C'est finalement à contrecœur qu'Alice prit tout de même le chemin du palais, après avoir emmené Paul et Ada à l'école .... Ce matin-là, elle était de mauvaise humeur, après une nuit difficile, elle savait que cette journée serait encore plus compliquée ... comment se concentrer ... comment avancer dans cette enquête alors que son esprit était ailleurs ... et puis surtout elle était inquiète même si elle avait laissé Gabin entre les mains de son papa et qu'elle aurait pu se tranquilliser, ce n'était pas vraiment le cas ....
Ce matin, les bonjours étaient brefs, les sourires n'étaient pas de mise et c'est le plus rapidement possible qu'elle monta les marches pour arriver à son bureau
Victor : bonjour Mme le juge ...
Alice (sèchement) : bonjour Victor... Des nouvelles ?
Victor : eh beh ... non rien de nouveau ... ça ne va pas ce matin ?
Alice : si si c'est bon tout va bien
Victor : vous rigolez Alice, vous croyez que ça va être suffisant avec moi ... c'est le Commandant ?
Alice : quoi le commandant ?
Victor : il a découvert votre repas en cachette avec le légiste ...
Alice : mais n'importe quoi ! Victor, il n'y avait pas de repas en cachette avec le légiste... et puis Fred n'a rien découvert, puisqu'il n'y a rien à découvrir... on ne va pas en faire un fromage, non ?
Victor : ok ok c'est bon... mais ....
Alice : il n'y a pas de mais Victor ... on peut passer à autre chose ?
Victor : pas avant que vous m'ayez dit ce qui ne va pas.... Alors qu'est ce qu'il se passe ?
Alice : j'ai mal dormi ... enfin peu surtout
Victor : les petits ?
Alice : ouais Gabin, n'a pas arrêté de pleurer, et surtout il avait de la fièvre quasi toute la nuit malgré les médicaments pour la faire baisser
Victor : ben alors qu'est-ce que vous faites là ?
Alice : je travaille Victor, on a une enquête je vous le rappelle ... et puis Gabin est avec son père, et ce matin ça allait mieux déjà ....
Victor : et vous croyez franchement que vous allez pouvoir vous concentrer et bosser ce matin ?
Alice : je n'ai pas le choix, il va bien falloir ... je ne donnerai pas la possibilité à Rousseau de se réjouir de mon absence .... Et puis il faut vraiment que l'on avance, je suis même étonnée que le président ne soit pas encore passé par là pour nous demander d'avancer plus vite
Victor : on ne peut pas construire des preuves ou des mobiles ... et cette fille avait une vie plus que limpide..
Alice : et pourtant ce n'est pas l'acte d'un déséquilibré mais plutôt d'un coup de tête... Une dispute ... mais alors avec qui elle a pu se disputer une nouvelle fois, puisqu'elle semblait se disputer très souvent ... on va reprendre depuis le début, ce n'est pas possible, on a dû passer à travers quelque chose ... Pernet a prévu de passer ce matin ?
Victor : il doit venir nous retrouver après être passé au 36, il espère toujours que Rousseau va changer sa façon de faire ...
Alice : ok j'en profite pour appeler la maison, et après on se plonge dans le boulot ....
Pendant qu'Alice prenait des nouvelles de son petit garçon, Victor avait réouvert le dossier Caroline Gailleron , pourquoi cette jeune femme avait – elle été sauvagement étranglée, alors que même si elle vivait une vie plutôt modeste rien ne semblait emmener vers une mort si jeune ...
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Paul ... Ada ... la famille Marquand
FanfictionIls sont maintenant mariés , heureux et peuvent couler des jours heureux en famille .... ou mais ce n'est plus vraiment eux ... alors c'est reparti pour de nouvelles aventures (Tome 4 de ma fiction )