17 Vifazur 4E 201 (Part 6)

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Je remis un petit coup de hache dans le flanc de la capitaine pour bien m'assurer qu'elle soit morte, je ne voudrais pas avoir plus d'ennuis avec une éventuelle morte vivante qui chercherait vengeance. Je décidai de fouiller un peu ses poches pour voir ce qu'elle transportait avec elle, je ne trouvais rien d'intéressant et je décidais donc de prendre ses gantelets. Avec ce nouvel équipement, je serai mieux protéger et puis elle n'en n'aurait plus besoin, la seule chose qui me dérangeait légèrement, c'était le symbole de la Légion Impérial dessus. Je récupérai également sa ceinture avec son fourreau et je ramassai son épée au sol, me voici donc équipé d'une nouvelle épée et de magnifique gantelets.

- Je continue à dire que c'est dégueulasse de porter le matériel d'un mort, mais bon, protestai-je malgré que Ralof ne prête aucune attention à ce que je raconte.

- Voyons cela, dit-il en fouillant les poches du soldat pour en sortir un trousseau de clés.

Ralof se dirigea vers la grille à l'opposé de là où nous étions pour vérifier si la clé correspondait avec la serrure.

- Ça semble prometteur, lança-t-il. Voyons si la porte va s'ouvrir.

Il essaya d'ouvrir la grille pendant que j'inspectai le corps du soldat, qui, soit dit en passant, n'avait rien d'intéressant sur lui. Ralof réussi enfin à déverrouiller la grille.

- Ça y est, lança-t-il d'un air triomphant. Venez, partons d'ici avant que ce dragon ne nous fasse tomber toute la ville sur le crâne.

- Ouais c'est pas faux, allons-nous en, répliquai-je.

Derrière la grille se trouvait un petit palier qui donnait sur un escalier descendant. Il n'y avait pas grand-chose, un tonneau vide servant surement à stocker des vivres, une petite charrette avec des choux, une lanterne pour y voir clair et un petit banc pour se reposer. Nous descendons l'escalier pour nous retrouver dans un long couloir assez sombre malgré le petit éclairage à la torche présent.

Soudain un cri retenti au-dessus de nous et le plafond se fissura.

- Attention ! S'écria Ralof en me poussant en arrière.

Il eut à peine le temps de me pousser en arrière qu'une partie du plafond du couloir s'écroula face à nous.

- Bon sang, ce dragon n'abandonne jamais, pesta Ralof.

- Que cherche-t-il ? il n'a pas dû attaquer au hasard quand même, demandai-je.

- Je n'en sais rien mais ça n'est pas de bonne augure, enchaina Ralof

Sur notre gauche se trouvait une porte et derrière cette dites porte nous entendions des gens parler. Nous nous rapprochons pour mieux entendre ce qu'il se dit.

- Prenez tout ce qui est important et partons, dit une voix d'homme de manière très autoritaire. Le dragon est en train de tout brûlé et j'ai vraiment besoin qu'on retrouve ses quelques potions.

Ralof ouvrit doucement la porte pour ne pas nous faire repérer tout de suite, la pièce dans laquelle nous entrons me fait penser à une petite cuisine secondaire, un petit poste de garde avec un stock de bois sur la gauche tout prêt de l'âtre, un petit coin pour manger avec quelques étagères vers le fond de la pièce et un pilier en plein milieu m'empêche de voir ce qui se cache tout au fond. Je vis Ralof sortir ses armes en apercevant des soldats impériaux.

- Pour les fils de Bordeciel ! S'écria-t-il en courant pour s'attaquer aux Impériaux vers le fond.

- Des Sombrages, attrapez les, répliqua la voix qu'on avait entendu.

Bordeciel: Le Périple d'AegonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant