Chapitre 59 : Sortez moi de la

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Chapitre 59 : Sortez moi de là

Et puis la fin du mois de janvier est arrivée, ainsi que l'un des pires moments de ma vie... Mi-janvier la gendarmerie a appelé pour dire qu'on devait aller à l'hôpital pour que je sois filmée. C'était stressant, mais le gendarme était gentil, il m'a dit que ça éviterait de me faire répéter tout ce qui s'était passé comme ça.

Je suis arrivée à l'hôpital accompagnée

 de ma mère et du gendarme qu'on avait retrouvé à l'entrée. Ma mère est restée dans la salle d'attente et j'ai suivi le gendarme dans ce grand couloir coloré. Je voyais des enfants dans les salles aux portes ouvertes, ça me rassurait. On est arrivés devant la fameuse salle et on est entrés. Il m'a montré la salle. Il y avait deux fauteuils l'un en face de l'autre et entre eux une petite table sur laquelle trônait un micro. Il m'a expliqué que je devrais m'assoir sur le fauteuil du fond et m'a montré la caméra accrochée au mur braquée sur ce fameux fauteuil. 

J'étais terrorisée, j'avais le coeur qui battait super vite et une seule envie : de partir le plus loin possible. Il a du le voir sur mon visage et m'a demandé si je voulais voir l'arrière salle. Je n'ai pas répondu mais il m'y a emmenée. C'était de l'autre côté d'une vitre, vous savez comme dans les films quand il y a un interrogatoire où on ne peut voir que d'un côté. Il m'a dit que lui et un de ses collègues y seraient assis sur les chaises en face de la vitre. Entre la vitre et les sièges il y avait une table avec deux écrans reliés à la caméra et des casques... J'avais encore plus peur qu'avant !

Je suis retournée dans la salle, seule cette fois, en attendant que le gendarme qui devait m'interroger arrive. Il m'a fait tout un discours comme quoi il ne me reverrait probablement jamais, qu'il était juste là pour m'aider à traverser un moment difficile mais qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, qu'il avait l'habitude, blablabla. Et après c'était mon tour.

J'ai essayé de retenir mes larmes autant que possible mais je n'ai pas réussi. Très vite il a fallu que je lutte contre moi-même pour réussir à parler et surtout à ce qu'on m'entende. Après mon récit, il m'a posé des tas de questions sur des tout petits détails pour essayé de trouver un maximum d'informations, des trucs que je ne pensais pas vraiment importants que j'aurais pu refouler, etc... Je n'ai aucune idée du temps que ça a duré, tout ce que je sais c'est que je n'avais jamais été aussi heureuse que quand ça a été fini !

Je pensais que j'avais passé le pire, mais j'avais oublié ce que j'avais peu de temps après... 

Suite au prochain chapitre ! Chanson :http://www.youtube.com/watch?v=F94hVx3cw88 ♥

Chronique d'une vie legerement differente des autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant