Chapitre II

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Publié le 11/02/2018
Corrigé le 15/02/2019

Bonjour à tous :)

N'ayant pas grand chose à vous offrir, je vous laisse le chapitre 2 :)

Bon là, l'action est encore au lit mais bientôt, je vous promets de l'action alors encore un peu de patience :)

N'hésitez pas à rejoindre les aventures de Ridzac, l'ami de Daeron et Estel dans HIS WOLF'S PAIN également, ça me ferait de vous y retrouver également dans cette histoire parallèle :)

En attendant, joyeux Noël et j'espère que le père Noël vous à gâté, moi oui en tout cas :p

Bon, je vous fais plein de bisous et n'hésitez pas voter et à commenter pour ce chapitre 2, tout en légèreté avant la tempête Shana ! é.è

Bisous

________

Plusieurs heures après, je retrouve Lionel. Instinctivement, je lui saute dans les bras et revois la lapine par la même occasion. Ils sont un peu comme mes meilleurs amis. Je peux parler en toute intimité avec sans être jugé. Depuis toujours, je me confie à eux sur Daeron.

—Estel !

Mais rapidement, chacun reprend son sérieux. Mes amis me scrutent du regard en poussant des gémissements. Ils sont en pleine réflexion ? Mais à quel sujet ? Et pourquoi ?

—Tu rayonnes !
—Hein ?

Ils semblent surpris par ma joie. C’est vrai que je ne les ai pas habitué à autre chose depuis que je vis ici. Mais je ne veux pas laisser mon passé me submerger. Je décide de me mettre sur les genoux pour être à leur hauteur, puis je plaque mon front contre le sol pour prendre une position d'excuse. Voyant mon attitude, le renard et la lapine deviennent très vite embarrassés.

—Estel ! Crient-ils à l'unisson.

Ils ne pensent qu’être des domestiques ici, mais ils se trompent. Jamais personne ne leur a dit qu'ils faisaient un travail incroyable. Je sais bien que nos statuts font que nous sommes différents mais eux aussi, ont le droit au respect et à la gratitude. Et puis, je me dois de leur présenter mes excuses pour toutes ces années de gâchées.

—Je me relèverai quand vous m’aurez écouté.

Ils comprennent qu'il est préférable de me laisser parler que de me supplier de me relever en pensant à la sentence de Daeron. Mon compagnon ne supporte pas que je me rabaisse ou me mette à genoux, néanmoins c'est nécessaire en cet instant.

—Je tiens à sincèrement m’excuser. Je sais que votre vie n'a pas été facile à tous les deux depuis mon arrivée au palais. Malgré tout, vous êtes restés à mes cotés, à me soutenir. À m’écouter pleurer et crier. Seulement, je n'ai pas arrêté de vous parler de moi et de mon passé devant vous sans même penser à ce que vous ressentez.

Ils se regardent mutuellement, perplexe.

—Ne croyez pas que vous êtes simplement des domestiques. Avant tout, vous restez mes amis et je serai terriblement heureux de pouvoir être le votre !

Alors que Lionel souhaite répondre, je le coupe.

Lionel, tu n’as jamais cessé de me remonter le moral depuis mes huit ans. Tu as été le premier à m’approcher après Daeron et à sécher les larmes de mes yeux. Jamais, tu ne t'es plaint. Je tiens à te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. J’espère que même aujourd’hui et dans le futur, tu m'écouteras, moi et mes histoires.

—Estel…prononce-t-il doucement, comprenant ce que je ressens.

Mais ce n’est pas fini.

Liliana, je tiens également à te remercier. Tu m’as prouvé que la taille n’était pas importante. Même si tu es une petite lapine, ton cœur à toujours été grand. Tu sais comment me faire rire quand ça ne va pas et me remonter le moral. Ne crois pas non plus que tu es simplement une domestique ici aussi. Tu es mon amie et si tu me le permets, puis-je devenir le tiens également ?

Je relève la tête face à eux, mais en gardant ma posture au sol.

—Puis-je devenir votre ami à tous les deux ?

Ma voix se casse dans ma gorge, mes larmes humidifient mes yeux et coulent sur mon visage. Je suis pris par une émotion trop grande, trop forte pour me retenir.

—Estel, tu es notre ami à moi et Liliana depuis toujours.
—Mais pas que nous, tout le peuple est ton ami. Tu peux compter sur nous, ajoute-t-elle.

Je laisse mes larmes couler et ainsi, toutes mes inquiétudes s'envoler. Je me redresse pour me mettre sur les genoux et viens prendre leurs pattes dans mes mains, les remerciant et pleurant comme un enfant.

À quand remonte la dernière fois que j'ai autant pleuré ? Ces larmes me libèrent et je sens un certain apaisement venir me trouver. Mes amis complètement pris au dépourvu me laissent exprimer tout ce que j’ai sur le cœur en versant mes larmes.

Pleurer en cet instant, c’est tout ce dont j’ai besoin.

***

Daeron m'a demandé de le rejoindre dans son bureau. Une fois arrivé devant la porte, j’entre après avoir frappé. Daeron est assis, sur un immense siège en cuir.

Timidement, j’arrive en face de lui, puis nos yeux se rencontrent.

—Pardonne-moi pour l’attente...

La vérité, c’est que mes hanches me lancent. Après coup, je réalise que ça fait mal de faire l'amour. Je suis courbaturé de partout mais l’endroit que je sens le plus est mon intimité. Mais je ne veux pas inquiéter Daeron sur le sujet et encaisse.

En prenant la douche ce matin, j'ai réalisé que tout mon corps était marqué par son passage. Mais mon intimité elle, est complètement enflée.

—Non, c'est moi. Je ne te laisse pas récupérer convenablement alors que tu es fatigué. Mais dis moi, tu as encore mal ?

Je rougis en rabattant mes bras près de mon torse, les mains sur le cœur.

—Je te demande pardon, Estel. Je n’ai pas su me contrôler.
—N-Non ! C-Ce n'est pas de ta faute !

Ah, je bégaye ! Il va croire que je lui mens. Mais je ne suis simplement pas à l’aise. Je ne suis pas habitué à toutes ces sensations et par moment, j’ai l’impression de le sentir encore en moi. Tout ça me rappelle ce que nous avons fait la veille. J’ai de quoi rougir.

—Viens là, petit prince.

Il tend sa main dans ma direction. Je ne réfléchis pas et glisse la mienne dans la sienne, sentant sa peau rude.

Je me retrouve assis entre ses cuisses, à rougir. Je sens son torse toucher mon dos et m’envahir de sa chaleur.

—Ton apparition n'est pas passée inaperçue. Encore plus avec ton discours.
—Tu parles de la veille ?
—Oui.

Il soupire en regardant le vide.

—Mais le Conseil en a après toi.
—Le Conseil ?

Il bouge pour que je me lève et en fait de même. Il se dirige face à la fenêtre, les mains dans le dos à fixer l’extérieur du royaume. Sa longue veste en soie caresse le sol, contrastant avec son apparence plus brute.

—Un roi ne travaille jamais seul, Estel. Malheureusement, les membres du Conseil ne sont pas des enfants de chœurs. Je n'ai pas le choix que de travailler avec eux pour le bien du royaume. Mais je t'en prie, ne t'en approche sous aucun prétexte.  Rassure-toi, maintenant que tous savent que tu es mon époux, tu auras un rôle à jouer.
—Hein ?!

Puis il rit tendrement avant de poursuivre.

—Allons Estel, tu ne penses quand même pas que tu vas rester dans mon ombre à attendre de tomber enceint ?

Puis là, mon visage rougit quand il parle de ça.

HIS SOUL BOND 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant