CHAPITRE 20 (1)

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NDA; SI TU NE LIS PAS LA NOTE A LA FIN, LES LICORNES VIENDRONT CHEZ TOI POUR TE MANGER!!!!!!!

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NDA; SI TU NE LIS PAS LA NOTE A LA FIN, LES LICORNES VIENDRONT CHEZ TOI POUR TE MANGER!!!!!!!

CHAPITRE 20-Partie 1

Audacieux_

Des hurlements, des éclats de verre, le crissement des freins, un fracas assourdissant, un genou écrasé.

C'est avec les segments embrouillés d'un cauchemar bizarre que j'ai fait cette nuit que je me traîne jusqu'au lycée. Je soupire quand je réalise que je suis largement en avance, une fois de plus. Les immenses grilles ébène sont tout de même déjà grandes ouvertes mais les quelques étudiants déjà présents préfèrent attendre leurs connaissances à l'extérieur de l'édifice, appuyés contre le mur de briques rouges qui longe l'école.

Autour de moi, une épaisse brume estompe les formes et adoucit les pâles couleurs de l'hiver pareillement à un dessin au fusain sur lequel j'aurais accidentellement passé mon doigt. La neige désormais compacte ensevelit les environs comme une couverture de coton qu'on aurait remonté le long de son corps pour ne pas attraper froid, et une brise à l'odeur de glace me chatouille le nez.

D'un pas langoureux, je traverse la cour afin de rejoindre le bâtiment principal. Celle-ci est bordée d'arbres dépouillés par la saison des glaces accourant dans toute sa magnificence, chevauchant son fidèle destrier blanc.

Je souris, fière de ma métaphore.

Si l'automne est le printemps de l'hiver, l'hiver, c'est un peu l'été de l'automne. Et tout le monde sait qu'aucune fleur n'y survit.

Je secoue un peu la tête en réalisant que ça ne veut rien dire du tout et souris tristement face à mes conversations internes. Pensive, je pousse les portes battantes d'un air las pour pénétrer dans le hall totalement désert après avoir essuyé mes bottines enneigées sur l'épais tapis déroulé devant les portes vitrées. Dans un silence inhabituel, je m'avance en longeant les murs bordés de chauffages dernier cri et parcours le bâtiment.

Mais j'ai beau faire de mon mieux pour détourner mon attention en tournoyant sur moi-même tout en comptant les secondes, il revient sans arrêt hanter mes esprits avec la force d'un coup de marteau sur le nez.

Andréas. Andréas. Andréas. Ou plutôt devrais-je dire ; Drédré...

Quand j'ai découvert les entailles ensanglantées qui couvrent son bras droit, j'ai eu l'impression de subir une chute depuis un immeuble de quarante étages, sans anesthésie. Moi qui le voyais comme un jeune homme mystérieux, désagréable mais attachant, malpoli et fichtrement indécis, je n'avais aucune idée de la raison de ce comportement dépareillé.

Je me disais qu'il devait surement être l'un de ces gosses de riche pourris gâté à qui on ne dit jamais non. J'espérais qu'il soit...comme moi.

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