MAFIA T1

Chapitre 60 : Black

Je me retrouve encerclée avec Castel, de journalistes et paparazzis et moi qui déteste être entourée de trop de monde ça n'était pas génial. Castel me tenait collée à lui alors que nous essayons de marcher vers l'entrée. Et on y arrive après plusieurs minutes.

À l'entrée plusieurs hommes d'affaires en costard sont au centre de la pièce, à parler de choses sérieuses au vu de leur tête, ils n'ont pas l'air de rigoler et cette réunion risque d'être prometteuse. Castel resserre sa main dans la mienne ce qui me fait sourire malgré moi. Nous avançons vers ces hommes et ils se retournent tous vers nous en apercevant Castel arriver le regard froid et dur. Castel a un tout autre comportement au boulot, il devient plus sérieux et je dois avouer que ça le rend terriblement sexy.

- Nous commençons la réunion dans 5 minutes alors allons-nous mettre en place. Commence Castel en serrant leur main chacun leur tour de sa main libre

Je fis de même par pur signe de politesse, avant de revenir me placer à côté de Castel. J'avais beau avoir mis des talons assez haut Castel était toujours plus grand que moi. Je me tenais droite et gardais la tête haute, le regard dur et froid ce qui avait l'air d'étonner les hommes mais faire sourire Castel.

On commença à avancer vers des couloirs et seul le bruit de mes talons qui résonnait sur le carrelage se faisait entendre. Arrivés à un ascenseur nous montons au 43ème étage. Nous tournâmes plusieurs fois dans ces longs couloirs qui me donnaient l'impression d'être interminables. Des hommes armés de la tête aux pieds étaient placés dans tous les couloirs, ils sont habillés d'un uniforme noir avec une arme tenue contre leur poitrine prêts à passer à l'attaque.

Arrivés devant une immense porte en fer qui doit peser plusieurs kilos, les gardes qui se trouvent devant les ouvrent en grand pour ensuite laisser apparaître une immense salle de réunion. Les tables en verre sont placées en U. Juste en face de nous se dressent une magnifique bée vitrée qui nous laisse voir une vue incroyable sur la ville. La nuit commence à tomber mais le soleil de l'après-midi est toujours présent, on peut voir en bas des personnes se promener tranquillement en profitant des derniers rayons de soleil. Mais je reviens vite à la réalité quand j'entends la porte se claquer, je me retourne vers Castel qui est déjà installé au bout de table. Une place reste à côté de lui et je m'y installe tout naturellement. Tous les hommes ont leur regard tourné vers nous ou plutôt vers moi et ma tenue met l'eau à la bouche de plus d'un. En temps normal je me serais sentie gênée mais là je ne sais pas pourquoi je me sens confiante. Et même si je sais que leur regard ne doivent pas plaire à Castel, il peut se rassurer parce que je n'irai clairement avec aucun de ces hommes.

- Croise les jambes. M'ordonne Castel contre l'oreille ce qui me procure des centaines de frissons

Je ne comprends pas pourquoi me il me demande de faire ça, mais je le fais quand même. Il pose une main possessive sur ma cuisse ce que je peux voir sans problème comme toutes les autres personnes de cette pièce grâce à la table en verre. Et à mon plus grand étonnement tous les regards qui avant étaient porté sur moi sont baissés vers leurs papiers ou leur ordinateur. Je me retourne vers Castel pour essayer de comprendre ce soudain changement de comportement.

- Je t'expliquerais au restaurant. Me dit-il avec un petit sourire qui prend place sur son visage

Je ne savais pas que l'on allait au restaurant mais je ne m'en plains pas, espérons juste qu'il ne m'emmène pas dans un restaurant trop chic parce que je risque de ne pas survivre. Pour le remercier je dépose un fin baisé sur sa joue ce qui ne fait qu'agrandir son sourire.

Quelques heures plus tard

Cette réunion est enfin terminée, moi qui croyais qu'elle allait être ennuyante elle s'est avérée très intéressante. Bon je vous avoue que la partie drogues et armes j'ai décroché parce que déjà ça m'embêtais de savoir que Castel avait déjà touché à une de ces choses donc je ne pense pas que ça valait la peine d'en rajouter. Je n'ai plus eu de regards pervers des hommes de cette table à mon plus grand bonheur et celui de Castel.

Castel m'observait toutes les minutes, il veille sur moi et dès qu'il pose son regard sur moi j'ai l'impression d'être un bijou pour lui ce qui me donne le sourire instantanément. Ça peut être bête, mais recevoir le regard protecteur d'une personne qu'on est sûr d'aimer ça fait du bien. Je ne suis sûrement pas encore prête à lui dire mais un jour ça arrivera et je voudrais que ça soit parfait. Pas comme dans les films ou à la fin de soirée qui se passerait dans les larmes pour ces trop jolis mots. Je me rends compte au fil des jours que j'ai besoin d'amour, de son amour à lui. Et même si je ne sais pas s'il éprouve le même sentiment à mon égard ce n'est pas grave, parce que je comprendrais qu'on ne puisse pas aimer une personne comme moi.

Castel me tend sa main après que tous les hommes soient sortis de la pièce, je me lève et lui adresse un fin sourire qu'il me rend.

- J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyée. Me dit-il Castel en fronçant les sourcils

- Nan c'était très intéressant de te voir jouer le rôle du parfait homme d'affaires. Dis-je en ricanant

- Et dis-moi est-ce que tu accepterais de dîner ce soir avec un ténébreux homme d'affaires ? Me demande-t-il en m'attirant contre son torse

- Ça dépend si l'homme d'affaires accepte par la suite d'aller à la plage. Dis-je en faisant mine de réfléchir

- Alors un bain de minuit sera de la partie, si je peux en profiter pour te voir dans une magnifique maillot de bain avec plaisir. Me répond-t-il en déposant un chaste baiser sur mes lèvres

En temps normal je n'aurais jamais fait ça, mais sentir un court instant ses lèvres contre les miennes m'a déplu. J'en veux plus alors c'est tout naturellement que je fond mes lèvres sur les siennes ce qui a l'effet de le surprendre, mais il se reprend très vite en déposant une main sur ma hanche et l'autre dans ma nuque pour approfondir notre baiser. Mes mains se perdent dans sa chevelure noire alors que Castel réduit le peu d'espace qui reste entre nous en collant son torse à ma poitrine.

J'en veux plus, j'ai besoin de plus... 

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