Chronique d'une vie legerement differente des autres

Chapitre 11 : Des retrouvailles inatendues

Chapitre 11 : Des retrouvailles inatendues

Et là je le vois. Plus grand, plus musclé, plus beau. Je l'ai regardé des pieds à la tête, et quand je suis arrivée à sa tête, j'ai vu qu'il me regardait aussi. J'ai immédiatement tourné la tête en rougissant :$. Il a dit bonjour à tout le monde, sans faire la bise ni rien, juste en lançant un « bonjour » collectif. Je n'osais plus le regarder, mais j'ai fini par le faire je ne pouvais pas m'en empêcher longtemps... Lui ne me regardait pas, il parlait avec une des nouvelles filles que je ne connaissais pas. J'étais légèrement jalouse... :$.

J'ai fini par sortir une excuse bidon, comme quoi je devais rentrée manger et je suis partie en faisant un « au revoir » collectif (la flemme de faire la bise à une quinzaine de personnes ^^). Je ne savais pas quoi penser, je m'étais préparée à ça mais on peut jamais vraiment le faire. Comment on peut prévoir le mal que ça nous fera ? Comment savoir qu'on aura l'impression que notre cœur se brise en mille morceaux, que les larmes nous monteront aux yeux mais qu'il faudra sourire et faire comme si tout allait bien pour pas qu'on vous pose de questions, que chaque respiration est plus dure que la précédente, qu'on allait s'étouffer ?

J'étais dans cet état, au bord des larmes (je les ravalais difficilement mais j'y arrivais à peu près), quand j'ai sentie qu'on me tirait par le bras. J'ai eu peur sur le coup mais en me retournant je me suis sentie tellement bien...

Oui c'était lui, il m'embrassait. Sentir à nouveau ses lèvres sur les miennes après 1 an loin de lui, sans lui parler, sans savoir ce qui lui était arrivé, vous pouvez même pas imaginer le bonheur ! Je ne sais pas combien de temps on s'est embrassé mais j'ai eu l'impression que ça durait une éternité, que le temps s'était arrêté et que ça n'avait duré qu'un quart de seconde... J'en voulais encore (a). Bref, j'étais folle de joie, folle de lui, folle amoureuse... Et pourtant, je n'avais qu'onze ans.

S'il y a une chose que Baptiste m'a prouvée, c'est bien la phrase « la magie du 1er Amour c'est de ne pas imaginer qu'il puisse se terminer un jour ».