CHAPITRE 26 (2)

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CHAPITRE 26-Partie 2Amertume_

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CHAPITRE 26-Partie 2
Amertume_

J'ai l'impression que plus les minutes passent, plus les battements de mon cœur accélèrent. Ma gorge est nouée d'appréhension et mes doigts sont désormais moites et collants. Beurk.

L'enveloppe qu'Emily m'a confié il y a bientôt une heure se trouve posée sur le couvercle du piano à queue et je suis assise par terre en tailleur. Mon dos est appuyé contre un des pieds de l'instrument et mon regard éteint est dirigé vers le plafond afin d'essayer de penser à autre chose, en vain.

A cette heure particulièrement tardive, les reflets de la lune ont laissé place à une obscurité ténébreuse. Une pluie de grosses gouttes s'est soudain abattue dans toute la ville et l'écho contre les taules de la Golden Académie me sert de douce berceuse.

L'ambiance est particulièrement relaxante et pourtant, impossible de me calmer. Après tout, comment le pourrais-je ?

Andréas m'avait donné rendez-vous ici et il n'a même pas daigner venir. A la place, je me suis retrouvée confrontée à la seule personne que je ne voulais absolument pas rencontrer : Emily. Et maintenant que j'ai pu entrevoir à travers la brèche de son cœur qui elle est vraiment, il m'est désormais impossible de réellement la détester.

Je soupire profondément et me masse les joues avec mes paumes pour désengourdir mon visage crispé par le stress.

Cette fille me ressemble tellement que s'en est déroutant. Mais moi contrairement à elle, depuis le début de l'année, j'ai changé en quelqu'un d'un peu meilleur. Pas vrai ?

Soudain, un coup de vent plus fort encore que les autres vient claquer de toutes ses forces une fenêtre a priori laissée ouverte à l'étage. L'éclat du verre brisé retenti avec une brutalité animale dans le demi-silence de cette nuit d'orage, et je me mords la langue pour ne pas laisser échapper un cri d'effroi.

Bon sang ! J'ai eu la peur de ma vie ! Combien de temps vais-je encore devoir rester dans cet endroit en pleine nuit, toute seule ?!

Les nerfs à vif, je me dresse d'un bond et avance de deux grands pas vers le devant du piano. Là, je m'installe sur le tabouret lui faisant face et je relève le couvercle grinçant afin d'exhiber le vieux clavier jauni par l'âge et le manque d'entretien.

Mais je ne m'attarde pas longtemps dessus. En effet, mon regard carnier se dirige de son plein gré vers l'enveloppe déposée à l'endroit où devraient se trouver un livret de partitions. Un bref coup d'œil en direction de mon portable m'indique qu'il est seulement 23h50 alors que j'ai l'autorisation de l'ouvrir à minuit pile seulement.

S'entame alors les quelques minutes les plus longues de ma vie.

Pourquoi minuit d'ailleurs ? Il y a une bombe cachée dedans ou quoi ? La patience n'est pas mon fort. Loin de là. Depuis toute petite, je n'ai jamais réussi à rester en place très longtemps, ou à ne pas toucher à quelque chose qu'on venait de me proscrire. Etonnement, le dessin m'a beaucoup aidé là-dessus. C'est l'une des premières choses sur lesquels j'ai apprécié y dévouer toute ma concentration.

Et les roses, les fleurs de l'amour, sont paradoxalement devenues mes œuvres d'art préférées. Malgré cela, le peu d'histoires d'amour qui ont égayées mon existence ont connu une fin désastreuse. Quelle ironie.

J'aimerais être en colère contre Andréas. Après tout, pourquoi ne m'a-t-il pas tout expliqué plus tôt ? Cela aurait évité bien des choses, non ?

Mais une fois de plus, une vague de culpabilité vient enserrer mon cœur comme des barbelés, parce que c'est moi qui l'ai oublié. Pas lui. De plus, je sais d'ores et déjà ce qu'il me répondrait si je lui faisais la remarque. Quelque chose du genre :

« Tu crois sincèrement que moi, un inconnu à tes yeux, pourrais venir te dire ; on s'est connu avant mais tu ne t'en souviens plus à cause d'un accident. Tu dois me croire. Maintenant, sors de nouveau avec moi. »

Si la vie marchait aussi facilement, dans ce cas, n'importe qui pourrait me raconter ça et me demander de le croire.

Andréas a dû tellement en souffrir.

Tout à coup, sans crier garde, alors que j'avais jusque-là réussi à me contenir, les palpitations de mon cœur se trouvent soudain secouées par une rage ardente. Mon sang traverse mes veines comme un coup de tonnerre, et des picotements parcourent chaque parcelle de ma peau avec une rapidité époustouflante.

Je n'en peux plus. C'est ma limite.

De ce fait, je me saisie de l'enveloppe et, passant outre les trois minutes restantes avant minuit et la possible fragilité de ce qu'elle contient, je déchire le rabat avec mes dents et fourre ma main dedans.

Et ce que j'en sors me surprends une fois de plus : un tas de feuilles chiffonnées et griffonnées de ce qui semble être l'écriture d'Andréas.

Une histoire. Son histoire.

Et ce que je ne savais pas en ayant commencé à lire un peu plus tôt que prévu, c'est que trois minutes c'est peu dans une vie. Mais cette fois-ci, ces trois minuscules petites minutes d'avance allaient peut-être tout changer.

 Mais cette fois-ci, ces trois minuscules petites minutes d'avance allaient peut-être tout changer

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Oups? Comment ça je me suis encore plantée sur le découpage de mon chapitre?!

Oui, je sais, cette partie est ridiculement courte, surtout quand on la compare à la précédente. Mais bon, je rectifierai tout ça lors de ma prochaine et dernière réécriture.

En attendant, je vous annonce officiellement que j'ai enfin terminé la rédaction d'ERASER sur mon ordinateur! Youpi youpla boum!!! CHAMPAGNE!!!! Snif, sniiif, bouhouhouuu...

Moi, lunatique? Naaann, jamais!!

Bref, cela veut donc dire qu'il ne me reste plus qu'à le publier sur Wattpad, niark niark.

Donc ce qui est sûr et certain, c'est que le chapitre suivant sera le tout dernier. Le feu d'artifice. Le grand final.

Et quand vais-je en publier la première partie (sur 2)?? Roulement de tambour...

Le 01 Janvier!!!! Ce sera mon petit cadeau pour bien commencer l'année.

On se retrouve donc dans quelques petits jours pour la toute fin de mon précieux récit.

Bisous de Licornes!!!!

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7DreamUniverse

ERASER | ✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant