[TOME 3]La Folie du Temps

Bonus #3: Joyeux Noël!

C'est un concept auquel j'ai un peu réfléchi, j'ai pensé que je pourrais vous présenter le Noël de quelques couples qui sont passés par cette histoire ! :) Même ceux qui sont sur Vaïyon, fictifs ou morts, à voir ;)

1er couple: Lukabella (Luke x Annabella)
fin: inquiétante/triste

- Idiot, lança Annabella.

Luke éclata de rire. Elle essayait de battre ses frères, les Alatir, au poker. Et comme les deux énergumènes étaient de vrais petits arnaqueurs, elle perdait de beaucoup. Annabella était de plus quelqu'un de très sanguin.  Elle régissait vite, sous le coup de réaction soudaine.

Il la trouvait très belle, ce matin-là, alors qu'elle se mordillait la lèvre, devant ses cartes. Elle le regardait, ses yeux illuminés par les douceurs du soleil qui se levait. Son teint, un peu pâle dans la froideur mordante de l'hiver, était coloré par des plaques roses sur ses joues. Elle avait de léger cernes, il avaient veillé tard la veille. Nombreux étaient ceux qui dormaient encore en ce matin de Noël.

- Ne me regarde pas comme ça ! s'exclama la blonde.

- Te regarder comment ? répondit l'autre en riant.

- Comme si j'étais la plus belle chose que tu aies vu, rit-elle. On sait tous les deux que c'est faux.

- Je t'aime, murmura le blond.

- C'est compréhensible.

Sa mèche blanche a été agitée par une légère brise. L'hiver était plutôt doux.

- Joyeux Noël, Scarface.

- Joyeux Noël, ma belle.

- Vous êtes dégueulasses, lança Travis.

- J'ai jamais rien vu d'aussi niais, renchérit Connor.

Annabella éclata de rire, caressant un ventre légèrement arrondi.

Luke ouvrit les yeux. L'obscurité l'environnait, et il ne reconnaissait rien de ce qui se trouvait autour de lui. Il se souvenait d'Annabella, penchée sur lui, les yeux pleins de larmes, puis le vide. Il était comme endormi, ne ressentait presque rien, à part une profonde nostalgie. Ça aurait pu être leur vie. Ça aurait pu arriver.

2e couple: Anaëlla (Anaël x Annabella)
fin: joyeuse

- Vous aussi, vous fêtez Noël ? demanda le nephilim, étonné.

- Bien sûr, répondit l'ange. Ce n'est pas parce que nous sommes ce que vous pourriez considérer comme des païens, que nous n'avons pas le droit de fêter ce genre fêtes qui, entre nous, sont plus commerciales qu'autre chose. D'ailleurs, Noël, c'est demain.

- Tu ne crois pas que nous devrions acheter un cadeau à Julian ?

Ils étaient assis autour de la table basse du salon de la jeune femme. Le Maître des Sciences squattais chez elle depuis pas mal de temps déjà, mais la jeune femme ne s'en plaignait pas : elle avait de l'aide pour élever son enfant et de la compagnie.

- Il ne s'en rendrait pas compte, déclara Anaël.

- Ce n'est pas une raison ! protesta-t-elle. Noël, c'est... C'est de la convivialité, c'est de la joie ! C'est de s'offrir des cadeaux, de procurer du bonheur aux gens qu'on aime !

- Comment fêtiez-vous Noël, dans ta... Colonie ?

La jeune femme a ri face à l'afflux de souvenirs qui remontaient à la surface.