Le camp : Un changement dans ma vie

~Chapitre Quarante-deux~

- Elle n'est pas au dortoir. Annonça Johanna, je sais pas ou elle est passée..
- Mais comment on va le dire à Édouard qu'elle n'est pas revenue ? S'inquiéta Léo.
- Arrêté de vous inquiétez, elle est grande la Jessica, et elle connait le camp comme sa poche, elle peut pas s'être perdue ! Relativisa Hugo.
- Il a pas tord, elle va revenir, elle a sûrement eu besoin de se remettre de la soirée d'hier. Reprit Yannis.

On eût pas le temps de la chercher plus longtemps, se fut l'heure de retourner faire notre entraînement. Sur le stade, la discussion que l'on redoutait, arriva.

- Les enfants, Jessica n'est pas revenue ? Demanda Édouard.
- Non, elle doit encore être au dortoir, commença Johanna, peu sur d'elle.
- Vous l'avez vu ce midi ? S'informa l'homme.
- Euh non, reprit Léo pour aider Johanna. Elle nous a dit qu'elle se sentait pas bien, qu'elle préférait rester couchée.
- C'est vrai qu'elle n'avait pas l'air dans son assiette tout à l'heure, réfléchit l'instructeur.

On se regarda, pourquoi tout à l'heure ? Est ce qu'il l'avait vu parler avec Johanna ? Finalement se fut Hugo qui posa les question que tout le monde se posait.

- Tout a l'heure ? Interrogea t-il, tu veux dire que tu l'as vu ?
- Ben oui, elle est revenue vers 11 heure pour reprendre l'entraînement ! Confirma t-il, vous ne l'aviez pas vu ?
- Nan, elle nous a rien dit. Retorquais-je.
- Je lui ai donné son courrier et tout d'un coup elle est devenue toute blanche, raconta Édouard, ensuite elle est partie en courant vers les dortoirs, j'ai pas compris pourquoi d'ailleurs. Il se gratta le menton avant d'aller vers les autres pour reprendre l'entrainement.

- Je crois qu'il faut lui raconter depuis le début là, suggéra Léo.
- Oui, acceptais-je, ça serait plus raisonnable.

~PDV Jessica~

Je n'avais toujours pas bougé de mon arbre, il fallait que je prenne une décision. Je regardai sur mon téléphone pour voir l'heure, il était 13h46, les autres avaient déjà repris l'entraînement, il ne devrait y avoir personne sur le chemin jusqu'au dortoir. Je descendis du chêne et me dirigeai vers celui-ci. Je pris un sac à dos, et je le remplis d'affaires, des sous-vêtements, deux jeans, trois sweets, quelques tee-shirts et une paires de baskets.
Je décidai d'aller chez Florian, de là je pourrais commencer mes recherches. Je me changeai : je mis un jeans noir, un tee-shirt blanc avec des motifs noirs et une veste en jeans. Je mis mes Timberlands et attacha une chemise a carreaux rouge a ma taille. Je pris mon téléphone, mes écouteurs et je sortis du dortoir pour rejoindre la lisière de la forêt. Je n'avais pas oublié de prendre les photos et la lettre dans ma poche. Au bord du camp, il y'avait des arbres assez haut qui passaient au dessus de la clôture, avec un peu de chance je réussirai à grimper dedans et passer au dessus.
Enfin, j'étais de l'autre côté. Ça n'avait pas était facile, à plusieurs reprises j'avais fallis tomber, mais j'avais réussi. Maintenant il fallait que je marche jusqu'en ville.

J'arrivai enfin devant l'immeuble de Florian. Je commençai à connaitre le chemin à force de venir ici. Devant la porte de son appartement je sonnai, mais personne ne répondit, je m'assis donc devant celle-ci est patientai. Quelque temps plus tard, je vis Florian monter les escaliers de l'immeuble, j'attendis qu'il me remarque.

- Jess ? Demanda t-il surpris.
- Salut, répondis-je tristement.
- Mais qu'est ce qui t'es arrivé ? S'inquiéta t-il.
- Je peux te raconter ça à l'intérieur ? Demandais-je d'une petite voix.
- Oui bien sur, il se précipita sur la porte et l'ouvrit.

Il s'effaça pour me laisser entrer. Une fois dans l'appartement, on s'installa sur le canapé et je lui racontai tout depuis le début. De l'accident de mes parents jusqu'à aujourd'hui, la lettre que j'avais reçu. Florian ne m'avait pas coupé une fois, mais à la fin, j'éclatai en sanglot. Alors il me prit dans ses bras et me frotta le dos pour calmer mes tressotements et mes larmes.

~PDV Florian~

Jessica était dans mes bras en pleurs, je ne savais pas quoi dire, alors je l'avais prise dans mes bras pour la réconforter. Ce qu'elle m'avait raconté avait dû la bouleverser. Je ne connaissai pas l'auteur de cette lettre, mais si un jour je le croisais, je lui referais certainement le portrait si il ne trouvait pas d'autres excuses valable à son crime. Pour le moment, tout ce dont elle avait besoin c'était de quelqu'un sur qui compter, et je pense que si elle était venue jusqu'ici, c'était parce qu'elle avait un minimum confiance en moi. Je décidai de l'aider à retrouver ce criminel.

***

Coucouuu !! ^^
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Ooh j'fais des rimeuuh 😏🤙🏼
Bref kissouillle mes p'tits chatons en costard ! 🐱👔