23 Lorsque tout se ligue ...

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Enfin Alice pouvait bouger un peu plus, enfin elle pouvait détendre son dos et surtout essayer de trouver une position différente pour détendre le haut de son dos ... quelques gouttes de sueur commençaient à perler sur les tempes de la juge ...

Gailleron (sans la quitter du regard) : vous vous ne sentez pas bien ?

Alice (reprenant son souffle) : j'aurais besoin de me rafraichir un petit peu ...

Gailleron : allez-y mais attention Mme le juge pas de bêtise ok ... vous ne fermez pas la porte ... et je reste avec le greffier .... Vous ne risqueriez pas la vie de votre collègue ?

Alice : et vous Gailleron ne faites pas de bêtise de votre côté... rien n'est perdu encore

Gailleron : Mme le juge n'en profitez pas trop ... je pourrais changer d'avis ...

Alice s'isola quelques minutes dans la petite pièce attenant ... il y avait un petit lavabo et alors qu'elle laissait couler l'eau, elle en profita pour envoyer un SMS à son mari ... elle avait laissé son tél portable professionnel sur le bureau et Gailleron ne se doutait pas qu'elle avait un autre portable dans sa poche ...

Il fallait qu'en quelques mots, elle lui explique la situation, qu'elle le rassure ... et qu'elle fasse un message plus personnel ... mais tout ça elle y pensait déjà depuis que cet homme était rentré dans son bureau et qu'elle avait compris que la journée n'était pas près de se terminer

« Fred, je vais bien, c'est le père de Caroline qui ns tient ici, il est armé de plusieurs couteaux, et d'une bombe qu'il a préparé lui-même je crois »

Gailleron : tout va bien Mme le juge

Alice : ça va merci ....

« Je vais bien, Victor aussi mais sortez nous de là rapidement... il est nerveux et on ne sait jamais .. ; je pense qu'il n'est pas dangereux ... ne me réponds pas surtout ce tel est mon seul lien avec vs. Fred, protèges nos enfants »

Le message à peine envoyé, elle regrettait de n'avoir pas dit à son mari qu'elle l'aimait mais si ce n'était pas lui qui lisait le message ... et pourquoi ce serait un autre .... Elle venait tout juste de ranger le portable que Gailleron se plantait derrière la porte du petit cabinet

Probablement que cette dernière phrase n'allait pas plaire au Commandant mais elle avait tellement peur qu'elle avait besoin de faire passer ce message ... elle prit encore quelques secondes pour se rafraichir vraiment, pour changer de chemisier, l'autre ayant quelques traces de cette montée de lait qu'elle aurait préféré éviter... sa poitrine , son dos la faisaient souffrir , mais elle revint vers le bureau avec un sourire puis, en revenant, elle apporta un verre d'eau à Victor

Alice : vous êtes vraiment obligé de le laisser menotter ... vous croyez qu'on va tenter de se sauver ...

Gailleron, à contre cœur, retira une paire de menottes au greffier qui put avant de boire son verre d'eau, poser sa main sur celle de sa collègue ... et lui murmurer un merci ...

Alice : ça va aller Victor, on sera bientôt sorti d'ici ... et vous pourrez réaliser tous vos beaux projets.. N'oubliez pas qu'il y a votre filleule dehors qui aura bien besoin d'un super parrain pour des virées shopping ... vous ne la laisseriez pas y aller avec son père quand même ...

Malgré la peur, Victor avait esquissé un petit sourire pour le plus grand plaisir d'Alice ....

Gailleron : bon il ne faudrait pas trop en profiter Mme le juge (l'attrapant par le bras) : retournez-vous asseoir là-bas ...

Paul ... Ada ... la famille MarquandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant