Chapitre 21

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Ce matin je suis réveillée par un bruit, je regarde mon portable. En effet je viens de recevoir un mail, c'est étrange car ce mail provient d'une maison d'édition Je regarde de plus près :

Bonjour Lola,

Nous avons reçu votre carnet de poèmes et nous aimerions bien les éditer. Nous vous remercions de nous avoir contactés. Nous aimerions vous voir pour organiser ce projet si vous êtes toujours d'accord pour le publier, vous pouvez nous contactez à cette adresse : PKJ@email.com

Ou à notre adresse : 17 Pearl street N.Y.

Merci, d'avance,

L'équipe PKJ.

Comment ils ont pu recevoir un exemplaire de mon carnet ? Puis je comprends :

-Dixon !

-Oui Lola ?

-Pourquoi tu as fait ça ?

-Fait quoi ?

-Envoyer mon carnet à une maison d'édition ?

-Ah ça Ecoute ce que tu avais écrit était génial je voulais que tout le monde voie ton talent.

-Mais je t'avais dit que je ne voulais pas l'éditer.

-Je sais, en réalité j'ai créé une adresse mail qui aurait pu être une vraie pour que tu vois que tu as vraiment du talent.

-Ok donc d'abord tu le lis sans ma permission et ensuite tu t'amuses à faire de fausses adresses email alors que je t'avais dit que je ne voulais pas publier.

-Euh

Je ne lai pas laissé terminer, j'ai pris un mon sac et je suis partie faire un tour. Je n'aimais pas le fait qu'il prenne des décisions pour moi. De plus je lui avais dit que ça ne me disait pas. Je me suis assise sur un banc dans Times Square et ai écrit :

Fragile

Cela fait longtemps que les feuilles des arbres sont tombées

Qu'il n'y a plus les couleurs chaudes de l'été,

Que le soleil s'en va plus tôt

Longtemps que les gens ne regardent plus assez haut,

Le monde se craquèle, prêt à se briser

Personne n'est là pour le voir se fragiliser.

Personne n'y prête attention,

Mais nous nous fragilisons

Tout autant que lui, seulement pour nous c'est à l'intérieur,

A l'abri de tout ce qui fait vraiment peur

Aux autres, cachés

Prêt à être oublié.

Lola Johns

Je serais bien rester encore un peu dehors mais il commence à faire froid alors je rentre. Je m'enferme dans ma chambre. J'ai besoin de dormir. Il n'est que 10 heures quand je m'endors.

Je me réveille vers midi. Je pense à ma dispute avec Dixon, je me suis comporté de façon puérile. Quand je sors de ma chambre, je le vois dans la cuisine en train de préparer à manger. Je lui demande :

-Tu fais quoi ?

-Je cuisine.

Je ne sais pas à quoi il pense mais j'allais m'excuser quand il continue :

-Ton plat préféré, pour faire la paix. Tu sais je ne voulais pas te faire de mal en imitant cette maison d'édition.

-Je sais, je suis désolée parce que je me suis tout de suite énervée, je n'aurais pas dû. Donc tu cuisines des

-Des samoussas.... à ma façon. Si je veux que tu me pardonnes.

-T'es le meilleur ! Mais depuis quand tu sais faire ce plat ?

-Je prends des cours de cuisine depuis que j'ai huit ans donc je sais cuisiner beaucoup de choses.

-Ah oui c'est vrai mais tu fais de la pâtisserie non ?

-Depuis qu'on se connaît, oui mais l'année d'avant je faisais toutes sortes de plats.

-Je ne savais pas. Oui c'est Tyler qui m'avait dit de ne pas te le dire.

-Pourquoi ?

-Aucune idée.

-J'ai une autre question.

-Je técoute.

-Pourquoi vous n'êtes plus amis ?

-Parce que je lui ai dit que je t'aimais. Il avait peur que si tu l'apprenais, tu ne veuilles plus de lui et que tu viennes avec moi.

-Humm. Je ne savais pas que tu le lui avais dit. Ni que c'était de ma faute je suis désolée.

-Ne le sois pas, je pense qu'il y avait autre chose mais c'est tout ce qu'il m'a dit. Il était trop jaloux

-Oui je sais, dès que je sortais il voulait savoir avec qui et s'il y avait des garçons, il était tout le temps sur mon dos mais il faut croire que ça n'a pas marché.

-C'est ce que je lui disais. En plus il me croyait capable de sortir avec toi alors que toi tu sortais avec lui. Il ne me faisait pas confiance alors que je lui donnais des conseils. Je voulais que tu sois heureuse peu importe avec qui, tu comprends ?

-On va dire oui, dans un sens. Mais pas totalement, tu voulais que je sois heureuse mais le problème c'est que je ne l'étais pas, je l'aimais enfin pas comme je l'aurais voulu mais je l'aimais. Mais disons que de son côté au début c'était clair puis c'est devenu un peu flou. Je ne voulais pas t'en parler parce que vous étiez amis. Et surtout parce que du moment qu'il ne me disait pas qu'il ne m'aimait pas ce n'était pas sûr, tu vois ?

-Oui, je vois malheureusement.

-Oh je suis désolée. Le truc c'est que je me suis aperçue il y a quelques temps, très récemment, qu'il y avait quelqu'un d'autre qui n'attendait que moi.

-Qui ça ?

-Euh, je ne sais plus comment il s'appelle, je crois que ça commençait par un D, mais je ne suis pas sûre. Je commence à rigoler parce qu'il ne comprend pas que c'est lui puis une illumination lui vient :

-Tu es sérieuse ? Mais on habite ensemble on se parle tous les jours, et tu ne m'as rien dit. Pourquoi ?

-Oui je suis sûre, et si, je t'ai dit que je n'étais pas prête mais que c'était possible que dans quelques temps ça change. Je ne voulais pas au début parce que Tyler était ton meilleur ami. Mais en passant plus de temps avec toi je me suis rendue compte de certaines choses je crois.

-Je ne m'attendais pas à ça

-Honnêtement, moi non plus !

Il me prend dans ses bras, m'embrasse et me dit qu'il est vraiment content. Donc voilà, je commence la journée avec une bonne nouvelle (même si je n'ai pas voulu le reconnaître toute suite) et je l'ai finie plutôt bien. Après on a regardé mon film préféré et puis je suis allée me coucher dans ma chambre.

If we were something Où les histoires vivent. Découvrez maintenant