son supérieur.


- On raconte qu'Helgen a été attaqué par un dragon. Si l'un de ces monstres vient chez nous, on sera prêts.

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant