Le camp : Un changement dans ma vie

~Chapitre Dix-Neuf~

- On disait qu'on irai demander à Édouard si tu peux venir en ville avec nous demain. Dit Johanna.
- Et vous pensez qu'il va accepter ? Demandais-je plus concentrer sur l'entrée du réfectoire que sur la conversation.
- Peut être pas, mais s'il te donne une heure de rentré et que tu l'as respecte oui. Ajouta Yannis.
- Une heure de rentré, comme les enfants ? Demandais-je soudainement intéressé par la conversation.
- Oui mais c'est déjà pas mal, tu pourrais sortir avec nous. Reprit Johanna.
- Ouais, mais vous oubliez un ou deux détails, disais-je, deux jours de suite je n'ai pas respecté les règles, alors je suis pas sur qu'Édouard me porte vraiment dans son estime.
- C'est vrai, t'as pas vraiment été maligne sur ce coup là. Intervint Ethan.
- Oh mais excuse moi de vouloir me défendre. Dis-je en levant les mains devant moi.
- Nan mais c'est pas ce que j'ai voulu dire, mais en début de semaine on t'avait dit d'être irréprochable et tu pourrais sortir. Me répondit-il calmement.
- Je ne sais pas faire semblant moi, si je fais quelque chose, je le fais jusqu'au bout. Je me levai et sortis, en sortant je croisai Édouard, mais je n'y fis même pas attention. Je me précipitai sur le stade.

~PDV Léo~

- Eh merde. Souffla Ethan.

Toute la table était tournée vers lui, mais personne ne parlait. Ce fut une voix derrière nous qui rompit le silence.

- Les enfants ? Je peux savoir pourquoi Jessica vient de sortir en courant ?
- C'est ma faute, j'ai dis quelque chose que j'aurais pas dû, répondit Ethan, je vais aller la voir.
- Bonne idée, essaye de ne pas la blesser, ce n'est pas une fille facile. Reprit Édouard.
- Je crois qu'on avait remarqué, marmonna Léo.
- Édouard, tant que tu es là, on voulait te demander quelque chose. Commenca Johanna.
- Oui je vous écoute.
- Tu penses que Jessica pourrait venir avec nous en ville demain ? Demanda la jeune fille.
- Je ne sais pas, j'ai encore du mal à la cerné. Réfléchit il, vous pourriez la surveiller ? Sans qu'elle sans aperçoive bien sur, sinon elle le prendrait mal.
- Oui bien sur, on la laissera pas seule. Reprit Yannis.
- On pourrait lui faire visiter la ville, si elle n'est pas d'ici, elle ne doit pas connaitre. Dit Maeva.
- Alors c'est d'accord, seulement, je veux qu'elle soit rentrer pour 18 heure maxi ! Déclara Édouard.
- Merci ! S'exclama Johanna.

~~~

J'avais mes écouteurs dans les oreilles, comme a chaque fois que je devais me calmer. Seulement je n'eus pas le temps d'écouter une musique en entière, quelqu'un vint s'asseoir à côté de moi. J'enlèvai un écouteur, mais ne dis rien, j'attendai qu'il parle.

- Je suis désolé, je ne voulais pas te blesser, ce n'est pas ce que je voulais dire.
- J'ai compris Ethan, je crois que c'est surtout à moi de m'excuser, je suis trop sur la défensive. Vous voulez m'aider, j'en suis consciente, seulement je n'ai pas l'habitude d'être entouré, je me suis habituée à me débrouiller seule.
- Pourtant maintenant il faut t'y faire, tu es dans une famille, rit-il.
- Il va me falloir encore un peu de temps.
- On y retourne ? Me demanda le garçon, mais je réfléchis une seconde avant de lui répondre.
- Non.
- Comme tu veux. Répondit-il, il ne parut pas surpris par ma réponse.
- À la pause de l'entrainement de ce matin, j'ai étais parlé avec Léo, mais il ne m'a rien dit de plus que toi, dis-je déçu. Sauf qu'au ton qu'il a employé pour me répondre, j'ai eu l'impression d'y être un peu pour quelque chose.

Ethan était resté un instant silencieux. Avant de reprendre.

- Hier quand tu es sortie de la cantine, Johanna à demander ce que tu fesais les temps où tu disparaissais, alors j'ai menti, j'ai dis que Mathieu t'avais vu courir, et qu'il en avait parlé, sauf que Léo est allé demander à Mathieu, et il lui a dit qu'il n'en avait parlé à personne. M'expliqua le garçon.
- Donc Léo voulait savoir comment tu savais ça !? J'en déduis.
- Tout juste, il m'a parlé de ça quand je suis rentré du hangar, et comme j'étais fatigué, je l'ai mal pris et on c'est un peu pris la tête. Reprit-il.
- Ouais, je comprends, disais-je.