Paul ... Ada ... la famille Marquand

64 dommages collatéraux

Peu importe l'heure qu'il était, Fred envoya un message au légiste, il avait récupéré l'ADN de la secrétaire et il voulait que l'analyse comparative avec les traces trouvées à proximité de la victime soit faite dans la journée ... il avait maintenant besoin de concret ... les doutes ne suffisaient plus ... si cette femme devait être inculpée, Fred voulait que cela se fasse rapidement, vu les dégâts collatéraux que faisaient cette affaire ...

Le médecin juste avant de laisser entrer Fred et Djibril, leur recommanda de ne pas brusquer la jeune fille, même s'il autorisait les visites il savait que sa patiente était plutôt fragile

Fred : pas de souci docteur, on va y aller mollo... et les parents ?

Le médecin : la maman est solide, le papa à mon avis n'est pas en état ...

Fred : merci docteur ...

Le commandant venait de rentrer le premier dans la chambre, Mr Porcher assit dans le fauteuil semblait être absent, alors que Mme Porcher, essayait de consoler sa fille ...elle lui caressait doucement la joue, tentant de sécher les larmes qui coulaient sur la joue de la jeune fille

La maman : ça va allez mon bébé, on va s'en sortir mais il faut que tu parles, ma puce ....

Sabrina : non maman ... je ne peux pas ... vous allez tout perdre ....

Le commandant : je suis désolé mais j'ai besoin de vous parler Melle Porcher

Sabrina : ma mère peut rester ?

Le Commandant : bien sûr ... je pense que vous lui avez parlé ?

La mère : Sandra m'a tout raconté, commandant il n'est pas question que ce mec s'en sorte, tous ces types d'ailleurs ... je veux que ma fille porte plainte

Le commandant : et vous mademoiselle, vous vous sentez prête ?

Sabrina (sanglotant) : je ne sais pas ... vous croyez que ça va servir à quelque chose ?

Le Commandant : avant tout pour que d'autres jeunes filles ne subissent pas ce que vous avez subit.

Sabrina : et s'ils s'en sortent (se tournant vers sa mère) : tu te rends compte ... maman, la pharmacie, papa, qu'est-ce que vous allez devenir ? Tu n'aurais pas dû maman ... tu aurais du me laisser mourir... je n'ai pas le droit de vous faire subir tout ça ...

Le Commandant : comme vous l'a dit Mme le juge cette après-midi, Melle Porcher vous êtes une victime dans cette histoire ... tout comme les 8 autres filles.

La mère : 8 autres ... mais quelle horreur ...

Le Commandant : Ces gens ont profité de votre innocence et aujourd'hui c'est eux qui méritent d'être puni ... pas vous ...et puis surtout vous êtes mineures ...

La maman : pas les autres filles ?

Le Commandant : certaines étaient mineures au moment des faits ... mais elles ne le sont plus maintenant

La maman : de toute façon ça ne change rien ... ces types sont des salauds ...

Le Commandant : j'ai une question Melle Porcher ....

Sabrina : oui

Le Commandant Vous pouvez me certifier que vous avez pris consciemment des médicaments ?

Sabrina : oui .... Je suis descendu à la pharmacie et j'ai prit 2 boites de médicaments... Des Benzodiazépines ... je connaissais l'effet ...

Fred regardait la mère dans l'attente d'avoir un peu plus d'explication sur l'effet de ces médicaments...