MAFIA T1

Chapitre 5 : Black

Pourquoi est que tout est aussi compliqué dans la vie ? Pourquoi je n'ai pas le droit à une vie normale ? Pourquoi je ne sais pas ce que le mot famille veut dire ? Pourquoi es que tout ce qui m'approche finit par être détruit ? Et enfin pourquoi est que j'existe ?

C'est vrai quoi à parts fuir toute ma vie, j'ai fait quoi ? J'ai dû faire une seule chose de bien dans ma vie et c'est sauver ces petites filles.

Elles sont maintenant sur le canapé entouré de leurs parents et grands-parents. Il ne manque que Castel qui lui joue avec son chargeur d'armes depuis 5 minutes. Je ne sais pas il attend quoi pour réagir et pour me dire que c'est fini pour moi. Et bizarrement, j'attends ce moment avec impatience. J'ai hâte que tout ça soit fini et pour de bon.

- Les princesses, je vais devoir y aller. Leur dis-je en m'abaissant pour être à leur hauteur

Et contre tout attends elles me courent dans les bras ce qui me fait renverser en arrière. Leur rire de petites filles et leur sourire. Elles sont adorables et j'aurais sûrement rêvé d'être à leur place étant enfant.

- Tu vas vite ne pas revenir vrai ? Me demande Ruby en plonge sa petite main dans mes cheveux.

J'adore cette sensation et leur chaleur qu'elle dégage. Moi, je ne dégage rien à part de la froideur et du désespoir voilà ce que je dégage. Je ne peux pas leur mentir, et malgré que je sois qu'elle qu'un de pas forcément bien je ne suis pas une menteuse et c'est une des choses que je déteste le mensonge.

- Tu sais Ruby il y a des moments dans la vie où tu dois faire des choix. Toi, tu as eu la chance de ne pas avoir dû choisir, mais on n'a pas toutes cette chance. Et j'aimerais te dire qu'on se reverra princesse, mais je préfère ne pas te mentir et être honnête avec toi.

Une larme coule le long de sa joue toute rosie et c'est la même chose pour sa petite sœur. J'essuie leurs larmes avec mon pouce avant de leur embrasser chacune leur tour sur le front.

Je me redresse et je n'ai pas le temps de souffler qu'une autre paire de bras vient m'enfermer. Cette odeur féminine et rassurante comme celle d'une maman que je n'ai jamais eue, mais que les filles auront.

- Merci pour nos filles. Elles ne sont pas aussi démonstratives d'habitude, mais tu as réussi à avoir leur confiance et pour ça, je t'en remercie. Me dit-elle en chuchote dans mon oreille

Après quelle que seconde elle se sépare de moi et l'adresse un petit sourire que je lui rends. Elle recule et se cogne sur le torse de Cris qui lui, souris en encercle sa femme avec ces filles et ce petit bébé qui a toute sa vie devant lui.

Je regarde cette magnifique famille avant de me retourner vers Castel qui lui a vu toute la scène. Je passe devant lui et marche droit devant moi en entendent ses pas qui me suivent. Je monte à l'étage sans trop savoir où je vais et me stoppe au moins milieux devant la porte de sa chambre et celle d'une autre pièce.

Je sens son souffle sur ma nuque il est proche trop proche. Je me retourne brusquement et nos lèvres sont juste à quelques centimètres l'une de l'autre. Si un d'entre nous parle, il touchera les lèvres de l'autre à coup sûr. Je me recule instantanément après avoir bien inspiré l'odeur de son divin parfum.

L'arme dans la main gauche et le regard plongé dans le mien.

- Tu sais ce qui va se passer maintenant, je suppose. Me dit-il en incline la tête sur la droite

Nan, je ne sais pas... mais il est con ou quoi, bien sûr que je sais.

- Fait le qu'on en finisse. J'avais compris depuis longtemps que tu comptes me tuer pour avoir tiré sur un de tes hommes. Alors fais-le ça me soulagerait. Dis-je en soufflant face à son manque de vitesse pour appuyer sur cette Putain de détente

- Tu veux mourir ? Tu ne veux même pas me supplier pour épargner ta misérable vie ?

- Comme tu l'as dit, ma misérable vie me fatigue. Et j'en ai marre de me battre tous les jours à quoi ça sert ça sera toujours la même chose pour moi. Je serais en cavale et à la fin, je me retrouverais avec une balle entre les deux yeux tels est mon destin. Mais tu peux l'accomplir en appuyant sur là détendes alors vas-y.

Vous devez sûrement me prendre pour une folle à vouloirs qu'on me tue, mais écouter si je peux mourir devant un magnifique spécimen en dernière vision pourquoi pas.

- Je ne vais pas te tuer, certes, tu m'énerves à un point inimaginable, mais j'ai encore besoin de te faire du mal pour avoir la conscience tranquille.

Quoi ?!

Mais c'est une grosse blague, dites-moi que c'est une blague. Comment ça, il ne veut pas me tuer ça lui éviterait des tas de problèmes, Nan ? Et a quoi je vais lui servir franchement ?

- Tue-moi, tu en as envié et tu seras débarrassé de mon sale caractère. Lui dis-je en fessant un pas vers lui

Il s'avance un peu plus vers moi et par pur réflexe, je recule de plusieurs pas. Il me regarde comme si j'étais sa proie et qu'il attendait le bon moment pour me dévorer toute cru. Je ne suis pas de la nourriture et je n'ai pas peur de lui. Pourtant, je ne peux m'empêcher de recul face à lui, alors que d'habitude, je serais en train de le mettre à plat parce qu'il m'aurait trop approché. Mais qu'est qui m'arrive ou sont partie mes bons réflexes ? Ceux d'écarter tout potentiel danger à ma survie. Et lui sait le danger numéro un, alors faut que je me re-concentre. Enfin, que j'essaye, parce que c'est compliquer avec ses beaux yeux noirs.

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Voilà pour le chapitre 5 de mafia, pour être tenue au courant de leur sortie et de l'avancer de la semi-correction, je vous laisse me rejoindre sur insta, ou d'aller lire la partie explication de ma nouvelle histoire Utopia.

D'ailleurs, Reconfigurer le bad est également de retours sur vos écrans mdrrr

kiss!

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