18 Vifazur 4E 201 (Part 1)

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*COCORICOOOOOOOOOOO*

- Hummmmmmmm ... oui, oui, oui, Divin créateur, je me lève, dis-je en grommelant.


En m'étirant dans ma couche, je m'écrasai les doigts sur ce qui servait de bar d'intérieur à la famille de Gerdur. Étant pas loin les tonnelets d'hydromel et des bouteilles, j'eu peur qu'une d'entre elle me tombe sur la tête. Ne voyant rien arriver vers moi, je pus me redresser tranquillement et voir ce qui se trouvait tout autour de moi.

La maison n'était certes pas grande mais elle disposait de tout le confort qu'avais besoin Gerdur et les siens. Au pied de ma couche de fortune, se trouvait un lit assez petit, Ralof a du dormir dedans vu que je n'ai pas vu d'enfant. À l'entrée de la maison se tiens la table familiale, ainsi que la cheminée avec la marmite et la réserve de bois et derrière ma couche se trouve un petit bar, surement fait par le mari de Gerdur, ainsi que le lit et la commode des maîtres de maison.

Quand je réussi à m'extirper de mon lit de fortune, je vis Ralof attablé à une petite table devant le bar qui sirotait tranquillement un petit godet d'hydromel, Ils sont fous ces Nordiques. Je me dérouillai les jambes, saisi un bout de pain et un fromage et décidai d'aller jusque là où j'avais fait mon petit feu hier soir afin de faire un brin de toilette, maintenant que j'étais libre, j'avais bien le droit d'être propre.

Je revins une heure plus tard, frais comme un gardon et l'estomac un peu remplis, paré pour m'équiper et continuer mon aventure dans cette terre hostile afin d'aider ses pauvres gens et répandre la parole du Dieu Poulet.

Une fois mes armes attachés correctement, je décidai qu'il était temps d'y aller, je saluai Ralof et lui souhaita bonne chance pour la suite. Le jour étant levé, je me suis dit que je pourrai aller chez le forgeron afin de voir s'il avait du bon matériel à me vendre.

Je sortis de la maison et partis directement sur la droite pour rejoindre la petite route de terre afin d'éviter la barrière de la propriété de Gerdur. Me dirigeant vers le centre du village, je pris sur la gauche pour rejoindre la demeure du forgeron et ainsi voir s'il avait du matériel pour moi. Je me présentai sur son perron voulu frapper à sa porte quand j'entendis des coups de marteau frappant du métal venant de ma gauche, signe que le forgeron était en train de travailler. Je me dirigeais vers son atelier de travail et le vit occupé à travailler de la peau sur un chevalet pour en faire du cuir.


- Bonjour Forgeron, auriez-vous quelques menus équipements à me vendre ?

- Bonjour étranger, vous tombez assez mal. Dame Gerdur vient de m'annoncer qu'un dragon nous menaçait et j'ai donc refondu tout mon minerai pour en faire des protections pour nos maisons. Je n'ai donc plus rien pour l'instant. Que vous aurait-il fallu ?

- Ah, mince ! Rouspétais-je. J'aurai souhaité un équipement un peu plus neuf que celui que je porte et une épée de meilleur facture car voyez-vous, l'Empire fait de très beaux équipements mais question solidité je doute que ce soit le mieux.

- En effet, l'Empire rogne sur les coûts de fabrication de ses armures et protections ce qui fait qu'elles sont moins solides, m'expliqua le forgeron. Malheureusement je ne peux rien faire, peut-être qu'à Blancherive ils pourront faire quelques choses pour vous. On dit que la Forge d'Avenicii est très réputée pour ses fabrications et si vous avez de la chance, vous trouverez et pourrez peut-être travailler du fer de la Forgeciel.

- Très bien, je vais aller me renseigner là-bas. Pouvez-vous me dire par où se trouve Blancherive ? lui demandais-je, ne connaissant pas la région.

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant