Le camp : Un changement dans ma vie

~ Chapitre soixante ~

- Mais voyons Jess, tu ne peux pas prendre le risque qu'il te reconnaisse, répliqua Ethan. On serait tous en danger et cette mission serait inutile.
- Je le sais bien, souffla-t-elle. Et je ne compte pas vous mettre en danger.
- Alors à quoi tu penses ? Reprit doucement Maeva.
- Le général a dit que nous avions le droit à de nouvelles identités, moi aussi. Seulement contrairement à vous je changerai d'apparence. Expliqua-t-elle.
- C'est pas con, avoua Léo, tu pourrais être infiltré et ce serait sans danger.
- Bien sur que ce serait dangereux tête d'œuf ! Dis-je, on va s'infiltrer dans un réseau de trafiquant d'armes, pas chez les bisounours !
- Oh détend-toi, je sais ce qu'on va faire, mais je parle pour Jess.
- D'accord, alors qui va sur le terrain ? Demanda Ethan.

Jessica leva la main, j'en fis de même, je ne la laisserai pas aller sur place toute seule. S'il lui arrivait quelque chose je ne me le pardonnerai pas. Finalement nous étions trois sur le terrain et trois qui resteraient dans l'ombre. C'était Léo qui venait avec nous.

- On doit se rendre dans le Colorado, d'après le dossier, le siège principal du réseau se trouve à Denver. Nota Maeva. Il faut partir maintenant si on veut pouvoir prendre le prochain avion, déclara-t-elle.
- Comment tu sais ça ? Interrogea Mathieu.
- Je viens de regarder. Dit-elle timidement.
- Maeva, t'es la meilleure ! S'exclama Léo. Il l'embrassa sur la joue et nous entraîna à sa suite pour faire nos bagages.

~ PDV Jessica ~

Nous avions convenu avec Edouard qu'il nous emmènerait à l'aéroport et que nous trouverions des motos à notre arrivée à Denver. Je mis une tenue confortable avec laquelle je pouvais passer inaperçue. J'enfilai un jeans noir, troué aux genoux avec un pull bleu au-dessus d'un débardeur blanc. Je mis une casquette noir sur mes cheveux lâchés et des Van's hautes. (Voir Média)
Nous réussîmes à attraper l'avion de justesse. A l'intérieur, je m'assis à coté d'Ethan, nous discutions gaiement de cette nouvelle aventure. Mais j'eus un pincement au cœur en pensant à Johanna et Yannis qui étaient restés en France. Je me promis de les appeler en descendant de l'avion.

- Bon, Jess il faut qu'on s'occupe de toi ! S'exclama Léo, heureux.
- Oui, mais il faudrait nous séparer. Proposais-je. Maeva tu veux bien nous trouver un hôtel ?
- Je m'en occupe. Ethan tu peux me conduire ? Demanda-t-elle au concerné.
- Yep, vous nous accompagnez les gars ? S'adressa-t-il a Mathieu et Hugo.

Les deux garçons acquiescèrent et on se sépara. Comme nous l'avait dit Edouard, cinq motos étaient garées devant l'aéroport. J'enfourchai l'un des bolides en même temps que les autres, Maeva monta derrière Ethan et nous prîmes la direction de la ville.
Léo gara sa moto sur un parking en centre ville. Je fis de même et descendis, nous étions devant un salon de coiffure.

- Aller ma belle, on va faire un petit relooking ! S'éxclama-t-il.
- Ça tombe bien j'ai toujours voulu me teindre les cheveux en noir ! Riais-je en entrant dans la boutique.
- Ça t'irai bien, avec des reflets violets. Proposa t-il.
- Bonjour jeunes gens. Nous accueillit un homme dans la quarantaine. Est ce que je peux vous aider ?
- Sûrement, répondit Léo. Mon amie voudrait une petite coloration !

Je sortis une heure plus tard avec des cheveux lisses teints en noir. Et comme Léo avait voulu y mettre une touche personnel, je me retrouvais avec des reflets violets. Mais c'est vrai que cela m'allait plutôt bien. Nous allions maintenant faire des emplettes, et pour moi et pour Léo. En fin d'après midi, nous avions enfin terminé les boutiques, j'appelai Maeva pour savoir où les rejoindre. Elle avait trouvé un hôtel tranquille en centre ville, sans trop de passage où on pourrait travailler sans nous faire remarquer.

- Woah, s'extasièrent les garçons quand je passai la porte de la chambre.
- Hugo ferme ta bouche, tu baves ! Ria Léo derrière moi.
- Jess, tu es... Commença Ethan.
- Magnifique ! Finit Maeva.
- Merci ! Dis-je simplement. Bien trouvé l'hôtel ma belle. Je lui fis un clin d'oeil et posai mes comissions dans un coin de la pièce.

Mais alors que nous venions de rentrer, quelqu'un toqua à la porte. Nous nous lançions des regards surpris. On avait convenu que pour plus de sécurité, nous n'appelerions jamais le room-service et que pour entrer on tapperai trois coups rapprochés puis deux espacés de quelques secondes. Or ici, tout le monde était là et c'était des coups qui se voulaient discrets. Hugo se leva de son fauteuil et attrapa un flingue automatique qui était posé sur la table, et le dissimula dans son dos. Il se dirigea vers la porte et nous fit signe de nous taire avant d'ouvrir.

- Bonsoir monsieur. Dit poliment un employé. Un colis pour vous.

Le jeune homme tendit un petit paquet au brun. Celui-ci l'empoigna prudemment avant de remercier l'employer et de fermer la porte. Il reposa son arme sur la table ainsi que le paquet.

- À votre avis, qu'est ce que c'est ? Demanda Mathieu.
- Ouvre le ! S'enquit Léo.
- Non, on ne sait pas ce qu'il peut y avoir dedans, dis-je. Maeva est-ce qu'il y'a un moyen de savoir s'il est piégé sans l'ouvrir ?
- Laissez moi voir. Elle s'avança et examina le colis. Il a l'air sans danger.

~ Et bien on peut dire que vous avez retenu les leçons ! S'exclama une voix féminine légèrement feutrée. Le silence se fit immédiatement. Je tiens à vous féliciter, vous avez été efficace !~

- Ouvre le paquet, pressais-je Hugo.

Il obtempéra et nous trouvâmes un enregistreur audio. C'était la voix du colonel que nous entendions, elle grésillait un peu.

~ Je ne doutais pas de vous, loin de là, mais je ne pensais pas vous voir au travail si rapidement. Elle marqua un temps de pause comme si elle attendait que l'un d'entre nous réplique, puis elle poursuivit. Vous trouverez dans la clé USB à côté tout ce qu'il vous faut savoir sur vos nouvelles identités, ainsi que l'adresse d'un de nos contact pour vos faux-papiers. Et je vous ai laissé une petite piste à suivre  pour vous mettre en bouche. Je vous souhaite bonne chance et à bientôt. ~

Une petite explosion nous fit sursauter, l'enregistreur c'etait détruit. J'empoignai la clé USB et l'observai.

- À votre avis, qu'elle va être notre nouvelle identité ? Demandais-je en faisaisant tourner la clé entre mes doigts.
- On va bien voir, répondit Léo en  me piquant la clé des mains.

Il brancha la clé sur l'ordi de Maeva qui était posé sur la table. Les fichiers s'affichèrent un par un, l'un d'eux attira particulièrement mon attention.

***

Hellooo ^^
Bon j'ai pas grand chose à dire alors à votre tour de me dire ce que vous pensez de cette mission, ces changements et les relations de ces messieurs-dames !! ^^'
Kissouilleuh ;3