Chapitre VII

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Chapitre corrigé le 02/03/2019

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Bien qu’il essaie de se contenir, c'est d’une manière puissante qu'il me plaque contre la fenêtre. Ses crocs marquent rapidement ma peau mais Daeron évite tout de même mon épaule.

La fenêtre froide n’arrive pas à faire redescendre la température de mon corps, devenu bouillant. Rapidement, sa gueule s'ouvre pour me sucer. Le voir à genoux pour moi me fait étrange. Daeron n'est pas le genre de bête à poser un genou à terre pour quelqu’un. Mais avec moi, il le fait naturellement. J’aime quand il ne réfléchit pas dans ce genre de moment. Et j’aime encore plus quand il me suce.

Je m'agrippe à sa tête tout en fléchissant mes jambes légèrement. Rapidement, les fourmillements de l’orgasme s'emparent de mon ventre et l'espace d'une petite et unique seconde, je me repends dans sa bouche. Sa langue passe soigneusement tout autour de sa gueule pour lécher les dernières traces blanches que j'ai laissé derrière. Et quand il s’apprête à me doigter, je l’arrête.

—Estel ?
—Non…moi aussi, je veux te gouter.
—Tu n’es pas obligé de faire une chose pareille.

Je rougis tout en tombant sur les genoux pendant qu'il se lève.

— Je ne me force pas, Daeron, dis-je en délassant son pantalon.

Son membre frappe doucement ma joue, me faisant gémir. Daeron se contente de m’observer et je comprends que malgré ses mains autour de ma tête, il me laisse l'entier contrôle.

Alors, sans plus attendre et parce que je l'ai déjà fait une fois, je glisse ma langue le long de sa hampe jusqu’à sa base. Le sexe de Daeron est gigantesque et j'ignore comment j’ai pu le recevoir la première fois. Mais son corps est bien plus développé que le mien.

Néanmoins mes pensées, je répète ce mouvement tout en encerclant sa chair autour de mes lèvres. Je creuse mes joues et ne réfléchis pas trop à ce que je fais pour le prendre entièrement. Car qu’importe le nombre de centimètres qui compose sa queue, j’arrive à l’engloutir dans ma bouche non sans douleur, sentant que Daeron caresse ma gorge.

Ma mâchoire est douloureuse mais je continue. Cette vue excite mon partenaire mais je n'y suis pas indifférent non plus.

Je retiens ma respiration et me concentre sur la sienne, plus forte. Il sait me faire plaisir et je ne veux simplement pas jouer le petit époux mignon qui patiente.

—Estel, souffle-t-il silencieusement.

Daeron grossi un peu plus dans ma gorge mais cela ne m’empêche pas de le sucer. Mes doigts suivent le mouvements de mes lèvres et à cela, se rajoute ceux de ma langue qui apprécie le goût fort de mon compagnon.

L'odeur corporelle de Daeron est forte et animale, bestiale, mais pas déplaisante.

—Te voir me sucer est sûrement la plus belle des choses, Estel.
—Cha t’exchites ?

Il me fixe puis soupire.

—Ne parle pas pendant que tu me suces. Ça te donne un air malsain. Où est passé le mignon Estel ?
—Che ne chais pas…

Je suis sûrement innocent à cause de mon traumatisme. Mais avec lui, je peux être moi-même. Quelqu'un de normal. Je ne le vois pas comme un roi. Juste comme mon époux avec qui j'aime faire l'amour.

Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, j'aime faire l'amour avec lui.

Je le suce jusqu’à le pousser à la jouissance. Son nœud testicules s’est formé et je prends un certain plaisir à passer ma langue dessus pour le faire jouir.

Il se lâche sans pouvoir se contrôler et d'une manière abondante. J’avale une quantité du liquide amère tandis que le reste de repend sur mon visage et mes cheveux.

Quand je relève la tête, Daeron met une main sur son visage avant de s'excuser silencieusement, se parlant plus à lui-même qu’à moi. Il murmure des choses dénouées de sens pour ne pas perdre le contrôle de lui-même.

— Ça suffit Estel. Tourne toi.

Il m'aide à me relever pour que je me tourne. Mes mains se plaquent à la fenêtre et mon regard se plonge dans le décor qui s’offre à moi.

Ibn Fadhan est un royaume magnifique. Gigantesque...et je sais que je suis tout petit face à ces terres extraordinaires.

— Laisse moi te remercier pour ce que tu as fait, chéri.

Je rougis en sentant Daeron frotter son corps contre moi. Il embrasse et léche mon dos, suivant ma colonne vertébrale. Je le sens descendre sur mes reins qu’il baise délicatement avant de venir mordre la peau de mes fesses.

—Elles sont rebondies, me complimente mon époux.

Il les malaxe d'une manière ferme que j'en suis certain de garder les traces le lendemain. Daeron continue en passant sa langue sur la raie. Je sursaute et crie contre la vitre pendant qu’il caresse mon orifice palpitant.

— Sexy…

Il insiste sur cette partie afin que je me dilate. Daeron m'a bien confirmé qu’être préparé est important. Son sexe étant très imposant, il pouvait vite me blesser comme me donner du plaisir. C'est donc une étape indispensable pour le bon déroulement.

Alors quand je sens un premier doigt glisser en moi, je pince mes lèvres avec mes dents pour ne pas gémir.
Son doigt se contente tout d'abord de se retirer et de revenir dans mes fesses avant d’être rejoint par un autre.

Cette fois, Daeron fait des mouvements en cisailles pour que mon intimité s’écarte.

—Estel…

J’aime entendre sa voix. Mais j’aime encore plus la sensation de ses doigts en moi. Surtout quand un troisième me doigte et que Daeron touche ce bouton si sensible.

—Ah !
—J’ai touché ta prostate.

Il recommence et me foudroie sur place. Ne contrôlant pas mon corps, je jouis sur la fenêtre, sentant une petite fatigue passagère me prendre. Rapidement, il me tient par la taille tout en se relevant pour coller son torse contre mon dos. Sa main continue toujours à frotter ma prostate, me faisant jouir à nouveau sur la fenêtre. La vue de mon sperme m’excite et Daeron retire enfin sa main pour me faire goûter mon propre liquide.

Tout comme celui de Daeron, il a un goût amer. Alors comme pour son sexe, ma bouche suce ses longs doigts.

—Daeron…prend moi !

Je ne tiens plus. Je ne contrôle plus rien et à présent, je désire ne faire qu'un avec lui.

Mon amant se saisit de mes hanches pour frotter son sexe contre mon orifice. Je bouge mon bassin, réclamant sa présence en moi. Daeron dirige donc sa longue et imposante hampe contre mon intimité et celle-ci s’ouvre aussi naturellement qu'une porte pour le laisser me remplir.

Malgré toute la préparation effectuée, mon orifice se resserre si fortement que Daeron se retrouve attiré en moi.

—Donc, mon petit prince est un dévergondé finalement ? Regarde comme tu me suces, Estel.

Je gémis, incapable de répondre. Daeron se retire quasiment en entier et au moment où je m’y attend le moins, il revient à la charge et tape contre ma prostate avec précision.

Il répète encore ce mouvement jusqu’à ce que je jouisse de nouveau et que je perde l’équilibre complètement.

Daeron me soulève et me met à quatre pattes pour me prendre ainsi durant des heures dans notre lit.

Ce n'est qu'après avoir jouis en moi que j'ai pu trouver le sommeil.

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