~Chapitre quarante-cinq~

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- Jess ? Reprit Léo. Mais qu'est ce que tu fais ici ?
- Ça ne te regarde pas ! Répondis-je sur la défensive.

Les choses finirent par se calmer, Florian et Hugo se lâchèrent, même si ils ne se quittaient pas du regards. On s'installa dans le salon de Florian, et personne ne prit la parole. Léo décida enfin de briser la glace.

- Alors tu vas nous expliquer finalement ? Questionna le brun en fronçant les sourcils.
- Ça ne vous regarde pas je t'ai dis ! Me défendis-je, je vous ai jamais demander votre aide.

-Jess, on est venu parce qu'on s'inquiétait pour toi, tu pourrais nous donner au moins une petite explication sur ta fugue. Implora Ethan.

- Mais je suis une grande fille, vous êtes pas obligé de toujours vous inquiétez dès que je fais quelque chose ! Explosais-je enfin. Je suis partie parce que j'ai reçu un courrier qui ne m'a pas plu, ça concerne mes parents, ils ne sont pas mort dans un accident de voiture mais ils ont été assassiné, c'est bon vous êtes contents ? Hurlais-je d'une traite.

Personne n'ajouta rien, tous furent surpris que j'explose comme ça. Je me levai d'un bond et sortis de l'appartement en claquant la porte d'entrée. C'est en l'avouant de la sorte que mes mots prirent sens. Mes parents n'étaient pas mort à cause d'un accident de voiture banale, mais plutôt à cause de quelqu'un qui en avait décidé ainsi. Qui pouvait décider si oui ou non on devait vivre ou mourir ?
Je me perdis dans mes pensées quand quelqu'un vint s'asseoir aux bords des marches de l'immeuble de Florian.

- Tu ne peux pas tout contrôler. Dit enfin le garçon. Je fus surprise de voir Hugo.
- De quoi tu parles ?
- Tu crois pouvoir réussir toute seule ? Tu te trompes, tu ne peux pas toujours avoir des solutions à toutes les situations. Tu as besoin de notre aide ! Expliqua t-il.
- Tu te prends pour qui la ? Répondis-je, t'as pas le droit de dire ce que je dois faire ou pas, comme cet enfoiré, il avait pas le droit de choisir si mes parents devaient vivre ou mourir ! Éclatais-je en sanglot.

Hugo ne savait plus ou se mettre, mais il ne se dégonfla pas pour autant. Il enchaîna, me faisant la morale.

- Ça y'est, t'as fini ? M'écriais-je.
- Jessica tu dois nous faire confiance, reprit-il, au moins à Jo', Léo, Ethan et les autres.
- Tire toi, répondis-je d'abord en retenant mes nerfs. Casse toi je te dis !

Hugo se leva et rejoignit les autres garçons. Je me retrouvai de nouveau seule. Et si ce que disait Hugo était vrai, si je n'y arrivais pas toute seule ? Non. Je devais réussir, pour Papa et Maman. Mais comment est ce que j'allai faire ... Je n'eus pas le temps d'en penser plus qu'un Humer vint se garer juste devant moi.

- Jessica Stone ! Me rappela à l'ordre l'instructeur du camp.
- C'est pas vrai... marmonnais-je. Mais quelles balances la haut. Dis-je à moi même.

Un groupe de quatre personnes se dirigea vers moi. Une boule d'énergie brune me sauta dessus.

- Jo'.. Tu peux me lâcher maintenant, articulais-je.
- Désolé, mais j'étais trop inquiète, rigola t-elle.

Derrière mes trois amis, Édouard attendait, impatient. Les bras croisés, une lueur d'énervement dans les yeux, je sentis la punition arriver. Derrière moi, les trois garçons venaient de descendre, suivit par Florian.

- Édouard ? Questionna Florian.
- Alors c'est toi qui sers de couverture aux jeunes ? Reprit l'entraîneur.
- Apparemment ... avoua t-il.
- Il n'y est pour rien, intervins-je, c'est moi qui suis venue lui demander de l'aide.

Édouard ne fit qu'hocher la tête, mais ses gestes étaient très clair. Il m'ordonna de monter dans la voiture entre Maéva et Yannis, à l'arrière du véhicule. Florian me donna mon sac mais Édouard me lui reprit des mains. Ethan, Léo et Hugo avaient repris leurs motos pour rentrer au camp. Dans la voiture, personne n'osa ouvrir la bouche. Je déposai ma tête sur l'appui-tête et fermai les yeux.
De retour au camp, Édouard me demanda de le suivre directement, sans passé par la case dortoir.

- Tu m'expliques !?  Demanda Édouard avant même d'avoir refermé la porte de son bureau.
- Il y'a rien a expliquer, j'veux me tirer d'ici ! Me braquais-je.
- Jessica ce n'est pas possible, reprit-il calmement, et puis tu irais où ?

Je ne répondis rien, il n'avait pas tord. Je n'avais personne chez qui aller, et je n'allais pas rester chez Florian indéfiniment. Voyant que je ne comptais pas lui répondre, il demanda :

- Qu'est ce qu'il y avait dans ce courrier ?

J'hésitai à lui en parler. C'est vrai, même si j'arrivai à sortir d'ici je n'irai pas loin toute seule, en revanche si je restais ici et que je lui racontais, peut être que j'avancerais dans mes recherches.

- Il y avait...une lettre, hésitais-je, avec deux photos.

***

Heeyyy ^^
Alors ? Ça vous plait toujours ?
Dites moii
Kissouille ;3

Le camp : Un changement dans ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant